Dans leur dernier rapport, publié vendredi 15 novembre, les rapporteurs des Nations unies pour les droits de l’Homme au Mozambique demandent la fin des violences et de la répression policière. Le document a été publié le jour d'une nouvelle journée de manifestations post-électorales, à l’appel du candidat malheureux à la présidentielle, Venâncio Mondlane. Depuis le début de la contestation, les experts de l’ONU estiment que la répression a fait au moins trente morts.
« La violation du droit à la vie - notamment d’un enfant -, les assassinats délibérés de manifestants désarmés et l’usage excessif de la force par la police […] sont très inquiétants », écrivent les rapporteurs de l’ONU. Le bilan qu’ils dressent s’élève au moins à 30 morts, 200 blessés et 300 arrestations, durant les 15 derniers jours de contestation.
Les rapporteurs demandent « aux autorités mozambicaines d’enquêter sur toutes les exécutions extrajudiciaires ».
la capitale Maputo a encore été le théâtre de manifestations vendredi 15 novembre au soir. Vers 21h (19h TU), des bruits de casseroles ont retenti dans les rues : c’est ainsi qu’à leurs fenêtres, les Mozambicains ont répondu à l’appel de Venâncio Mondlane qui, dans une vidéo postée sur Facebook, avait demandé « un grand final ». Car il s'agissait de la dernière journée de la quatrième phase de manifestations qu'il avait prévues.
Certaines marches se sont improvisées dans les quartiers périphériques de Maxaquene, Xiquelene ou encore Matola. Selon plusieurs sources sur place, sept personnes y auraient été abattues dans la nuit par la police.
Les arrestations se poursuivent, selon l’Ordre des avocats. L'organe estime avoir prêté assistance à près de 2 700 manifestants, depuis le 21 octobre.
Ferosa Zacarias, son président, dénonce des arrestations « illégales ». Selon lui, des mineurs sont toujours derrière les barreaux.
Manifestation d’enseignants
Quelques dizaines d’enseignants ont également manifesté, ce samedi 16 novembre, dans le centre de Maputo, répondant à l’appel de l’Association nationale des professeurs du Mozambique (Anapro). Au départ, il était question de réclamer le paiement de 22 mois d’heures supplémentaires, mais rapidement les enseignants ont scandé des slogans tels que « Sauvez le Mozambique » ou encore « Ne tuez pas notre peuple ».
La manifestation a été vite dispersée par la police qui a utilisé des gazes lacrymogènes et procédé à l’arrestation de cinq enseignants.
« La violation du droit à la vie - notamment d’un enfant -, les assassinats délibérés de manifestants désarmés et l’usage excessif de la force par la police […] sont très inquiétants », écrivent les rapporteurs de l’ONU. Le bilan qu’ils dressent s’élève au moins à 30 morts, 200 blessés et 300 arrestations, durant les 15 derniers jours de contestation.
Les rapporteurs demandent « aux autorités mozambicaines d’enquêter sur toutes les exécutions extrajudiciaires ».
la capitale Maputo a encore été le théâtre de manifestations vendredi 15 novembre au soir. Vers 21h (19h TU), des bruits de casseroles ont retenti dans les rues : c’est ainsi qu’à leurs fenêtres, les Mozambicains ont répondu à l’appel de Venâncio Mondlane qui, dans une vidéo postée sur Facebook, avait demandé « un grand final ». Car il s'agissait de la dernière journée de la quatrième phase de manifestations qu'il avait prévues.
Certaines marches se sont improvisées dans les quartiers périphériques de Maxaquene, Xiquelene ou encore Matola. Selon plusieurs sources sur place, sept personnes y auraient été abattues dans la nuit par la police.
Les arrestations se poursuivent, selon l’Ordre des avocats. L'organe estime avoir prêté assistance à près de 2 700 manifestants, depuis le 21 octobre.
Ferosa Zacarias, son président, dénonce des arrestations « illégales ». Selon lui, des mineurs sont toujours derrière les barreaux.
Manifestation d’enseignants
Quelques dizaines d’enseignants ont également manifesté, ce samedi 16 novembre, dans le centre de Maputo, répondant à l’appel de l’Association nationale des professeurs du Mozambique (Anapro). Au départ, il était question de réclamer le paiement de 22 mois d’heures supplémentaires, mais rapidement les enseignants ont scandé des slogans tels que « Sauvez le Mozambique » ou encore « Ne tuez pas notre peuple ».
La manifestation a été vite dispersée par la police qui a utilisé des gazes lacrymogènes et procédé à l’arrestation de cinq enseignants.
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