Les cigarettes électroniques sont « incontestablement nocives » et devront être régulées, selon un rapport présenté vendredi 26 juillet à Rio de Janeiro par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déconseille ces dispositifs à ceux qui veulent arrêter de fumer.
Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d'un liquide à l'intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine.
Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.
Bien que ces dispositifs exposent l'utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des « risques pour la santé », assure le rapport de l'OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l'institution pour endiguer l'épidémie (CMCT).
Désinformation sur les vapoteuses
Les six stratégies pour décourager l'usage du tabac sont les suivantes : contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation, et enfin augmentation des taxes.
« Bien que le niveau de risque associé aux SEAN (système électronique d'administration de nicotine) n'ont pas été mesurés de manière concluante, les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés », indique l'OMS qui souligne également qu'il n'y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer.
« Dans la plupart des pays où elle sont disponibles, les utilisateurs (d'e-cigarettes) continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif » sur la réduction des risques sanitaires, selon le rapport présenté au Museu do Amanha (Musée de Demain).
L'OMS met aussi en garde contre la « menace actuelle et réelle » que représente la désinformation véhiculée par l'industrie du tabac sur les vapoteuses.
Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation.
La consommation de tabac fait chaque année quelque 8 millions de morts dans le monde.
Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d'un liquide à l'intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine.
Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.
Bien que ces dispositifs exposent l'utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des « risques pour la santé », assure le rapport de l'OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l'institution pour endiguer l'épidémie (CMCT).
Désinformation sur les vapoteuses
Les six stratégies pour décourager l'usage du tabac sont les suivantes : contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation, et enfin augmentation des taxes.
« Bien que le niveau de risque associé aux SEAN (système électronique d'administration de nicotine) n'ont pas été mesurés de manière concluante, les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés », indique l'OMS qui souligne également qu'il n'y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer.
« Dans la plupart des pays où elle sont disponibles, les utilisateurs (d'e-cigarettes) continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif » sur la réduction des risques sanitaires, selon le rapport présenté au Museu do Amanha (Musée de Demain).
L'OMS met aussi en garde contre la « menace actuelle et réelle » que représente la désinformation véhiculée par l'industrie du tabac sur les vapoteuses.
Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation.
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