Russes et Ukrainiens ont déclaré chercher une solution "diplomatique" autour de la péninsule séparatiste de la Crimée dont Vladimir Poutine a défendu le droit d'être rattachée à la Russie, Kiev en appelant aux Etats-Unis pour faire cesser "l'agression".
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk se rendra cette semaine aux États-Unis pour chercher le soutien du président américain Barack Obama face à l'"agression russe" dans cette crise sans précédent depuis la fin de la guerre froide.
"C'est une visite très importante (...) Nous espérons pouvoir trouver des approches communes pour régler la situation en Crimée et arrêter l'agression" de la Russie dont les forces occupent depuis plus d'une semaine la péninsule de Crimée qui prévoit un référendum le 16 mars sur son rattachement à la Russie, a indiqué dimanche soir le chef de la diplomatie ukrainienne par intérim Andriï Dechtchitsa à la télévision 1+1.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont portés garants avec la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine quand cette ex-république soviétique avait renoncé à son arsenal nucléaire en 1994.
Le Premier ministre britannique David Cameron a pris l'initiative dimanche d'appeler Vladimir Poutine et l'a "exhorté à réduire la tension en Ukraine et à soutenir la formation d'un groupe de contact qui pourrait conduire à des discussions directes entre les gouvernements russe et ukrainien".
- "Aucun progrès" -
Les Occidentaux ont évoqué la semaine dernière la création d'un tel groupe, mais "aucun progrès" n'a été fait dans ce dossier, a reconnu la chancelière allemande Angela Merkel.
Londres a précisé que le président russe avait assuré à M. Cameron "vouloir trouver une solution diplomatique à la crise" et a déclaré qu'il parlerait avec son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov d'un "groupe de contact".
Lors d'entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel et M. Cameron, le président Poutine avait insisté sur le fait que les "mesures" prises par les autorités de Crimée respectaient le "droit international", alors que les Américains et Européens qualifient d'"illégale" l'initiative du Parlement local d'organiser le 16 mars un référendum pour le rattachement de la péninsule à la Russie.
M. Poutine a maintenu que les autorités pro-russes de Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes, étaient "légitimes", selon un communiqué du Kremlin.
Les forces russes consolident jour après jour leur position en Crimée, ce qui rend plus difficile la possibilité pour les autorités ukrainiennes de récupérer un jour le contrôle de la péninsule.
Sur le terrain, les 54 observateurs internationaux dépêchés par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été empêchés à trois reprises à entrer dans la péninsule de Crimée.
Des hommes armés en treillis ont pointé leurs armes vers le convoi puis ont tiré en l'air samedi près du poste de contrôle d'Armiansk.
L'émissaire de l'ONU Robert Serry avait de son côté forcé par des hommes armés à écourter son séjour en Crimée.
- Pulsions séparatistes dans l'Est -
La journée de dimanche a été marquée par des rassemblements pour le 200e anniversaire de Taras Chevtchenko, poète et symbole de l'indépendance ukrainienne face à l'oppression de l'empire russe y compris en Crimée. Mais les pro-russes ont également organisé de grands rassemblements en Crimée, ainsi qu'à Donetsk et à Lougansk (est)
A Kiev, des milliers d'Ukrainiens se sont rassemblés dans le parc Taras Chevtchenko avant de marcher vers le Maïdan, place qui a été pendant trois mois le théâtre d'un mouvement de contestation sévèrement réprimé par la police avec une centaine de morts, avant la chute du président Viktor Ianoukovitch et sa fuite en Russie.
Prenant la parole devant la foule, le Premier ministre Arseni Iatseniouk a prévenu "la Russie et son président" Vladimir Poutine: "C'est notre terre, nous n'en céderons pas un centimètre".
L'ex-ministre de la Défense Anatoli Gritsenko a estimé lundi que le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov devait "immédiatement" ordonner à l'armée de défendre l'Ukraine.
"Nous avons deux solutions: nous rendre à la Russie ou nous battre et défendre la pays contre l'agression", a-t-il écrit lundi dans son blog.
Les soldats ukrainiens en Crimée dont les unités sont encerclées par les forces russes ont pour l'instant ordre de "ne pas répondre aux provocations".
A Donetsk, dans l'est russophone et industriel du pays, près de 10.000 manifestants pro-russes se sont rassemblés dimanche signant une nouvelle démonstration de force et contraignant le leader pro-européen Vitali Klitschko et candidat à la présidentielle du 25 mai à annuler un meeting sur place.
A Lougansk, théâtre de heurts dimanche entre les partisans de Kiev et les pro-russes qui ont pris d'assaut l'administration régionale, des poursuites pour "tentative de prise de pouvoir" ont été lancées, a indiqué le parquet général.
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk se rendra cette semaine aux États-Unis pour chercher le soutien du président américain Barack Obama face à l'"agression russe" dans cette crise sans précédent depuis la fin de la guerre froide.
"C'est une visite très importante (...) Nous espérons pouvoir trouver des approches communes pour régler la situation en Crimée et arrêter l'agression" de la Russie dont les forces occupent depuis plus d'une semaine la péninsule de Crimée qui prévoit un référendum le 16 mars sur son rattachement à la Russie, a indiqué dimanche soir le chef de la diplomatie ukrainienne par intérim Andriï Dechtchitsa à la télévision 1+1.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont portés garants avec la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine quand cette ex-république soviétique avait renoncé à son arsenal nucléaire en 1994.
Le Premier ministre britannique David Cameron a pris l'initiative dimanche d'appeler Vladimir Poutine et l'a "exhorté à réduire la tension en Ukraine et à soutenir la formation d'un groupe de contact qui pourrait conduire à des discussions directes entre les gouvernements russe et ukrainien".
- "Aucun progrès" -
Les Occidentaux ont évoqué la semaine dernière la création d'un tel groupe, mais "aucun progrès" n'a été fait dans ce dossier, a reconnu la chancelière allemande Angela Merkel.
Londres a précisé que le président russe avait assuré à M. Cameron "vouloir trouver une solution diplomatique à la crise" et a déclaré qu'il parlerait avec son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov d'un "groupe de contact".
Lors d'entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel et M. Cameron, le président Poutine avait insisté sur le fait que les "mesures" prises par les autorités de Crimée respectaient le "droit international", alors que les Américains et Européens qualifient d'"illégale" l'initiative du Parlement local d'organiser le 16 mars un référendum pour le rattachement de la péninsule à la Russie.
M. Poutine a maintenu que les autorités pro-russes de Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes, étaient "légitimes", selon un communiqué du Kremlin.
Les forces russes consolident jour après jour leur position en Crimée, ce qui rend plus difficile la possibilité pour les autorités ukrainiennes de récupérer un jour le contrôle de la péninsule.
Sur le terrain, les 54 observateurs internationaux dépêchés par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été empêchés à trois reprises à entrer dans la péninsule de Crimée.
Des hommes armés en treillis ont pointé leurs armes vers le convoi puis ont tiré en l'air samedi près du poste de contrôle d'Armiansk.
L'émissaire de l'ONU Robert Serry avait de son côté forcé par des hommes armés à écourter son séjour en Crimée.
- Pulsions séparatistes dans l'Est -
La journée de dimanche a été marquée par des rassemblements pour le 200e anniversaire de Taras Chevtchenko, poète et symbole de l'indépendance ukrainienne face à l'oppression de l'empire russe y compris en Crimée. Mais les pro-russes ont également organisé de grands rassemblements en Crimée, ainsi qu'à Donetsk et à Lougansk (est)
A Kiev, des milliers d'Ukrainiens se sont rassemblés dans le parc Taras Chevtchenko avant de marcher vers le Maïdan, place qui a été pendant trois mois le théâtre d'un mouvement de contestation sévèrement réprimé par la police avec une centaine de morts, avant la chute du président Viktor Ianoukovitch et sa fuite en Russie.
Prenant la parole devant la foule, le Premier ministre Arseni Iatseniouk a prévenu "la Russie et son président" Vladimir Poutine: "C'est notre terre, nous n'en céderons pas un centimètre".
L'ex-ministre de la Défense Anatoli Gritsenko a estimé lundi que le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov devait "immédiatement" ordonner à l'armée de défendre l'Ukraine.
"Nous avons deux solutions: nous rendre à la Russie ou nous battre et défendre la pays contre l'agression", a-t-il écrit lundi dans son blog.
Les soldats ukrainiens en Crimée dont les unités sont encerclées par les forces russes ont pour l'instant ordre de "ne pas répondre aux provocations".
A Donetsk, dans l'est russophone et industriel du pays, près de 10.000 manifestants pro-russes se sont rassemblés dimanche signant une nouvelle démonstration de force et contraignant le leader pro-européen Vitali Klitschko et candidat à la présidentielle du 25 mai à annuler un meeting sur place.
A Lougansk, théâtre de heurts dimanche entre les partisans de Kiev et les pro-russes qui ont pris d'assaut l'administration régionale, des poursuites pour "tentative de prise de pouvoir" ont été lancées, a indiqué le parquet général.
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