Devant la 18ᵉ division d’infanterie de l’armée, Shams Eddine Kabashi a montré l’intransigeance des forces soudanaises. « Il n’y aura aucun processus politique sans un cessez-le-feu signé selon nos conditions », a déclaré le lieutenant-général.
Première exigence : les FSR doivent évacuer les zones résidentielles, bâtiments publics et privés, afin de rejoindre des centres de cantonnement.
Ensuite, il faut un accord militaire intégrant les paramilitaires au sein de l’armée, un obstacle très sérieux puisque juste avant la guerre, les négociations entre les deux parties étaient bloquées sur ce point - le général Hemedti, chef des FSR tirant justement son pouvoir de l’existence des paramilitaires. Enfin, l’armée ajoute que si une solution militaire est trouvée, un processus politique pourra commencer. Shams Eddine Kabashi a ainsi plaidé pour une participation de tous, or de nombreux partis refusent par exemple l’implication de l’ancien parti au pouvoir NCP.
« Si les exigences des forces soudanaises ne sont pas satisfaites, la guerre continuera », a prévenu le numéro 2 de l’armée.
Une rhétorique sans concession qui ne suscite pas l’optimisme, mais qui survient au moment où l’armée tente de reprendre l’initiative. Elle a enregistré plusieurs succès sur le terrain depuis le début d’une offensive mi-janvier. Son chef, le général al-Burhan, a également réalisé des déplacements à l’étranger pour consolider ses soutiens internationaux.
Première exigence : les FSR doivent évacuer les zones résidentielles, bâtiments publics et privés, afin de rejoindre des centres de cantonnement.
Ensuite, il faut un accord militaire intégrant les paramilitaires au sein de l’armée, un obstacle très sérieux puisque juste avant la guerre, les négociations entre les deux parties étaient bloquées sur ce point - le général Hemedti, chef des FSR tirant justement son pouvoir de l’existence des paramilitaires. Enfin, l’armée ajoute que si une solution militaire est trouvée, un processus politique pourra commencer. Shams Eddine Kabashi a ainsi plaidé pour une participation de tous, or de nombreux partis refusent par exemple l’implication de l’ancien parti au pouvoir NCP.
« Si les exigences des forces soudanaises ne sont pas satisfaites, la guerre continuera », a prévenu le numéro 2 de l’armée.
Une rhétorique sans concession qui ne suscite pas l’optimisme, mais qui survient au moment où l’armée tente de reprendre l’initiative. Elle a enregistré plusieurs succès sur le terrain depuis le début d’une offensive mi-janvier. Son chef, le général al-Burhan, a également réalisé des déplacements à l’étranger pour consolider ses soutiens internationaux.
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