Selon un rapport publié par le ministère des Finances et du Budget intitulé « Impact de la Covid-19 sur la SFD », tous les SFD se sont sentis affectés par la crise sanitaire mais de manière différenciée selon le type d’activités. Les effets ont été plus importants du côté de l’octroi de crédits et de la collecte de dépôts.
Au niveau de la production de crédit, 80 % des institutions déclarent avoir été significativement affectées au moment où 20 % d’entre elles se sentent faiblement impactées. Pour la collecte des dépôts, 60 % des SFD ont vu le dynamisme de l’épargne négativement affecté selon les modalités « Elevé » (45 %) et « Très élevé » (15 %) tandis que 32 % disent être faiblement touchés et 8 % n’ont senti aucun effet sur leur activité.
Au niveau du transfert d’argent, les effets négatifs de la pandémie ont été notés selon les modalités « Elevé » et « Très élevé » auprès de 45 % des SFD. Parallèlement, 36 % des institutions disent que les opérations de transfert d’argent n’ont pas été sensibles à l’avènement de la pandémie.
Commerce, restauration et hôtellerie, les secteurs défaillants
Le commerce, la restauration et l’hôtellerie sont désignés par les SFD comme étant les activités les plus défaillantes pour le remboursement de leurs crédits. En effet, 82 % des répondants déclarent avoir enregistré des difficultés pour recouvrer les sommes injectées auprès des agents économiques évoluant dans ces sous-secteurs.
En deuxième position viennent les activités de transport et assimilées pour lesquelles 62 % des SFD sont confrontés à des impayés. Troisième sur la liste des secteurs ayant des problèmes de remboursement, le secteur agricole est visé par 59 % des SFD interrogés. Les secteurs secondaire, du BTP et de l’énergie ont été quasiment épargnés par le défaut de remboursement.
Selon le rapport du ministère des Finances et du Budget, en application de la mesure de l’autorité monétaire relative aux possibilités d’accorder des reports d’échéances, trois bénéficiaires de crédit sur quatre ont eu à en faire la demande auprès des SFD, avec des taux de satisfaction qui varient selon le type d’activités. Le taux élevé de mise en œuvre de la mesure a fait porter les crédits immobilisés à 112,4 milliards FCFA au 3ème trimestre de 2020, soit 4,3 fois plus que son niveau enregistré au trimestre précédent.
Cette hausse s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année où le montant total de ce type de crédit s’est établi à 129,5 milliards FCFA. En conséquence, le montant brut des créances en souffrance est passé de 145,2 milliards FCFA à fin 2019 à un pic de 268,4 milliards FCFA au 3ème trimestre 2020, avant de redescendre à 229 milliards FCFA à fin 2020. Ce qui traduit une forte dégradation du portefeuille des SFD en 2020.
Ainsi, en relation avec le niveau de défaillance, le secteur « commerce, hôtels, et restaurants » a été le plus demandeur de reports d’échéances (84 % des institutions interrogées) sollicités par les acteurs. Il est suivi par les activités de « transports, entrepôts et communication » dont les demandes ont concerné 70 % des institutions interrogées. Pour un peu moins de la moitié, les SFD ont été également sollicités par les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs pour bénéficier d’un renvoi d’échéances.
Le reste des acteurs économiques, du fait du niveau faible d’exposition à la pandémie, ont eu à réclamer de faveurs vis-à-vis des SFD dans des proportions allant de 2 % (énergie) à 28 % (assurances et services connexes), rapporte Le Témoin.
Au niveau de la production de crédit, 80 % des institutions déclarent avoir été significativement affectées au moment où 20 % d’entre elles se sentent faiblement impactées. Pour la collecte des dépôts, 60 % des SFD ont vu le dynamisme de l’épargne négativement affecté selon les modalités « Elevé » (45 %) et « Très élevé » (15 %) tandis que 32 % disent être faiblement touchés et 8 % n’ont senti aucun effet sur leur activité.
Au niveau du transfert d’argent, les effets négatifs de la pandémie ont été notés selon les modalités « Elevé » et « Très élevé » auprès de 45 % des SFD. Parallèlement, 36 % des institutions disent que les opérations de transfert d’argent n’ont pas été sensibles à l’avènement de la pandémie.
Commerce, restauration et hôtellerie, les secteurs défaillants
Le commerce, la restauration et l’hôtellerie sont désignés par les SFD comme étant les activités les plus défaillantes pour le remboursement de leurs crédits. En effet, 82 % des répondants déclarent avoir enregistré des difficultés pour recouvrer les sommes injectées auprès des agents économiques évoluant dans ces sous-secteurs.
En deuxième position viennent les activités de transport et assimilées pour lesquelles 62 % des SFD sont confrontés à des impayés. Troisième sur la liste des secteurs ayant des problèmes de remboursement, le secteur agricole est visé par 59 % des SFD interrogés. Les secteurs secondaire, du BTP et de l’énergie ont été quasiment épargnés par le défaut de remboursement.
Selon le rapport du ministère des Finances et du Budget, en application de la mesure de l’autorité monétaire relative aux possibilités d’accorder des reports d’échéances, trois bénéficiaires de crédit sur quatre ont eu à en faire la demande auprès des SFD, avec des taux de satisfaction qui varient selon le type d’activités. Le taux élevé de mise en œuvre de la mesure a fait porter les crédits immobilisés à 112,4 milliards FCFA au 3ème trimestre de 2020, soit 4,3 fois plus que son niveau enregistré au trimestre précédent.
Cette hausse s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année où le montant total de ce type de crédit s’est établi à 129,5 milliards FCFA. En conséquence, le montant brut des créances en souffrance est passé de 145,2 milliards FCFA à fin 2019 à un pic de 268,4 milliards FCFA au 3ème trimestre 2020, avant de redescendre à 229 milliards FCFA à fin 2020. Ce qui traduit une forte dégradation du portefeuille des SFD en 2020.
Ainsi, en relation avec le niveau de défaillance, le secteur « commerce, hôtels, et restaurants » a été le plus demandeur de reports d’échéances (84 % des institutions interrogées) sollicités par les acteurs. Il est suivi par les activités de « transports, entrepôts et communication » dont les demandes ont concerné 70 % des institutions interrogées. Pour un peu moins de la moitié, les SFD ont été également sollicités par les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs pour bénéficier d’un renvoi d’échéances.
Le reste des acteurs économiques, du fait du niveau faible d’exposition à la pandémie, ont eu à réclamer de faveurs vis-à-vis des SFD dans des proportions allant de 2 % (énergie) à 28 % (assurances et services connexes), rapporte Le Témoin.
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