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Justice : après l’avertissement de 72 heures de grève, le SYTJUST durcit le ton ce matin

L’appel au dialogue du ministre de la tutelle, Aminata Touré pas attendu. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) remet ça. Après les dernières 72 heures de grèves en guise d’avertissement qu’ils avaient décrétées le 1er juillet dernier et qui avait fortement « paralysé » le système judiciaire, ils comptent « durcir le ton ». Et ce, à partir de ce matin pour 48 heures et sur "toute l'étendue du territoire". Avec "le refus systématique des greffiers en chef d'appliquer le nouveau décret 890/ 2003, signé par le président de la République", tonnent le Secrétaire Général, Ousmane Diagne et Cie qui en ont décidé ainsi pas plus tard qu’hier, à l’issue de leur Assemblée Générale.



Justice : après l’avertissement de 72 heures de grève, le SYTJUST durcit le ton ce matin
Moins d’une semaine après avoir paralysé la justice, le SYTJUST remet ça. Et ce, pas plus qu’à partir de ce mercredi pour 48 heures de grève que les travailleurs de la justice ont décrété hier, à l’issue de leur Assemblée Générale tenue au siège de leur syndicat.

« A l’issue de notre réunion, de ce matin, nous avons décrété un mot d’ordre de 48 heures renouvelables. Et cela, sur toute l’étendue du territoire. Cette grève sera renforcée par le refus systématique des greffiers  en chef d’appliquer le nouveau décret 890/ 2003, signé par le président de la République », lâche le Secrétaire Général du SYTJUST qui explique l’origine de leur colère à travers, « la modification du décret fixant les droits de délivrance en matière civile et commerciale, lequel décret a été adopté, entraînant ainsi une baisse drastique des nantissements qui alimentent le fonds commun des greffiers », sur les colonnes du journal « L’Observateur » où il ne manque pas d’asséner.

« Après notre mouvement d’humeur de 24 heures de jeudi passé, nous pensions que ce décret ne serait pas adopté. Avant cela, nous avons arboré des brassards rouges et nous avions été conviés à la table des négociations avec notre ministre de tutelle le 25 juin dernier  mais à notre grande surprise, nous avons appris, que le décret avait déjà été signé le 24 juin et promulgué le 26 juin à notre insu. Une chose que nous déplorons vivement. Nous ne sommes pas contre l’investissement mais nous voulons être associés aux décisions de l’Etat », fulmine-t-il tout en soulignant que « certains travailleurs voulaient qu’on commence la grève » hier, « en refusant de délivrer les certificats de nationalité et les extraits de casiers judiciaires ».


Mercredi 10 Juillet 2013 - 12:04


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