La France pourrait, de concert avec les États-Unis, intervenir en Syrie s'il est prouvé que Damas utilise des armes chimiques, a déclaré le général François Lecointre, chef d'État-major des armées, dans une interview à la radio Europe 1.
«Évidemment, ça se ferait sans doute en lien avec les Américains», a-t-il souligné. «Il y a la marque d'une solidarité avec un allié stratégique essentiel pour la France, et une même vision des choses quant à la situation en Syrie et le dépassement de ces lignes rouges [par les dirigeants syriens]», a ajouté le militaire, sans pour autant donner de détails. «La France a la possibilité de faire les choses en autonomie», a cependant fait remarquer le responsable, selon lequel seul le Président, qui est le chef des armées, peut révéler les détails d'une telle opération.
«Le président Macron n'aurait pas fait ce type de déclaration s'il ne savait pas que nous en avons les moyens», a-t-il indiqué, en référence aux propos d'Emmanuel Macron selon lesquels il y aurait une riposte immédiate de la France en Syrie si la ligne rouge d'utilisation d'armes chimiques était franchie.
Pour l'instant, Paris n'a pas de confirmation absolue d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, selon des sources officielles. Cependant, il a initié la création d'un «partenariat international contre l'impunité lors de l'utilisation d'armes chimiques», une initiative qui préoccupe beaucoup la Russie. Moscou estime que ce nouveau format sape les dispositions essentielles de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
«Évidemment, ça se ferait sans doute en lien avec les Américains», a-t-il souligné. «Il y a la marque d'une solidarité avec un allié stratégique essentiel pour la France, et une même vision des choses quant à la situation en Syrie et le dépassement de ces lignes rouges [par les dirigeants syriens]», a ajouté le militaire, sans pour autant donner de détails. «La France a la possibilité de faire les choses en autonomie», a cependant fait remarquer le responsable, selon lequel seul le Président, qui est le chef des armées, peut révéler les détails d'une telle opération.
«Le président Macron n'aurait pas fait ce type de déclaration s'il ne savait pas que nous en avons les moyens», a-t-il indiqué, en référence aux propos d'Emmanuel Macron selon lesquels il y aurait une riposte immédiate de la France en Syrie si la ligne rouge d'utilisation d'armes chimiques était franchie.
Pour l'instant, Paris n'a pas de confirmation absolue d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, selon des sources officielles. Cependant, il a initié la création d'un «partenariat international contre l'impunité lors de l'utilisation d'armes chimiques», une initiative qui préoccupe beaucoup la Russie. Moscou estime que ce nouveau format sape les dispositions essentielles de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
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