Le Bon Dieu, le Maître des cieux et de la terre, le Seigneur des seigneurs comme pour gratifier le Fondateur du Mouridisme, le Serviteur privilégié du Prophète Mouhamed, le Soldat increvable de la cause islamique a choisi cette nuit auguste et pleine de bienfaits pour le récompenser. Il lui donne un fils Cheikh Mouhamed Fadel M’backé dit Serigne Fallou, la vingt septième (27e) nuit du mois de Rajab de l’an 1886 à Darou Salam.
« L’homme n’obtient que le fruit de ses efforts », a dit l’adage. Serigne Fallou, faut-il le rappeler, est une Récompense divine. Oui !!! Galas, c’est la Récompense de Celui qui n’a de cesse d’être au service de la Meilleure des créatures jusqu’à déclarer : « ô Toi Mouhamed (PSL), je T’ai tellement adoré et sublime que même mon amour pour mes parents s’est dissipé, effaçant en même temps toute référence au Matérialisme ».
Cheikh Mouhamed Fadel M’backé est le fils de la Sainte Sokhna Awa Bousso. Il a fait ses humanités auprès de Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou Halimoul-Kâbir, village plus connu sous le nom de Ndame. Il effectuera plus tard « Tadjid » (L’art de comprendre le texte coranique) avec son oncle Mame Mor Diarra Bousso puis avec Mame Thierno Ibra Faty M’backé, un des lieutenants de Bamba. Il a également poursuit une part de ses études en rejoignant son Vénéré père, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul à Khomack (Mauritanie) durant son second exil. En 1928 (soit 8 mois après le rappel à Dieu de Borom Touba), il entreprit le Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam avec une forte délégation composée de gros bonnets de la Doctrine mouride : Mame Cheikh Anta M’backé Borom Gawane, Serigne M’backé Bousso, Serigne Moulaye Bousso, Serigne Mandiaye Diop et Serigne Ibrahima Dia.
Le 13 Juin 1945, Cheikh Mouhamadou Moustapha M’backé, son grand frère et Khalife Général de la confrérie Mouride qu’il aimait tant (en confère ce jugement qu’il formulait à son endroit lors de l’inauguration de Taîf : « ô toi qui erres dans la crainte des calamités de ton temps, va trouver refuge chez le Khalife Cheikh Moustapha à Taîf ») est rappelé à Dieu. Celui qui a vendu son rang de fils pour l’achat de la gloire de Talibé devint alors Khalife Général, le 14 Juin 1945. Le 14 Juin de l’an 1945, date ô combien importante dans l’architecture de la Géopolitique mondiale pour avoir coïncidé avec la signature de l’Armistice (fin de la deuxième Guerre Mondiale). Au sortir de ce grand bouleversement planétaire, les visages étaient meurtris, le monde livide de désespoir parce que la déception était grande, la disette apparente. Et dès son installation au Khalifat, celui qu’on surnommait affectueusement Baye Galass a promis monts et merveilles, abondance et opulence. Il disait souvent avec un brin de sourire au coin de la bouche : « JE SUIS LE SENEGAL ».
Serigne Fallou était un témoin actif de son époque. En attestent ses relations avec Léopold Sédar Senghor alors Président de la République du Sénégal. Durant son règne, tout le monde s’était convenu que l’essentiel de la vie politique, économique et même culturelle se faisait et se défaisait dans la Sainte ville de Touba qu’il avait su donner un visage moderne q’elle n’envie à certains modèles urbanistiques orientaux. C’est sous magistère que les travaux de la Grande Mosquée de Touba reprirent en 1949 jusqu’à être inaugurés le 07 Juin 1963. Serigne Fallou vouait un grand respect et un amour indéfectible à toute la famille de Cheikhoul Khadim. Homme d’une affabilité hors du commun et modéré dans ses passions, Cheikh Mouhamed Fadel n’a jamais fait une différence entre les confréries, entre les ethnies pas plus qu’entre les races. Il était le Bienfaiteur de l’Humanité. Il était le tuteur de tout un peuple et entretenait de très bons rapports avec tous les khalifes généraux comme khalifa Ababacar Sy puis Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, El hadj Thierno Seydou Nourou Tall, Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass, Ahmadou Bella, Sardana de Sokoto etc.…..
Serigne Fallou nous exhortait à l’observance stricte des préceptes de l’Islam, à l’entraide et l’amour entre les prochains. Il disait souvent : « Le désir ardent de ce bas monde ne provoque que soucis et angoisse ». Il nous détournait de la tyrannie des plaisirs faciles comme l’alcool, l’abus du tabac, les spectacles malsains etc. Serigne Fallou nous galvanisait de cette force de la foi en Dieu capable d’ordonner, de régir les âmes et d’empêcher la déviation. Il était un rassembleur, régulateur social, un ascète, un rempart moral, un bijou de générosité. Cet homme choisi dont la vie est digne d’être vécue était et l’est pour toujours un exemple humain même pour ceux qui ne partagent pas sa foi (Islam) et sa Tarîqa (Mouridisme). C’est dans la nuit du 06 Août 1968 que Borom « Na Am Mou Am », Borom Ndindy ak Kayra, Borom Touba Bogo ak Alieu, Borom Touba Somb ak Nayloul Maram, cette Récompense divine acheva sa mission terrestre à l’âge de 83 ans, nombre correspondant à la valeur numérique du verset de la Sourate « YA-SIN ».
Eternelle lumière paradisiaque sur cette Valeur sure de l’Islam !
Que la Grâce de ce digne fils de Bamba soit cette gerbe de lumière qui éclairera nos tombes !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste-écrivain
Tél : 76 580 68 10
Email : yboupenda@yaho.fr
« L’homme n’obtient que le fruit de ses efforts », a dit l’adage. Serigne Fallou, faut-il le rappeler, est une Récompense divine. Oui !!! Galas, c’est la Récompense de Celui qui n’a de cesse d’être au service de la Meilleure des créatures jusqu’à déclarer : « ô Toi Mouhamed (PSL), je T’ai tellement adoré et sublime que même mon amour pour mes parents s’est dissipé, effaçant en même temps toute référence au Matérialisme ».
Cheikh Mouhamed Fadel M’backé est le fils de la Sainte Sokhna Awa Bousso. Il a fait ses humanités auprès de Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou Halimoul-Kâbir, village plus connu sous le nom de Ndame. Il effectuera plus tard « Tadjid » (L’art de comprendre le texte coranique) avec son oncle Mame Mor Diarra Bousso puis avec Mame Thierno Ibra Faty M’backé, un des lieutenants de Bamba. Il a également poursuit une part de ses études en rejoignant son Vénéré père, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul à Khomack (Mauritanie) durant son second exil. En 1928 (soit 8 mois après le rappel à Dieu de Borom Touba), il entreprit le Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam avec une forte délégation composée de gros bonnets de la Doctrine mouride : Mame Cheikh Anta M’backé Borom Gawane, Serigne M’backé Bousso, Serigne Moulaye Bousso, Serigne Mandiaye Diop et Serigne Ibrahima Dia.
Le 13 Juin 1945, Cheikh Mouhamadou Moustapha M’backé, son grand frère et Khalife Général de la confrérie Mouride qu’il aimait tant (en confère ce jugement qu’il formulait à son endroit lors de l’inauguration de Taîf : « ô toi qui erres dans la crainte des calamités de ton temps, va trouver refuge chez le Khalife Cheikh Moustapha à Taîf ») est rappelé à Dieu. Celui qui a vendu son rang de fils pour l’achat de la gloire de Talibé devint alors Khalife Général, le 14 Juin 1945. Le 14 Juin de l’an 1945, date ô combien importante dans l’architecture de la Géopolitique mondiale pour avoir coïncidé avec la signature de l’Armistice (fin de la deuxième Guerre Mondiale). Au sortir de ce grand bouleversement planétaire, les visages étaient meurtris, le monde livide de désespoir parce que la déception était grande, la disette apparente. Et dès son installation au Khalifat, celui qu’on surnommait affectueusement Baye Galass a promis monts et merveilles, abondance et opulence. Il disait souvent avec un brin de sourire au coin de la bouche : « JE SUIS LE SENEGAL ».
Serigne Fallou était un témoin actif de son époque. En attestent ses relations avec Léopold Sédar Senghor alors Président de la République du Sénégal. Durant son règne, tout le monde s’était convenu que l’essentiel de la vie politique, économique et même culturelle se faisait et se défaisait dans la Sainte ville de Touba qu’il avait su donner un visage moderne q’elle n’envie à certains modèles urbanistiques orientaux. C’est sous magistère que les travaux de la Grande Mosquée de Touba reprirent en 1949 jusqu’à être inaugurés le 07 Juin 1963. Serigne Fallou vouait un grand respect et un amour indéfectible à toute la famille de Cheikhoul Khadim. Homme d’une affabilité hors du commun et modéré dans ses passions, Cheikh Mouhamed Fadel n’a jamais fait une différence entre les confréries, entre les ethnies pas plus qu’entre les races. Il était le Bienfaiteur de l’Humanité. Il était le tuteur de tout un peuple et entretenait de très bons rapports avec tous les khalifes généraux comme khalifa Ababacar Sy puis Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, El hadj Thierno Seydou Nourou Tall, Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass, Ahmadou Bella, Sardana de Sokoto etc.…..
Serigne Fallou nous exhortait à l’observance stricte des préceptes de l’Islam, à l’entraide et l’amour entre les prochains. Il disait souvent : « Le désir ardent de ce bas monde ne provoque que soucis et angoisse ». Il nous détournait de la tyrannie des plaisirs faciles comme l’alcool, l’abus du tabac, les spectacles malsains etc. Serigne Fallou nous galvanisait de cette force de la foi en Dieu capable d’ordonner, de régir les âmes et d’empêcher la déviation. Il était un rassembleur, régulateur social, un ascète, un rempart moral, un bijou de générosité. Cet homme choisi dont la vie est digne d’être vécue était et l’est pour toujours un exemple humain même pour ceux qui ne partagent pas sa foi (Islam) et sa Tarîqa (Mouridisme). C’est dans la nuit du 06 Août 1968 que Borom « Na Am Mou Am », Borom Ndindy ak Kayra, Borom Touba Bogo ak Alieu, Borom Touba Somb ak Nayloul Maram, cette Récompense divine acheva sa mission terrestre à l’âge de 83 ans, nombre correspondant à la valeur numérique du verset de la Sourate « YA-SIN ».
Eternelle lumière paradisiaque sur cette Valeur sure de l’Islam !
Que la Grâce de ce digne fils de Bamba soit cette gerbe de lumière qui éclairera nos tombes !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste-écrivain
Tél : 76 580 68 10
Email : yboupenda@yaho.fr
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