Depuis 2019, les paramilitaires russes de Wagner sont officiellement présents en Libye. Ils étaient plusieurs milliers selon l'ONU mais leur nombre a été revu à la baisse, guerre en Ukraine oblige.
Ces forces russes avaient prêté main forte à Khalifa Haftar, le maréchal qui contrôle l'est de la Libye, durant son opération ratée, pour étendre son contrôle sur la capitale Tripoli. En 2020, les paramilitaires russes se sont déployés dans plusieurs sites stratégiques, à l'est et dans le sud libyen, dans des bases militaires et navales et des terminaux pétroliers.
Après la mort d'Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, en août dernier, Yevkurov, le vice-ministre russe de la Défense a été dépêché à l'Est libyen. Il y est resté une semaine à restructurer Wagner et a rassuré le maréchal Haftar quant au soutien du Kremlin.
Dans le nouveau dispositif russe en cours de formation pour l’Afrique, la Libye devient l'axe central pour baser le contingent africain de Moscou. Une force qui prendra le relais des Wagner afin d’agir militairement en Afrique.
Ned Price, le porte-parole du secrétariat d’état américain, a d'ailleurs dans des déclarations récentes, accusé Moscou de vouloir utiliser la Libye comme « base essentielle pour le déploiement de son contingent africain » qui doit absorber les Wagner dans ses rangs.
Si l'on en croit l'Institut américain d'étude de guerre, le continent africain concentre actuellement l'intérêt de Moscou. Et c'est dans le but de concurrencer les États-Unis et leurs alliés européens de l'Otan en Afrique. Une concurrence qui s'est accentuée avec la guerre en Ukraine.
Les États-Unis craignent que la Russie accède à l'eau chaude de la Méditerranée. En ayant une base navale en Libye, Moscou sera à quelques centaines de km des côtes européennes et elle pourrait espionner des pays de l'Otan, note l'Institut américain.
Enfin, le contingent africain de la Russie sera directement placé cette fois-ci sous la responsabilité du ministère de la Défense et du service du renseignement. Selon plusieurs observateurs, la Russie officialise aujourd'hui sa présence militaire en Afrique tout en défiant les États-Unis et l'Otan.
Ces forces russes avaient prêté main forte à Khalifa Haftar, le maréchal qui contrôle l'est de la Libye, durant son opération ratée, pour étendre son contrôle sur la capitale Tripoli. En 2020, les paramilitaires russes se sont déployés dans plusieurs sites stratégiques, à l'est et dans le sud libyen, dans des bases militaires et navales et des terminaux pétroliers.
Après la mort d'Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, en août dernier, Yevkurov, le vice-ministre russe de la Défense a été dépêché à l'Est libyen. Il y est resté une semaine à restructurer Wagner et a rassuré le maréchal Haftar quant au soutien du Kremlin.
Dans le nouveau dispositif russe en cours de formation pour l’Afrique, la Libye devient l'axe central pour baser le contingent africain de Moscou. Une force qui prendra le relais des Wagner afin d’agir militairement en Afrique.
Ned Price, le porte-parole du secrétariat d’état américain, a d'ailleurs dans des déclarations récentes, accusé Moscou de vouloir utiliser la Libye comme « base essentielle pour le déploiement de son contingent africain » qui doit absorber les Wagner dans ses rangs.
Si l'on en croit l'Institut américain d'étude de guerre, le continent africain concentre actuellement l'intérêt de Moscou. Et c'est dans le but de concurrencer les États-Unis et leurs alliés européens de l'Otan en Afrique. Une concurrence qui s'est accentuée avec la guerre en Ukraine.
Les États-Unis craignent que la Russie accède à l'eau chaude de la Méditerranée. En ayant une base navale en Libye, Moscou sera à quelques centaines de km des côtes européennes et elle pourrait espionner des pays de l'Otan, note l'Institut américain.
Enfin, le contingent africain de la Russie sera directement placé cette fois-ci sous la responsabilité du ministère de la Défense et du service du renseignement. Selon plusieurs observateurs, la Russie officialise aujourd'hui sa présence militaire en Afrique tout en défiant les États-Unis et l'Otan.
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