Mohamed Ould Gazouani s'est dit « profondément reconnaissant » mais aussi « conscient de l'ampleur des responsabilités » : le chef de l'État mauritanien vient de prendre la présidence de l’Union africaine (UA).
Cette annonce survient après de longs mois d’incertitude dus au clivage opposant l’Algérie et le Maroc. Les deux pays s'étaient déclarés candidats et leur rivalité avait créé un blocage pendant plus d’un an. Vue comme un « candidat neutre », la Mauritanie avait été approchée pour postuler et débloquer la situation.
Après de longues hésitations, notamment en raison de la présidentielle prévue dans le pays en juin 2024, Nouakchott a fini par accepter.
Cette solution de compromis était nécessaire, selon Mohamed Salem Mouloud, ancien haut fonctionnaire des affaires étrangères mauritaniennes : « Je pense que la constante de la politique mauritanienne de jouer un rôle actif dans la politique africaine a pris le dessus. La Mauritanie a de bonnes relations en Afrique avec tous les pays africains. C’est un exemple de stabilité, la lutte ici contre le terrorisme, cette absence de déstabilisations politiques, tout ça fait que la Mauritanie est un bon candidat. »
Le mandat de la Mauritanie ne sera pas de tout repos. Le continent est traversé par de nombreuses crises, que ce soit la guerre civile soudanaise, les violences à la frontière RDC-Rwanda, les tensions Éthiopie-Somalie, la décision du Niger, du Mali et du Burkina Faso de quitter la Cédéao, ou encore la crise politique au Sénégal, pays voisin.
Cette annonce survient après de longs mois d’incertitude dus au clivage opposant l’Algérie et le Maroc. Les deux pays s'étaient déclarés candidats et leur rivalité avait créé un blocage pendant plus d’un an. Vue comme un « candidat neutre », la Mauritanie avait été approchée pour postuler et débloquer la situation.
Après de longues hésitations, notamment en raison de la présidentielle prévue dans le pays en juin 2024, Nouakchott a fini par accepter.
Cette solution de compromis était nécessaire, selon Mohamed Salem Mouloud, ancien haut fonctionnaire des affaires étrangères mauritaniennes : « Je pense que la constante de la politique mauritanienne de jouer un rôle actif dans la politique africaine a pris le dessus. La Mauritanie a de bonnes relations en Afrique avec tous les pays africains. C’est un exemple de stabilité, la lutte ici contre le terrorisme, cette absence de déstabilisations politiques, tout ça fait que la Mauritanie est un bon candidat. »
Le mandat de la Mauritanie ne sera pas de tout repos. Le continent est traversé par de nombreuses crises, que ce soit la guerre civile soudanaise, les violences à la frontière RDC-Rwanda, les tensions Éthiopie-Somalie, la décision du Niger, du Mali et du Burkina Faso de quitter la Cédéao, ou encore la crise politique au Sénégal, pays voisin.
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