L’Union européenne finance à nouveau la mission rwandaise au Mozambique. Les vingt-sept ministres européens des Affaires étrangères, réunis ce lundi 18 novembre à Bruxelles, ont donc pris la décision de financer une deuxième fois la mission de sécurisation déployée par le Rwanda au Mozambique pour la lutte contre le terrorisme.
Vingt millions d’euros seront de nouveau alloués aux forces de sécurité rwandaises par l’Union européenne. Cette aide couvre l'acquisition d'équipements individuels non létaux pour les troupes rwandaises déployées dans le Cabo Delgado et les coûts du transport entre le Rwanda et le Mozambique. La décision a été formellement approuvée ce lundi 18 novembre par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, en utilisant des fonds qui proviennent d’une enveloppe nommée Facilité européenne pour la paix, et dont les Vingt-Sept se servent surtout pour l’Ukraine. La décision était attendue, mais a provoqué des tensions entre Européens.
Une dernière aide financière de l'UE
En décembre 2021, les Européens avaient déjà mis sur la table vingt millions d’euros en soutien au déploiement de troupes et de policiers rwandais dans la province mozambicaine de Cabo Delgado – ainsi d’ailleurs que quinze millions d’euros pour la mission de la communauté de développement d’Afrique australe. Mais cette mission s’est retirée à l'été 2024 et les jihadistes ont regagné du terrain, d’où la demande du Mozambique d’une nouvelle enveloppe.
Les Européens remettent la main à la poche, mais avertissent qu'il s'agit de la dernière fois. Ils assortissent également cette enveloppe de conditions : l’aide financière serait interrompue si le matériel, les fonds et les troupes étaient détournés ou redéployés vers d’autres zones d’opération que le Mozambique, ou si devaient se produire des manquements aux droits de l’homme. Ces restrictions sont en grande partie l’œuvre de la Belgique, qui rappelle dans un communiqué sa condamnation de la présence des troupes rwandaises en République démocratique du Congo et de leur soutien à la rébellion du M23.
La Belgique a cependant choisi de ne pas mettre son veto, dans l’espoir de créer un précédent afin que la politique étrangère européenne prenne désormais ses décisions à la majorité.
Vingt millions d’euros seront de nouveau alloués aux forces de sécurité rwandaises par l’Union européenne. Cette aide couvre l'acquisition d'équipements individuels non létaux pour les troupes rwandaises déployées dans le Cabo Delgado et les coûts du transport entre le Rwanda et le Mozambique. La décision a été formellement approuvée ce lundi 18 novembre par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, en utilisant des fonds qui proviennent d’une enveloppe nommée Facilité européenne pour la paix, et dont les Vingt-Sept se servent surtout pour l’Ukraine. La décision était attendue, mais a provoqué des tensions entre Européens.
Une dernière aide financière de l'UE
En décembre 2021, les Européens avaient déjà mis sur la table vingt millions d’euros en soutien au déploiement de troupes et de policiers rwandais dans la province mozambicaine de Cabo Delgado – ainsi d’ailleurs que quinze millions d’euros pour la mission de la communauté de développement d’Afrique australe. Mais cette mission s’est retirée à l'été 2024 et les jihadistes ont regagné du terrain, d’où la demande du Mozambique d’une nouvelle enveloppe.
Les Européens remettent la main à la poche, mais avertissent qu'il s'agit de la dernière fois. Ils assortissent également cette enveloppe de conditions : l’aide financière serait interrompue si le matériel, les fonds et les troupes étaient détournés ou redéployés vers d’autres zones d’opération que le Mozambique, ou si devaient se produire des manquements aux droits de l’homme. Ces restrictions sont en grande partie l’œuvre de la Belgique, qui rappelle dans un communiqué sa condamnation de la présence des troupes rwandaises en République démocratique du Congo et de leur soutien à la rébellion du M23.
La Belgique a cependant choisi de ne pas mettre son veto, dans l’espoir de créer un précédent afin que la politique étrangère européenne prenne désormais ses décisions à la majorité.
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