Alors que la multiplication des victimes civiles suscite l'indignation de la communauté internationale, Israël s'est défendu de toute bavure dans cet incident, le plus meurtrier depuis le début de l'invasion.
Un responsable israélien a ainsi expliqué qu'un "tir hostile" provenant de militants cachés à l'intérieur de cette école de Jebaliya (nord) avait visé des soldats de Tsahal. Ces derniers ont riposté, puis plusieurs explosions ont retenti, émanant apparemment de munitions stockées dans l'établissement, a ajouté ce responsable ayant requis l'anonymat.
Cette version était contredite à la fois par l'ONU et des responsables palestiniens. John Ging, chef des opérations humanitaires de l'ONU dans la bande de Gaza, a précisé pour sa part que 30 Palestiniens avaient été tués et 55 autres blessés par trois tirs de l'artillerie israélienne en milieu d'après-midi dans le périmètre de cette école où quelque 350 personnes avaient trouvé refuge. La plupart des victimes se trouvaient à l'extérieur de l'école, mais plusieurs d'entre elles à l'intérieur de l'établissement.
Des secouristes palestiniens ont avancé un bilan de 34 morts dans ce bombardement israélien, dont un grand nombre d'enfants. Il s'agit de la deuxième attaque meurtrière israélienne contre une école gérée par l'ONU dans la bande de Gaza après celle qui a tué trois civils lundi soir dans la cour d'un établissement où s'étaient réfugiés des centaines de Palestiniens ayant fui un camp de réfugiés de la ville de Gaza. Selon M. Ging, le responsable de l'ONU sur place, "tout indique que ces attaques provenaient d'armes israéliennes".
Depuis le lancement de l'offensive aérienne le 27 décembre, près de 600 Palestiniens ont été tués dans des raids et tirs d'artillerie israéliens, dont près de la moitié sont des victimes civiles, selon l'ONU et des responsables palestiniens. Pour la seule journée de mardi, au moins 58 Palestiniens ont été tués dans les combats, dont deux seulement ont été identifiés comme militants du Hamas, cible officielle de l'opération de Tsahal.
Parallèlement, une vingtaine de roquettes palestiniennes ont été tirées mardi en direction de l'Etat hébreu, blessant légèrement un nourrisson israélien. Depuis le début de l'opération, 10 Israéliens ont trouvé la mort, dont un soldat tué mardi.
Ignorant les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu, dont ceux du président français Nicolas Sarkozy en tournée dans la région, et contestant l'existence d'une crise humanitaire dans le territoire palestinien, l'armée israélienne s'est rapprochée des principaux bassins de population de la bande de Gaza. Toutefois, les blindés de Tsahal se trouvaient encore à plusieurs kilomètres des villes de Khan Younès (sud) et de Dir el-Balah (centre), selon des témoins. L'armée encercle déjà la ville de Gaza.
Au plan humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève parle d'une crise "à grande échelle". L'ONU estime à 15.000 le nombre de Palestiniens s'étant réfugiés dans ses écoles. De nombreux Gazaouis sont privés d'électricité et d'eau potable.
"Ce n'est pas une crise, c'est une catastrophe", a affirmé Mounzir Chiblak, responsable d'une compagnie de distribution d'eau dans la bande de Gaza.
Les dirigeants israéliens affirment pour leur part qu'il n'y a pas de crise humanitaire et qu'ils autorisent l'acheminement de biens de première nécessité.
Source : AP
Un responsable israélien a ainsi expliqué qu'un "tir hostile" provenant de militants cachés à l'intérieur de cette école de Jebaliya (nord) avait visé des soldats de Tsahal. Ces derniers ont riposté, puis plusieurs explosions ont retenti, émanant apparemment de munitions stockées dans l'établissement, a ajouté ce responsable ayant requis l'anonymat.
Cette version était contredite à la fois par l'ONU et des responsables palestiniens. John Ging, chef des opérations humanitaires de l'ONU dans la bande de Gaza, a précisé pour sa part que 30 Palestiniens avaient été tués et 55 autres blessés par trois tirs de l'artillerie israélienne en milieu d'après-midi dans le périmètre de cette école où quelque 350 personnes avaient trouvé refuge. La plupart des victimes se trouvaient à l'extérieur de l'école, mais plusieurs d'entre elles à l'intérieur de l'établissement.
Des secouristes palestiniens ont avancé un bilan de 34 morts dans ce bombardement israélien, dont un grand nombre d'enfants. Il s'agit de la deuxième attaque meurtrière israélienne contre une école gérée par l'ONU dans la bande de Gaza après celle qui a tué trois civils lundi soir dans la cour d'un établissement où s'étaient réfugiés des centaines de Palestiniens ayant fui un camp de réfugiés de la ville de Gaza. Selon M. Ging, le responsable de l'ONU sur place, "tout indique que ces attaques provenaient d'armes israéliennes".
Depuis le lancement de l'offensive aérienne le 27 décembre, près de 600 Palestiniens ont été tués dans des raids et tirs d'artillerie israéliens, dont près de la moitié sont des victimes civiles, selon l'ONU et des responsables palestiniens. Pour la seule journée de mardi, au moins 58 Palestiniens ont été tués dans les combats, dont deux seulement ont été identifiés comme militants du Hamas, cible officielle de l'opération de Tsahal.
Parallèlement, une vingtaine de roquettes palestiniennes ont été tirées mardi en direction de l'Etat hébreu, blessant légèrement un nourrisson israélien. Depuis le début de l'opération, 10 Israéliens ont trouvé la mort, dont un soldat tué mardi.
Ignorant les appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu, dont ceux du président français Nicolas Sarkozy en tournée dans la région, et contestant l'existence d'une crise humanitaire dans le territoire palestinien, l'armée israélienne s'est rapprochée des principaux bassins de population de la bande de Gaza. Toutefois, les blindés de Tsahal se trouvaient encore à plusieurs kilomètres des villes de Khan Younès (sud) et de Dir el-Balah (centre), selon des témoins. L'armée encercle déjà la ville de Gaza.
Au plan humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève parle d'une crise "à grande échelle". L'ONU estime à 15.000 le nombre de Palestiniens s'étant réfugiés dans ses écoles. De nombreux Gazaouis sont privés d'électricité et d'eau potable.
"Ce n'est pas une crise, c'est une catastrophe", a affirmé Mounzir Chiblak, responsable d'une compagnie de distribution d'eau dans la bande de Gaza.
Les dirigeants israéliens affirment pour leur part qu'il n'y a pas de crise humanitaire et qu'ils autorisent l'acheminement de biens de première nécessité.
Source : AP
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