À compter du 1er mai prochain, la Douane sénégalaise exigera la production d'une Déclaration Préalable d'Importation (DPI) pour toute importation d'une valeur égale ou supérieure à 500 000 FCFA. Cette mesure a été annoncée hier mercredi, par le Directeur général de la Douane, Mbaye Ndiaye. Selon ce dernier, cela s'inscrit dans une démarche de modernisation des procédures douanières visant à garantir la conformité des importations avec les politiques publiques en matière de commerce et d'importation.
La DPI, instaurée depuis 1991, mais jusqu'à présent peu observée par les opérateurs économiques, devient ainsi un élément indispensable pour assurer la transparence et la fiabilité des transactions commerciales. Elle devra être établie sur la base de la facture (proforma ou commerciale) ou du bon de commande, et produite via le système électronique Obus du GIE Gainde 2000. Les opérations relevant de l'Inspection à Destination (IAD) seront quant à elles traitées par la Direction du renseignement, de l'analyse du risque et de la valeur (DRAV) à travers le système Gaindé.
Il est à noter que cette nouvelle réglementation ne s'applique pas aux objets et des effets personnels, aux privilèges diplomatiques, aux opérations à caractère sociales ou humanitaires, ni aux véhicules d'occasion, rapporte L'Observateur.
À en croire le journal, le non-respect de cette obligation de production de DPI sera sanctionné conformément aux dispositions du Code des Douanes. Les autorités douanières espèrent que cette mesure contribuera à optimiser les recettes, étant donné que moins de 5 % des opérateurs produisaient jusqu'ici la DPI. Associée à d'autres mesures telles que la digitalisation, cette initiative devrait renforcer l'efficacité et la performance des services douaniers.
En résumé, l'introduction de la DPI obligatoire pour les importations de valeur élevée représente une avancée majeure dans la modernisation des procédures douanières au Sénégal, tout en renforçant le contrôle et la transparence des échanges commerciaux dans le pays.
La DPI, instaurée depuis 1991, mais jusqu'à présent peu observée par les opérateurs économiques, devient ainsi un élément indispensable pour assurer la transparence et la fiabilité des transactions commerciales. Elle devra être établie sur la base de la facture (proforma ou commerciale) ou du bon de commande, et produite via le système électronique Obus du GIE Gainde 2000. Les opérations relevant de l'Inspection à Destination (IAD) seront quant à elles traitées par la Direction du renseignement, de l'analyse du risque et de la valeur (DRAV) à travers le système Gaindé.
Il est à noter que cette nouvelle réglementation ne s'applique pas aux objets et des effets personnels, aux privilèges diplomatiques, aux opérations à caractère sociales ou humanitaires, ni aux véhicules d'occasion, rapporte L'Observateur.
À en croire le journal, le non-respect de cette obligation de production de DPI sera sanctionné conformément aux dispositions du Code des Douanes. Les autorités douanières espèrent que cette mesure contribuera à optimiser les recettes, étant donné que moins de 5 % des opérateurs produisaient jusqu'ici la DPI. Associée à d'autres mesures telles que la digitalisation, cette initiative devrait renforcer l'efficacité et la performance des services douaniers.
En résumé, l'introduction de la DPI obligatoire pour les importations de valeur élevée représente une avancée majeure dans la modernisation des procédures douanières au Sénégal, tout en renforçant le contrôle et la transparence des échanges commerciaux dans le pays.
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