A l’Assemblée, le Premier ministre Enda Kenny a une large majorité. REUTERS/Jose Manuel Ribeiro
L’avortement n’est plus un tabou, on en parle, mais c’est un sujet hypersensible, qui divise, fracture l’Irlande, dans la rue comme au Parlement. Les libéraux réclament une loi avec vigueur depuis la mort d’une jeune dentiste dans un hôpital irlandais à l’automne dernier, elle venait de subir une fausse couche et on lui a refusé un avortement qui aurait pu la sauver. Dans l’autre camp, les conservateurs et l’Eglise catholique considèrent que cette loi, même si elle est restrictive, ouvre la porte à l’IVG en Irlande, pour la première fois.
Finalement, à l’Assemblée, le gouvernement a eu gain de cause. On s’y attendait, le Premier ministre Enda Kenny a une large majorité. Mais cette loi sur l’avortement a fait une victime politique, la jeune ministre aux Affaires européennes, objecteur de conscience. Lucinda Cerighton a voté contre la majorité, elle sera exclue du gouvernement et de sa formation parlementaire.
Il y a 21 ans, les Irlandais ont décidé lors d’un référendum d’autoriser l’avortement dans le cas extrême où la vie de la mère est en danger. Mais la Constitution irlandaise protège aussi les droits du fœtus, de « l’enfant à naître ». Si bien que les médecins ne savent pas à quel moment ils peuvent intervenir légalement.
Il a fallu deux décennies pour qu’un gouvernement produise enfin une loi qui clarifie la situation. En revanche, cette loi est si restrictive qu’elle ne va pas changer grand-chose pour les milliers de femmes qui se rendent chaque année à l’étranger pour subir une IVG.
Source : Rfi.fr
Finalement, à l’Assemblée, le gouvernement a eu gain de cause. On s’y attendait, le Premier ministre Enda Kenny a une large majorité. Mais cette loi sur l’avortement a fait une victime politique, la jeune ministre aux Affaires européennes, objecteur de conscience. Lucinda Cerighton a voté contre la majorité, elle sera exclue du gouvernement et de sa formation parlementaire.
Il y a 21 ans, les Irlandais ont décidé lors d’un référendum d’autoriser l’avortement dans le cas extrême où la vie de la mère est en danger. Mais la Constitution irlandaise protège aussi les droits du fœtus, de « l’enfant à naître ». Si bien que les médecins ne savent pas à quel moment ils peuvent intervenir légalement.
Il a fallu deux décennies pour qu’un gouvernement produise enfin une loi qui clarifie la situation. En revanche, cette loi est si restrictive qu’elle ne va pas changer grand-chose pour les milliers de femmes qui se rendent chaque année à l’étranger pour subir une IVG.
Source : Rfi.fr
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