"Durant cette période, les matières premières, ainsi que chaque lot de denrées alimentaires produites seront analysés. Ce n'est que si ces analyses donnent un résultat conforme que les produits pourront être mis sur le marché", a indiqué l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).
Le géant italien, mondialement connu pour ses marques Nutella et Kinder, a confirmé avoir reçu cette "autorisation conditionnelle" de redémarrage.
"Dès aujourd'hui (vendredi), l'usine entame le processus de réouverture qui aboutira au redémarrage des lignes de production dans quelques semaines", a souligné le groupe qui a son siège social à Luxembourg.
"Cette réouverture fait suite à un nettoyage approfondi et à des contrôles de sécurité alimentaire menés en étroite collaboration avec l'Afsca", précise-t-il dans un communiqué.
L'usine d'Arlon dans les Ardennes belges est un site majeur du groupe employant un millier de personnes.
Selon Ferrero, "plus de 1.800 tests de qualité ont été effectués, 10.000 pièces ont été démontées et nettoyées" et des investissements réalisés notamment pour installer "300 mètres de nouveaux tuyaux".
Début avril, à l'approche des fêtes de Pâques, le groupe avait procédé au rappel de tous les produits fabriqués dans son usine d'Arlon après le signalement de dizaines de cas de salmonellose possiblement liés à la consommation de ses produits chocolatés dans plusieurs pays d'Europe.
Etaient concernés les Kinder Surprise, Kinder Mini Eggs, Kinder Surprise Maxi 100 g et Kinder Schoko-Bons, dans tous les pays où ils sont distribués, et quelle que soit leur date de péremption.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a indiqué qu'au 3 juin, 392 cas confirmés et 22 probables de Salmonella Typhimurium monophasique avaient été identifiés dans les pays de l'UE et en Grande-Bretagne.
Soupçonné d'avoir tardé à réagir face à un problème identifié dès décembre, Ferrero est la cible de plusieurs enquêtes judiciaires.
En Belgique un juge d'instruction enquête depuis le 19 avril sur des soupçons de manquement aux "obligations de traçabilité dans la chaîne alimentaire", d'"infractions aux dispositions légales en matière de sécurité et d’hygiène des denrées alimentaires", de "lésions corporelles involontaires" et de "non-assistance à personne en danger".
En France, une association de consommateurs a porté plainte et une enquête a été ouverte le 25 mai par le parquet de Paris notamment pour "tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine" et "mise en danger de la vie d'autrui".
D'après la direction de Ferrero, la contamination sur le site d'Arlon proviendrait "d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier" et y serait arrivée "soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes".
Le géant italien, mondialement connu pour ses marques Nutella et Kinder, a confirmé avoir reçu cette "autorisation conditionnelle" de redémarrage.
"Dès aujourd'hui (vendredi), l'usine entame le processus de réouverture qui aboutira au redémarrage des lignes de production dans quelques semaines", a souligné le groupe qui a son siège social à Luxembourg.
"Cette réouverture fait suite à un nettoyage approfondi et à des contrôles de sécurité alimentaire menés en étroite collaboration avec l'Afsca", précise-t-il dans un communiqué.
L'usine d'Arlon dans les Ardennes belges est un site majeur du groupe employant un millier de personnes.
Selon Ferrero, "plus de 1.800 tests de qualité ont été effectués, 10.000 pièces ont été démontées et nettoyées" et des investissements réalisés notamment pour installer "300 mètres de nouveaux tuyaux".
Début avril, à l'approche des fêtes de Pâques, le groupe avait procédé au rappel de tous les produits fabriqués dans son usine d'Arlon après le signalement de dizaines de cas de salmonellose possiblement liés à la consommation de ses produits chocolatés dans plusieurs pays d'Europe.
Etaient concernés les Kinder Surprise, Kinder Mini Eggs, Kinder Surprise Maxi 100 g et Kinder Schoko-Bons, dans tous les pays où ils sont distribués, et quelle que soit leur date de péremption.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a indiqué qu'au 3 juin, 392 cas confirmés et 22 probables de Salmonella Typhimurium monophasique avaient été identifiés dans les pays de l'UE et en Grande-Bretagne.
Soupçonné d'avoir tardé à réagir face à un problème identifié dès décembre, Ferrero est la cible de plusieurs enquêtes judiciaires.
En Belgique un juge d'instruction enquête depuis le 19 avril sur des soupçons de manquement aux "obligations de traçabilité dans la chaîne alimentaire", d'"infractions aux dispositions légales en matière de sécurité et d’hygiène des denrées alimentaires", de "lésions corporelles involontaires" et de "non-assistance à personne en danger".
En France, une association de consommateurs a porté plainte et une enquête a été ouverte le 25 mai par le parquet de Paris notamment pour "tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine" et "mise en danger de la vie d'autrui".
D'après la direction de Ferrero, la contamination sur le site d'Arlon proviendrait "d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier" et y serait arrivée "soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes".
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