La Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) résume la situation économique et financière de 2008 et des perspectives pour 2009. Sur le plan mondial elle indique que le Produit mondial brut (PMB) n’a augmenté que de 3,4% en 2008 et devrait baisser de 1,3% en 2009 alors que la croissance économqie était de 5,2% en 2007. Toutefois, elle souligne que la crise actuelle touche particulièrement les pays avancés, avec un taux de croissance global projeté en repli de 3,8% en 2009.
Pour le Sénégal, la direction soutient que la situation économique et financière est marquée en 2008 par la hausse des prix à la consommation d’environ 6% pour la deuxième année consécutive, imputable notamment, aux prix des produits alimentaires et énergétiques de janvier à août 2008.
Du côté de l’offre, la mise en œuvre de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) conjuguée aux bonnes conditions climatiques, a favorisé les performances du sous secteur de l’agriculture. Quant au secteur secondaire, il a été affecté par les retards de paiement de l’Etat vis-à-vis du secteur privé et les difficultés des ICS informe la DPEE.
S’agissant du secteur tertiaire, il a enregistré un ralentissement en raison notamment, de la baisse des activités immobilières et du ralentissement du sous secteur des « transports et télécommunications ». Les difficultés de ces deux secteurs se sont amplifiées au dernier trimestre de 2008. Au total, le taux de croissance réelle du PIB est estimé à 2,5% contre 4,7% en 2007. Par contre, le PIB non agricole a progressé de 1,3% contre 6,2% en 2007 informe cette direction dirigée par Sogué Diarisso.
Cependant en 2009, les effets de la crise vont continuer à se ressentir au niveau mondial à travers une baisse prévue des transferts des émigrés, de l’aide publique au développement, des Investissements Directs Etrangers (IDE) et des recettes d’exportations, notamment celles liées au tourisme. C’est «les effets de second tour de la crise économique et financière» selon la DPEE. Globalement, le taux de croissance réelle du PIB est attendu à 1,5% en 2009, contre 2,5% en 2008.
Toutefois, précisent les prévisionnistes, la réalisation de ce taux de croissance repose sur l’hypothèse d’une bonne tenue du sous secteur agricole qui pourrait enregistrer un taux de croissance de 8,1%. Alors que le PIB non agricole est projeté à 1%, contre 1,2% en 2008. Ils expliquent cette poursuite du ralentissement de l’activité économique par les contreperformances au niveau du secteur secondaire (-3,5%) et dans les sous-secteurs de la pêche (-10,4%) et de l’élevage (-5,1%), atténuées par le secteur tertiaire (3%), à la faveur du dynamisme du sous secteur des télécommunications et du sous secteur agricole (+8,1%).
Pour le Sénégal, la direction soutient que la situation économique et financière est marquée en 2008 par la hausse des prix à la consommation d’environ 6% pour la deuxième année consécutive, imputable notamment, aux prix des produits alimentaires et énergétiques de janvier à août 2008.
Du côté de l’offre, la mise en œuvre de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) conjuguée aux bonnes conditions climatiques, a favorisé les performances du sous secteur de l’agriculture. Quant au secteur secondaire, il a été affecté par les retards de paiement de l’Etat vis-à-vis du secteur privé et les difficultés des ICS informe la DPEE.
S’agissant du secteur tertiaire, il a enregistré un ralentissement en raison notamment, de la baisse des activités immobilières et du ralentissement du sous secteur des « transports et télécommunications ». Les difficultés de ces deux secteurs se sont amplifiées au dernier trimestre de 2008. Au total, le taux de croissance réelle du PIB est estimé à 2,5% contre 4,7% en 2007. Par contre, le PIB non agricole a progressé de 1,3% contre 6,2% en 2007 informe cette direction dirigée par Sogué Diarisso.
Cependant en 2009, les effets de la crise vont continuer à se ressentir au niveau mondial à travers une baisse prévue des transferts des émigrés, de l’aide publique au développement, des Investissements Directs Etrangers (IDE) et des recettes d’exportations, notamment celles liées au tourisme. C’est «les effets de second tour de la crise économique et financière» selon la DPEE. Globalement, le taux de croissance réelle du PIB est attendu à 1,5% en 2009, contre 2,5% en 2008.
Toutefois, précisent les prévisionnistes, la réalisation de ce taux de croissance repose sur l’hypothèse d’une bonne tenue du sous secteur agricole qui pourrait enregistrer un taux de croissance de 8,1%. Alors que le PIB non agricole est projeté à 1%, contre 1,2% en 2008. Ils expliquent cette poursuite du ralentissement de l’activité économique par les contreperformances au niveau du secteur secondaire (-3,5%) et dans les sous-secteurs de la pêche (-10,4%) et de l’élevage (-5,1%), atténuées par le secteur tertiaire (3%), à la faveur du dynamisme du sous secteur des télécommunications et du sous secteur agricole (+8,1%).
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