Les militaires bissau-guinéens, qui ont brièvement arrêté jeudi le Premier ministre et qui ont démis de ses fonctions le chef d'état-major des forces armées,
assurent ne pas chercher à renverser le gouvernement en place.
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon avait auparavant appelé dans un communiqué les dirigeants du pays à "résoudre les différends de manière pacifique", à "maintenir l'ordre constitutionnel" et à "assurer le respect de l'application de la loi" dans cette ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest.
"Les dirigeants des forces armées réaffirment leur soumission au pouvoir politique, aux institutions de la république et appelle au calme et à la sécurité de la population", indique un communiqué publié par l'armée.
Le président Malam Bacai Sanha a assuré pour sa part que tout était rentré dans l'ordre, sans dissiper les doutes quant à la stabilité d'un pouvoir mis à mal par les tensions au sein de l'appareil militaire.
"La situation est sous contrôle. Il y a eu un problème entre militaires qui s'est étendu aux autorités civiles", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion avec les nouveaux maîtres de l'armée.
"J'userai de mon influence pour trouver une solution pacifique à ce problème entre soldats", a poursuivi le chef de l'Etat, qui s'efforce de rétablir l'ordre après la mort de son prédécesseur, Joao Bernardo Vieira, tué en mars 2009 par des militaires mutinés.
Avertissement de l'armée
Un employé de Reuters a vu jeudi le Premier ministre Carlos Gomes Junior, une fois libéré, se diriger en voiture vers la présidence.
Avant son interpellation, qui n'a duré que quelques minutes, un groupe de militaires avait fait irruption dans le locaux des Nations unies pour chercher l'ancien chef d'état-major de la marine, Bubo Na Tchuto, soupçonné d'une tentative de coup d'Etat
en 2008, qui avait trouvé refuge auprès de l'organisation en décembre.
Au cours d'une conférence de presse en compagnie de Bubo Na Tchuto, le général Njai s'est par la suite présenté comme le nouveau numéro un de l'appareil militaire et a lancé un avertissement pour le moins appuyé au Premier ministre et à ses partisans, descendus par centaines dans les rues de la capitale pour réclamer sa libération.
"Si les manifestants ne quittent pas les rues, je les tuerai tous et je tuerai Carlos Gomes Junior", a-t-il lancé.
Le calme régnait à Bissau où quelques banques et magasins ont cependant fermé.
assurent ne pas chercher à renverser le gouvernement en place.
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon avait auparavant appelé dans un communiqué les dirigeants du pays à "résoudre les différends de manière pacifique", à "maintenir l'ordre constitutionnel" et à "assurer le respect de l'application de la loi" dans cette ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest.
"Les dirigeants des forces armées réaffirment leur soumission au pouvoir politique, aux institutions de la république et appelle au calme et à la sécurité de la population", indique un communiqué publié par l'armée.
Le président Malam Bacai Sanha a assuré pour sa part que tout était rentré dans l'ordre, sans dissiper les doutes quant à la stabilité d'un pouvoir mis à mal par les tensions au sein de l'appareil militaire.
"La situation est sous contrôle. Il y a eu un problème entre militaires qui s'est étendu aux autorités civiles", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion avec les nouveaux maîtres de l'armée.
"J'userai de mon influence pour trouver une solution pacifique à ce problème entre soldats", a poursuivi le chef de l'Etat, qui s'efforce de rétablir l'ordre après la mort de son prédécesseur, Joao Bernardo Vieira, tué en mars 2009 par des militaires mutinés.
Avertissement de l'armée
Un employé de Reuters a vu jeudi le Premier ministre Carlos Gomes Junior, une fois libéré, se diriger en voiture vers la présidence.
Avant son interpellation, qui n'a duré que quelques minutes, un groupe de militaires avait fait irruption dans le locaux des Nations unies pour chercher l'ancien chef d'état-major de la marine, Bubo Na Tchuto, soupçonné d'une tentative de coup d'Etat
en 2008, qui avait trouvé refuge auprès de l'organisation en décembre.
Au cours d'une conférence de presse en compagnie de Bubo Na Tchuto, le général Njai s'est par la suite présenté comme le nouveau numéro un de l'appareil militaire et a lancé un avertissement pour le moins appuyé au Premier ministre et à ses partisans, descendus par centaines dans les rues de la capitale pour réclamer sa libération.
"Si les manifestants ne quittent pas les rues, je les tuerai tous et je tuerai Carlos Gomes Junior", a-t-il lancé.
Le calme régnait à Bissau où quelques banques et magasins ont cependant fermé.
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