Comme attendu, l'Assemblée nationale a rejeté les deux motions de censure déposées par la droite et les gauches. La première, celle du groupe Les Républicains, n'a été adoptée que par 143 élus : les LR, les 17 Insoumis et 14 communistes, mais aussi 11 non inscrits, dont Marine Le Pen. Il en aurait fallu 289 pour faire chuter le gouvernement. La deuxième n'a rassemblé que 74 votes.
Si elles n'avaient aucune chance d'aboutir, étant donné que le gouvernement dispose de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, ces motions ont offert une tribune aux opposants. Tous se rejoignent sur un point : le scandale Benalla, du nom de cet ancien collaborateur d'Emmanuel Macron qui a molesté des manifestants le 1er-Mai, est celui du président de la République. C'est bien lui qui est visé.
Christian Jacob, le chef du groupe Les Républicains à l'Assemblée, accuse le chef de l'Etat d'avoir protégé cet ex-adjoint au chef de cabinet de l'Elysée. Il accuse aussi le gouvernement d'avoir failli en laissant Alexandre Benalla accroître son pouvoir. Le communiste André Chassaigne a renchéri à la tribune en brocardant l'ultra-concentration des pouvoirs à l'Elysée, qui affaiblit selon lui « l'Etat de droit ».
Le chef du gouvernement Edouard Philippe a répliqué quelques minutes plus tard. Vous n'arriverez pas à atteindre le président de la République, a-t-il prévenu. Il n'y a pas de milice parallèle, il n'y a pas de dérive monarchique, a-t-il encore lancé sous les applaudissements de la majorité.
Le Premier ministre s'en est ensuite pris à la coalition des opposants qui, selon lui, ne cherchent pas la vérité mais instrumentalisent cette affaire pour ralentir le rythme des réformes. Pour Edouard Philippe, ces motions de censure sont en réalité des motions de blocage. Il s'est ensuite lancé dans un plaidoyer de l'action gouvernementale, avant de déclarer : « Nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu'au bout. »
Rfi
Si elles n'avaient aucune chance d'aboutir, étant donné que le gouvernement dispose de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, ces motions ont offert une tribune aux opposants. Tous se rejoignent sur un point : le scandale Benalla, du nom de cet ancien collaborateur d'Emmanuel Macron qui a molesté des manifestants le 1er-Mai, est celui du président de la République. C'est bien lui qui est visé.
Christian Jacob, le chef du groupe Les Républicains à l'Assemblée, accuse le chef de l'Etat d'avoir protégé cet ex-adjoint au chef de cabinet de l'Elysée. Il accuse aussi le gouvernement d'avoir failli en laissant Alexandre Benalla accroître son pouvoir. Le communiste André Chassaigne a renchéri à la tribune en brocardant l'ultra-concentration des pouvoirs à l'Elysée, qui affaiblit selon lui « l'Etat de droit ».
Le chef du gouvernement Edouard Philippe a répliqué quelques minutes plus tard. Vous n'arriverez pas à atteindre le président de la République, a-t-il prévenu. Il n'y a pas de milice parallèle, il n'y a pas de dérive monarchique, a-t-il encore lancé sous les applaudissements de la majorité.
Le Premier ministre s'en est ensuite pris à la coalition des opposants qui, selon lui, ne cherchent pas la vérité mais instrumentalisent cette affaire pour ralentir le rythme des réformes. Pour Edouard Philippe, ces motions de censure sont en réalité des motions de blocage. Il s'est ensuite lancé dans un plaidoyer de l'action gouvernementale, avant de déclarer : « Nous ne lâcherons rien, nous irons jusqu'au bout. »
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