Le maire de Latmingué et membre du bureau de l'Association des maires du Sénégal (AMS), Dr Macoumba Diouf, s'est prononcé sur la possibilité de rendre gratuites les déclarations de naissance, de décès, de mariage et de divorce, ainsi que les jugements associés. S'il salue cette initiative, il souligne toutefois la nécessité pour l'État de compenser les pertes financières que cela engendrerait pour les collectivités territoriales.
« C’est une mesure qui peut être importante mais pas suffisante. D’abord pour la gratuité, il faudra que la personne se présente pour se faire établir un document. Mais ce n’est pas la gratuité qui règle la question. Il faudra informer, mais aussi sensibiliser afin d’impliquer tous les acteurs locaux », a déclaré Dr Macoumba Diouf sur Sud FM.
Le maire de Latmingué insiste sur l'importance d'un accompagnement financier de l'État. « L'état civil constitue une source de revenus essentielle pour les communes, en particulier en zone rurale où les infrastructures commerciales sont limitées. Il existe peu de leviers financiers pour ces collectivités territoriales », a-t-il expliqué.
Ainsi, selon lui, il est impératif que l'État compense ce manque à gagner. « Une telle mesure ne peut pas être appliquée au détriment des collectivités territoriales. Il serait donc nécessaire que l'État prenne en charge cette compensation à travers les transferts financiers », a conclu le membre de l’AMS.
« C’est une mesure qui peut être importante mais pas suffisante. D’abord pour la gratuité, il faudra que la personne se présente pour se faire établir un document. Mais ce n’est pas la gratuité qui règle la question. Il faudra informer, mais aussi sensibiliser afin d’impliquer tous les acteurs locaux », a déclaré Dr Macoumba Diouf sur Sud FM.
Le maire de Latmingué insiste sur l'importance d'un accompagnement financier de l'État. « L'état civil constitue une source de revenus essentielle pour les communes, en particulier en zone rurale où les infrastructures commerciales sont limitées. Il existe peu de leviers financiers pour ces collectivités territoriales », a-t-il expliqué.
Ainsi, selon lui, il est impératif que l'État compense ce manque à gagner. « Une telle mesure ne peut pas être appliquée au détriment des collectivités territoriales. Il serait donc nécessaire que l'État prenne en charge cette compensation à travers les transferts financiers », a conclu le membre de l’AMS.
Autres articles
-
La SEN APR invite le peuple sénégalais à manifester le deux (2) avril devant l'Assemblée nationale
-
Moustapha Diop sur les accusations de Tabaski Ngom : "si je me tiens devant vous aujourd’hui, c’est parce que..."
-
Le maire de Dionwar et Cie, placés sous mandat de dépôt
-
Diplomatie : Le chef de l’Etat a reçu vendredi le ministre des Affaires étrangères de Cuba
-
Levée de l'immunité parlementaire de Moustapha Diop : dans les coulisses de la Commission ad hoc