Lundi 25 septembre au soir, en plein exode, un dépôt de carburant a explosé dans l'enclave du Haut-Karabakh, cette région sécessionniste du Caucase majoritairement peuplée d'Arméniens. Le bilan provisoire fait état d'au moins vingt morts et 280 blessés, selon les autorités séparatistes. Ces dernières ont demandé une assistance extérieure urgente pour faire face à la catastrophe.
Ce sont 13 500 personnes fuyant le Haut-Karabakh, qui ont en effet franchi la frontière avec l’Arménie, depuis dimanche après-midi, raconte le correspondant de RFI dans la région, Régis Genté. En bus ou en minibus avec de simples sacs, en voiture individuelle avec tout ce qu’ils ont pu emporter, sachant qu’ils ne reviendront probablement jamais dans leur maison.
Le niveau de ressentiment atteint en 30 ans de conflit entre les deux parties fait que la confiance n’est pas là. D’autant que Bakou a soufflé le chaud et le froid depuis la guerre de 2020, appelant tantôt les Arméniens à devenir des citoyens azerbaïdjanais comme les autres, tantôt les menaçant d’être soumis à la justice du pays (une dictature), notamment pour ce qui est des hommes ayant combattu contre les forces azerbaïdjanaises. Or, chaque famille d’Arméniens du Karabakh est concernée.
Par ailleurs, ce mardi 26 septembre, les délégations qui se sont rencontrées à Yevlakh, la semaine dernière se sont réunies à nouveau. Il y aurait singulièrement été question d’aide humanitaire, de la restauration de l’électricité et du gaz, de la création de groupes communs arméniens – azerbaïdjanais dans les domaines de la santé et du social.
Ce sont 13 500 personnes fuyant le Haut-Karabakh, qui ont en effet franchi la frontière avec l’Arménie, depuis dimanche après-midi, raconte le correspondant de RFI dans la région, Régis Genté. En bus ou en minibus avec de simples sacs, en voiture individuelle avec tout ce qu’ils ont pu emporter, sachant qu’ils ne reviendront probablement jamais dans leur maison.
Le niveau de ressentiment atteint en 30 ans de conflit entre les deux parties fait que la confiance n’est pas là. D’autant que Bakou a soufflé le chaud et le froid depuis la guerre de 2020, appelant tantôt les Arméniens à devenir des citoyens azerbaïdjanais comme les autres, tantôt les menaçant d’être soumis à la justice du pays (une dictature), notamment pour ce qui est des hommes ayant combattu contre les forces azerbaïdjanaises. Or, chaque famille d’Arméniens du Karabakh est concernée.
Par ailleurs, ce mardi 26 septembre, les délégations qui se sont rencontrées à Yevlakh, la semaine dernière se sont réunies à nouveau. Il y aurait singulièrement été question d’aide humanitaire, de la restauration de l’électricité et du gaz, de la création de groupes communs arméniens – azerbaïdjanais dans les domaines de la santé et du social.
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