Fallou Gaye, conseiller spécial en agriculture du Premier ministre du Sénégal a soutenu que la base de notre agriculture, c’est d’abord l’agriculture familiale. Il se prononçait, ce samedi à l’occasion de la deuxième Conférence continentale sur les systèmes alimentaires africains et les ODD tenu à Saly (Mbour).
« Nous utilisons évidement les engrais industriels. Mais pour l’instant nous essayons de promouvoir autant que possible, partout où cela est possible l’agro-écologie. La base de notre agriculture c’est d’abord l’agriculture familiale. Plus de 90% de nos exploitations, ce sont des exploitations familiales. Et l’enjeu à ce niveau, c’est la stabilité sociale de notre pays, la stabilité politique, et donc pour rien au monde le gouvernement ne mènera une politique qui détruit. Le système alimentaire progresse de façon plus significative. C’est le système des exploitations familiales », soutient-il.
Pour le conseiller spécial en agriculture, « le système alimentaire en Afrique est la première préoccupation des gouvernants. Au niveau d'AFSA, vous parlez de souveraineté alimentaire et que nous au niveau du Sénégal, le concept que nous utilisons, c’est la sécurité alimentaire qui comporte quatre dimensions : nous avons la dimension de disponibilité d’aliments, la deuxième dimension, c’est l’accessibilité. Il faut que le produit soit accessible physiquement, par la disponibilité d’infrastructures de transport, de stockage, etc., mais aussi l’accessibilité économique. Il y a aussi la stabilité du système ».
Selon lui, « pour améliorer la sécurité alimentaire, nous devons nous appuyer fortement sur l’exploitation familiale. Mais nous ne devons pas aussi exclure les agrobusiness. Ce que nous essayons, c’est d’organiser une coopération entre les deux systèmes où on pourra avoir un système gagnant-gagnant. Les deux systèmes coexistent. Mais la condition, c’est que l’exploitation familiale s’épanouisse dans ce système. C’est la condition que le gouvernement pose ».
« Nous utilisons évidement les engrais industriels. Mais pour l’instant nous essayons de promouvoir autant que possible, partout où cela est possible l’agro-écologie. La base de notre agriculture c’est d’abord l’agriculture familiale. Plus de 90% de nos exploitations, ce sont des exploitations familiales. Et l’enjeu à ce niveau, c’est la stabilité sociale de notre pays, la stabilité politique, et donc pour rien au monde le gouvernement ne mènera une politique qui détruit. Le système alimentaire progresse de façon plus significative. C’est le système des exploitations familiales », soutient-il.
Pour le conseiller spécial en agriculture, « le système alimentaire en Afrique est la première préoccupation des gouvernants. Au niveau d'AFSA, vous parlez de souveraineté alimentaire et que nous au niveau du Sénégal, le concept que nous utilisons, c’est la sécurité alimentaire qui comporte quatre dimensions : nous avons la dimension de disponibilité d’aliments, la deuxième dimension, c’est l’accessibilité. Il faut que le produit soit accessible physiquement, par la disponibilité d’infrastructures de transport, de stockage, etc., mais aussi l’accessibilité économique. Il y a aussi la stabilité du système ».
Selon lui, « pour améliorer la sécurité alimentaire, nous devons nous appuyer fortement sur l’exploitation familiale. Mais nous ne devons pas aussi exclure les agrobusiness. Ce que nous essayons, c’est d’organiser une coopération entre les deux systèmes où on pourra avoir un système gagnant-gagnant. Les deux systèmes coexistent. Mais la condition, c’est que l’exploitation familiale s’épanouisse dans ce système. C’est la condition que le gouvernement pose ».
Autres articles
-
Sénégal : le rapport 2024 de la CNUCED met en lumière les défis de la dette, la dépendance aux matières premières ...
-
Coût de la vie et surplus pétrolier : la Banque mondiale dévoile ses prévisions jusqu'en 2026
-
Sécheresse : les femmes produisent 80 % de l’alimentation dans les pays en développement mais possèdent moins de 20 % des terres (ONU)
-
Déficit budgétaire du Sénégal : les stratégies du gouvernement pour remonter la pente, selon Abdourahmane Sarr
-
Croissance du secteur bancaire et de la microfinance : une progression de 8,8% saluée par le ministère des Finances