La Guinée-Bissau vient d’annoncer mardi soir qu’elle ne reconnaît plus la « République sahraouie » annoncée par le Front Polisario. Un virage à 180 degrés.
L'Union afri¬caine (UA) et Rabat constatent, presque au même moment, des orientations allant dans le sens qu’ils souhaitent à Bissau. Aujourd’hui, la période d’après-élections (juillet 2009) est dans un calme rassurant dans ce pays. Le Conseil de paix et de sé¬cu¬ri¬té (CPS) de la Commission de l'Union africaine (UA), l’a constaté mardi et s’en est fé¬li¬ci¬té. Le Conseil a pris note des mesures prises par les nouvelles au¬to¬ri¬tés de Gui¬née-​Bis¬sau concernant la bonne gouvernance, la lutte contre l'im¬pu¬ni¬té et le trafic de drogue, l'or¬ga¬ni¬sa¬tion de la conférence sur la ré¬con¬ci¬lia¬tion na¬tio¬nale et la créa¬tion de conditions propices au ré¬ta¬blis¬se¬ment d'une paix durable, de la sé¬cu¬ri¬té et de la sta¬bi¬li¬té politique dans le pays. Il a toutefois exhorté les au¬to¬ri¬tés à poursuivre leurs engage¬ments.
Sur le plan extérieur, la Guinée Bissau vient de retirer sa reconnaissance à la RASD et d’annoncer son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara. C’est El Haj Dahaba, Conseiller spécial du président bissau-guinéen qui l’a annoncé en marge d’une visite à Rabat. Cette réaction fait suite aux entretiens à Rabat entre ce dernier et Taib Fassi Fehri, Ministre marocain des Affaires étrangères. Ainsi, Rabat engrange de nouveaux points dans une position approuvée par la plupart des capitales influentes, dont Londres, Paris et Washington, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
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