« Un marathon », c'est ainsi que Leah Juma, la juge principale de cette affaire, a décrit le programme de la semaine. Des dizaines de témoins vont être entendus jusqu’à jeudi.
C’est une des plus importantes affaires que la justice kényane ait eu à gérer depuis son indépendance. En un an, les enquêteurs ont découvert 429 corps dans la forêt de Shakahola et les fouilles se poursuivent. Les victimes qui y reposaient sont mortes de faim. Elles étaient adeptes de l’Église internationale de la Bonne nouvelle, du pasteur Mackenzie qui prêchait un jeûne extrême pour rencontrer Jésus. Vu l’ampleur de l’affaire, la justice kényane a décidé de la diviser en plusieurs procès, répartis sur trois tribunaux différents.
Ce lundi, c’est donc celui de terrorisme qui démarre dans la cour de Shanzu à Mombasa. Paul Mackenzie et ses 94 complices répondent de 13 chefs d’accusation dont radicalisation, activité criminelle et facilitation d’un acte terroriste. Selon le bureau du procureur, Paul Mackenzie et ses co-accusés « ont adopté et promu un système de croyances extrêmes pour faciliter des actes violents fondés sur une idéologie ». Cette affaire tombe donc, selon le ministère public, sous le coup de la loi anti-terroriste.
La juge Leah Juma a fait part de sa détermination à faire avancer l’affaire, sans délai. Quatre journées d’auditions supplémentaires sont déjà prévues, du 22 au 25 juillet.
C’est une des plus importantes affaires que la justice kényane ait eu à gérer depuis son indépendance. En un an, les enquêteurs ont découvert 429 corps dans la forêt de Shakahola et les fouilles se poursuivent. Les victimes qui y reposaient sont mortes de faim. Elles étaient adeptes de l’Église internationale de la Bonne nouvelle, du pasteur Mackenzie qui prêchait un jeûne extrême pour rencontrer Jésus. Vu l’ampleur de l’affaire, la justice kényane a décidé de la diviser en plusieurs procès, répartis sur trois tribunaux différents.
Ce lundi, c’est donc celui de terrorisme qui démarre dans la cour de Shanzu à Mombasa. Paul Mackenzie et ses 94 complices répondent de 13 chefs d’accusation dont radicalisation, activité criminelle et facilitation d’un acte terroriste. Selon le bureau du procureur, Paul Mackenzie et ses co-accusés « ont adopté et promu un système de croyances extrêmes pour faciliter des actes violents fondés sur une idéologie ». Cette affaire tombe donc, selon le ministère public, sous le coup de la loi anti-terroriste.
La juge Leah Juma a fait part de sa détermination à faire avancer l’affaire, sans délai. Quatre journées d’auditions supplémentaires sont déjà prévues, du 22 au 25 juillet.
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