Ces salaires fictifs étaient jusqu'ici perçus par des officiers véreux. Pour y parvenir, ceux-ci utilisaient deux combines : en tant que haut gradés, chaque responsable de l’armée irakienne est autorisé à avoir cinq gardes à sa disposition. Ces gardes étaient alors engagés, trois d’entre eux renvoyés, leur commandant oubliait sciemment de prévenir sa hiérarchie et l’Etat continuait de lui verser le salaire des cinq employés.
Morts non déclarés
La seconde possibilité concerne directement les forces combattantes. Les déserteurs ou les hommes tombés durant les batailles n’étaient pas déclarés par leur chef de division qui préférait alors percevoir leur solde.
Effectifs en peau de chagrin
Les autorités irakiennes, qui croyaient combattre les jihadistes avec un effectif important découvrent qu’en réalité 50 000 de leurs soldats n’ont aucune existence réelle et sont juste de simples noms cochés sur des listes. Depuis sa prise de fonction en septembre 2014, le Premier ministre Haïder al-Abadi a limogé ou mis à la retraite des dizaines d’officiers corrompus.
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