Ce soir, les regards de toute l’Europe seront braqués sur la capitale française. Deux grandes équipes vont y croiser le fer, le Paris SG et le Barça. Une superbe affiche qui garantit un énorme spectacle, au regard des nombreuses stars qui vont y prendre part. Néanmoins, il y en a une, et pas des moindres, qui va devoir faire l’impasse sur ce prestigieux rendez-vous, en l’occurrence Zlatan Ibrahimovic. Le buteur des champions de France ne s’est finalement pas remis de la blessure au talon qu’il traine depuis une dizaine de jours. Une défection dont Laurent Blanc se serait bien passée. Mais, il va devoir faire avec, ou plutôt sans, et la question est de savoir si, privé de celui qui est à la fois son atout offensif numéro un et aussi son patron sur le terrain, le PSG a une quelconque chance de mettre à mal la redoutable formation catalane ?
Un Pari(s) perdu d’avance ?
Il n’y a pas d’autres vérités que celle du terrain. Il n’est donc pas trop utile de spéculer et s’avancer sur ce qui peut se passer tout à l’heure sur la pelouse du Parc. Le football faisant partie des jeux les plus imprévisibles, on ne peut même pas deviner la physionomie de ce que sera ce face à face entre les Franciliens et les Catalans. Toutefois, ce qui relève de la certitude c’est qu’avec Ibrahimovic, le champion de France aurait eu de bien meilleurs chances de réaliser un coup et s’offrir enfin le scalp d’un grand d’Europe. Un élément de ce calibre, quand il est en pleine possession de ses moyens ou même légèrement diminué, ne peut qu’élever le niveau global de sa formation. Il va donc sans dire qu’il va manquer à ses partenaires et qu’à contrario, ne pas avoir à l’affronter est une aubaine pour l’adversaire. Luis Enrique, l’entraineur blaugrana, a eu d’ailleurs l’honnêteté de le reconnaitre : « Le PSG est une très bonne équipe, mais c’est sûr que leur jeu est différent avec ou sans Ibrahimovic ».
Le fait que Paris est moins compétitif en l’absence de son géant scandinave n’est pas qu’une simple impression. Les chiffres sont là pour l’attester. Depuis l’arrivée du joueur en France, le PSG n’a remporté que 50% de ses matches sans lui (toutes compétitions confondues), contre 70% lorsqu’il était sur le terrain. Ce n’est pas une coïncidence. Ça ne peut tout simplement pas l’être lorsqu’on sait que le ratio de buts de l’ex-Milanais depuis 2012 est de 0.87 buts par match (110 réalisations en 114 rencontres disputées). Pour percer le verrou catalan, chose qu’aucune équipe n’est encore parvenu à faire cette saison, un buteur aussi efficace n’aurait certainement pas été de trop. D’autre part, il y a aussi les passes décisives qu’il peut délivrer ou alors la confiance qu’il procure à l’ensemble de ses coéquipiers de par sa simple présence sur le rectangle vert.
À moins de manquer complètement d’objectivité ou alors ne pas être un grand fan du personnage, l’on ne peut donc que reconnaitre que sans Ibra, le PSG est très mal placé pour signer l’exploit qu’il convoite tant depuis son retour dans la prestigieuse compétition. Le souvenir de ce revers à Chelsea en printemps dernier (0-2) alors que le Suédois était dans les tribunes ne peut que nous conforter dans cette idée. Mais, faut-il pour autant le condamner et décréter que cette partie est déjà jouée à l’avance ? Probablement pas. Il y a un peu plus de deux ans, il n’y aurait même pas eu de débat à ce sujet, mais aujourd’hui de nombreux facteurs invitent à croire qu’une confrontation entre Paris et le Barça ne dépend pas uniquement de la présence ou pas d’un joueur, aussi talentueux et aussi charismatique soit-il.
Un Pari(s) perdu d’avance ?
Il n’y a pas d’autres vérités que celle du terrain. Il n’est donc pas trop utile de spéculer et s’avancer sur ce qui peut se passer tout à l’heure sur la pelouse du Parc. Le football faisant partie des jeux les plus imprévisibles, on ne peut même pas deviner la physionomie de ce que sera ce face à face entre les Franciliens et les Catalans. Toutefois, ce qui relève de la certitude c’est qu’avec Ibrahimovic, le champion de France aurait eu de bien meilleurs chances de réaliser un coup et s’offrir enfin le scalp d’un grand d’Europe. Un élément de ce calibre, quand il est en pleine possession de ses moyens ou même légèrement diminué, ne peut qu’élever le niveau global de sa formation. Il va donc sans dire qu’il va manquer à ses partenaires et qu’à contrario, ne pas avoir à l’affronter est une aubaine pour l’adversaire. Luis Enrique, l’entraineur blaugrana, a eu d’ailleurs l’honnêteté de le reconnaitre : « Le PSG est une très bonne équipe, mais c’est sûr que leur jeu est différent avec ou sans Ibrahimovic ».
Le fait que Paris est moins compétitif en l’absence de son géant scandinave n’est pas qu’une simple impression. Les chiffres sont là pour l’attester. Depuis l’arrivée du joueur en France, le PSG n’a remporté que 50% de ses matches sans lui (toutes compétitions confondues), contre 70% lorsqu’il était sur le terrain. Ce n’est pas une coïncidence. Ça ne peut tout simplement pas l’être lorsqu’on sait que le ratio de buts de l’ex-Milanais depuis 2012 est de 0.87 buts par match (110 réalisations en 114 rencontres disputées). Pour percer le verrou catalan, chose qu’aucune équipe n’est encore parvenu à faire cette saison, un buteur aussi efficace n’aurait certainement pas été de trop. D’autre part, il y a aussi les passes décisives qu’il peut délivrer ou alors la confiance qu’il procure à l’ensemble de ses coéquipiers de par sa simple présence sur le rectangle vert.
À moins de manquer complètement d’objectivité ou alors ne pas être un grand fan du personnage, l’on ne peut donc que reconnaitre que sans Ibra, le PSG est très mal placé pour signer l’exploit qu’il convoite tant depuis son retour dans la prestigieuse compétition. Le souvenir de ce revers à Chelsea en printemps dernier (0-2) alors que le Suédois était dans les tribunes ne peut que nous conforter dans cette idée. Mais, faut-il pour autant le condamner et décréter que cette partie est déjà jouée à l’avance ? Probablement pas. Il y a un peu plus de deux ans, il n’y aurait même pas eu de débat à ce sujet, mais aujourd’hui de nombreux facteurs invitent à croire qu’une confrontation entre Paris et le Barça ne dépend pas uniquement de la présence ou pas d’un joueur, aussi talentueux et aussi charismatique soit-il.
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