Bataille pour la présidentielle s'annonce rude
Pour cette 5e consultation depuis l'instauration du multipartisme en 1992, huit candidats sont en lice, mais l'élection devrait se jouer entre deux juristes de 64 ans : Nana Akufo-Addo, du parti au pouvoir, le Nouveau Parti Patriotique (NPP), et John Atta-Mills, ancien vice-président du capitaine Jerry Rawlings, du Congrès Démocratique National (NDC). Un troisième homme pourrait toutefois se glisser dans ce duel : Papa Kwesi Nduom, un homme d'affaires de 55 ans qui représente le Parti de la Convention du peuple (CPP).
Les premiers électeurs sont arrivés dès quatre heures du matin ici devant le bureau de vote installé dans la cour de l’école. Une demi-heure avant l’ouverture du bureau, une bonne cinquantaine de personnes attendaient déjà de pouvoir glisser leur bulletin dans les urnes.
Environ un millier des quelque treize millions d’électeurs ghanéens sont enregistrés ici et sont invités à choisir le député qui les représentera parmi les 230 que compte le Parlement. Ils sont surtout invités à choisir leur futur président parmi les huit candidats en lice à ce scrutin.
L’ambiance est plutôt bonne, très détendue. Le président du bureau de vote a assuré, ce dimanche matin, n’avoir aucun problème à signaler, le vote semble avoir débuté dans de très bonnes conditions.
Exemple de démocratie
Le véritable enjeu de cette élection, c’est le système démocratique ghanéen. Dans ce pays, souvent cité comme un exemple de démocratie, ce n’est que la seconde fois qu’un président sortant doit rendre le pouvoir. La première, c’était en l’an 2000. Jerry Rawlings avait alors achevé ses deux mandats de quatre ans et remis le pouvoir à l’actuel chef de l’Etat, John Kufuor, qui venait de battre son dauphin, John Atta-Mills.
Durant la campagne, le même Atta-Mills qui se présente pour la troisième fois a d’ailleurs posé et reposé cette question : « Si le NDC (Congrès Démocratique National) l’emporte, le NPP (Nouveau Parti Patriotique) rendra-t-il le pouvoir comme nous l’avons fait il y a huit ans ? ».
Les premiers électeurs sont arrivés dès quatre heures du matin ici devant le bureau de vote installé dans la cour de l’école. Une demi-heure avant l’ouverture du bureau, une bonne cinquantaine de personnes attendaient déjà de pouvoir glisser leur bulletin dans les urnes.
Environ un millier des quelque treize millions d’électeurs ghanéens sont enregistrés ici et sont invités à choisir le député qui les représentera parmi les 230 que compte le Parlement. Ils sont surtout invités à choisir leur futur président parmi les huit candidats en lice à ce scrutin.
L’ambiance est plutôt bonne, très détendue. Le président du bureau de vote a assuré, ce dimanche matin, n’avoir aucun problème à signaler, le vote semble avoir débuté dans de très bonnes conditions.
Exemple de démocratie
Le véritable enjeu de cette élection, c’est le système démocratique ghanéen. Dans ce pays, souvent cité comme un exemple de démocratie, ce n’est que la seconde fois qu’un président sortant doit rendre le pouvoir. La première, c’était en l’an 2000. Jerry Rawlings avait alors achevé ses deux mandats de quatre ans et remis le pouvoir à l’actuel chef de l’Etat, John Kufuor, qui venait de battre son dauphin, John Atta-Mills.
Durant la campagne, le même Atta-Mills qui se présente pour la troisième fois a d’ailleurs posé et reposé cette question : « Si le NDC (Congrès Démocratique National) l’emporte, le NPP (Nouveau Parti Patriotique) rendra-t-il le pouvoir comme nous l’avons fait il y a huit ans ? ».
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