Le village mondial se dépeuple des économies enfermées dans le carcan d’espaces socio-économiques trop étroits. Il faut dès lors s’intégrer. Nos pays sont appelés à élargir leurs horizons dans leur quête du développement. Les avantages d’une telle démarche sont de plusieurs ordres, passant par la réduction des coûts unitaires grâce aux économies d’échelle, par un niveau accru de spécialisation et de concurrence économique, par l’accès à la technologie et par un meilleur partage des idées et des expériences à tous les niveaux de l’activité socio-économique.
La seule variable déterminante au développement économique qui tienne c’est multiplier et faciliter les liens avec d’autres pays de la région ou du monde. Le sentiment de déconnexion qui règne dans nos pays nous invite à rechercher de nouvelles formes de communauté aptes à relever le défi du développement dans un monde en mutation accélérée. La désillusion par rapport à l’État-nation comme agent de développement sur le plan national et à la méfiance vis-à-vis d’une politique d’insertion à outrance dans les courants économiques et politiques mondiaux sur lesquels ils n’ont aucune prise, élément d’une stratégie multidimensionnelle et accélérée de décloisonnement aux plans régional et international milite pour l’intégration.
Cependant, quelle intégration ?
Face à l’échec des mécanismes d’échanges préférentiels institués jusque là pour stimuler les échanges, il urge de trouver de nouvelles formules beaucoup moins difficiles d’application : la langue ? Nous postulons à l’émergence de solidarités nouvelles, fondées non plus sur une proximité géographique mais sur une communauté de langues. Tous les espaces linguistiques (arabophones, lusophones, hispanophones) sont en train de se structurer économiquement pour mieux s’intégrer au monde.
L’espace économique francophone s’oriente vers cette voie puisque l’OIF devra proposer, lors du XVème Sommet de Dakar, une stratégie économique, ayant à l’esprit que la langue française doit également être un outil au service de l’économie. Cet espace au poids économique non négligeable représente 16% du PIB mondial, avec un taux de croissance moyen de 7%.
Ainsi la Francophonie intégrée peut produire des plus-values sur les capitaux engagés, permettre des investissements plus importants et inciter les industries à se réinstaller. De même, elle peut pousser les gouvernements à entreprendre des réformes, accroître le pouvoir de négociation, renforcer la coopération et améliorer la sécurité. Toutefois, ces avantages ne sont ni systématiques ni nécessairement substantiels. Les mécanismes d’intégration doivent être considérés comme des moyens d’améliorer le bien-être dans les pays qui en font partie, et non comme une fin en soi.
Dans un contexte d’autodétermination des peuples et des économies dans un monde de concurrence, la Francophonie offre un pouvoir de négociation. En s’unissant dans le cadre de mécanismes d’intégration économique, les pays membres peuvent renforcer leur pouvoir de négociation économique sur la scène internationale, ce qui est particulièrement avantageux pour les petits pays qui prennent part à des négociations commerciales internationales. Cette intégration aide à agrandir les marchés, à encourager une plus grande compétition et à améliorer la position politique dans différents programmes de développement.
Cette intégration assure aussi une mobilité des facteurs qui manque encore à être assez libéralisée dans les communautés économiques régionales. Toutefois, cette intégration ne pourra être réussie qu’à condition de défendre et promouvoir au sein de la communauté francophone tous les progressismes économiques, sociaux et culturels reposant sur des valeurs de solidarité, d’échange et de réforme sur des questions économiques, sociales et culturelles.
Mais aussi elle doit se reconnaître dans une vision de l’immigration positive, dynamique, intégrée et plurielle.
Elle doit enfin s’infuser dans la mise en valeur des langues maternelles, l’appropriation du savoir, la quête de la qualité de l’éducation et de la formation, la promotion des langues nationales, l’enracinement culturel, et le développement de l’environnement lettré.
La langue française est non seulement un élément important de l’intégration, mais également un patrimoine commun partagé.
À l’heure du village global, la réalité du foisonnement culturel offre un potentiel de richesse économique, un levier puissant pour autant qu’on en soit conscient et que l’on œuvre avec une vision. Le Sommet de la Francophonie est riche de sa diversité culturelle, avec Dakar comme terre d’accueil dans un Sénégal de « Teranga » pour des locuteurs venus des quatre coins du monde avec leurs savoir-faire, leurs compétences, leurs langues et leur culture. Croisée des chemins où le désir de construire ensemble est le ciment de demain, il est primordial d’appréhender l’autre comme un alter-ego qui fera partie de la richesse de notre vie, d’où que l’on vienne.
La Francophonie, organisation et Société, distincte par sa langue, il est certain que Dakar constituera un laboratoire social à plusieurs égards. La pluriethnicité qui est déjà une réalité au Sénégal ne sera pas un phénomène social récent et sera corroborée par la diversité ethnoculturelle. On tente de construire une société solide et ouverte tout en prenant en compte sa propre réalité sociopolitique et linguistique : Il s’agit d’un modèle multiculturel.
L’interculturalisme permet de s’approprier des éléments positifs de la société sœur tout en apportant des aspects positifs de sa culture d’origine. On valorise une meilleure mixité sociale sur le plan de l’intégration. C’est une vision d’enrichissement mutuel dans le respect de l’autre, un mieux vivre ensemble, une voie de l’émergence !
La seule variable déterminante au développement économique qui tienne c’est multiplier et faciliter les liens avec d’autres pays de la région ou du monde. Le sentiment de déconnexion qui règne dans nos pays nous invite à rechercher de nouvelles formes de communauté aptes à relever le défi du développement dans un monde en mutation accélérée. La désillusion par rapport à l’État-nation comme agent de développement sur le plan national et à la méfiance vis-à-vis d’une politique d’insertion à outrance dans les courants économiques et politiques mondiaux sur lesquels ils n’ont aucune prise, élément d’une stratégie multidimensionnelle et accélérée de décloisonnement aux plans régional et international milite pour l’intégration.
Cependant, quelle intégration ?
Face à l’échec des mécanismes d’échanges préférentiels institués jusque là pour stimuler les échanges, il urge de trouver de nouvelles formules beaucoup moins difficiles d’application : la langue ? Nous postulons à l’émergence de solidarités nouvelles, fondées non plus sur une proximité géographique mais sur une communauté de langues. Tous les espaces linguistiques (arabophones, lusophones, hispanophones) sont en train de se structurer économiquement pour mieux s’intégrer au monde.
L’espace économique francophone s’oriente vers cette voie puisque l’OIF devra proposer, lors du XVème Sommet de Dakar, une stratégie économique, ayant à l’esprit que la langue française doit également être un outil au service de l’économie. Cet espace au poids économique non négligeable représente 16% du PIB mondial, avec un taux de croissance moyen de 7%.
Ainsi la Francophonie intégrée peut produire des plus-values sur les capitaux engagés, permettre des investissements plus importants et inciter les industries à se réinstaller. De même, elle peut pousser les gouvernements à entreprendre des réformes, accroître le pouvoir de négociation, renforcer la coopération et améliorer la sécurité. Toutefois, ces avantages ne sont ni systématiques ni nécessairement substantiels. Les mécanismes d’intégration doivent être considérés comme des moyens d’améliorer le bien-être dans les pays qui en font partie, et non comme une fin en soi.
Dans un contexte d’autodétermination des peuples et des économies dans un monde de concurrence, la Francophonie offre un pouvoir de négociation. En s’unissant dans le cadre de mécanismes d’intégration économique, les pays membres peuvent renforcer leur pouvoir de négociation économique sur la scène internationale, ce qui est particulièrement avantageux pour les petits pays qui prennent part à des négociations commerciales internationales. Cette intégration aide à agrandir les marchés, à encourager une plus grande compétition et à améliorer la position politique dans différents programmes de développement.
Cette intégration assure aussi une mobilité des facteurs qui manque encore à être assez libéralisée dans les communautés économiques régionales. Toutefois, cette intégration ne pourra être réussie qu’à condition de défendre et promouvoir au sein de la communauté francophone tous les progressismes économiques, sociaux et culturels reposant sur des valeurs de solidarité, d’échange et de réforme sur des questions économiques, sociales et culturelles.
Mais aussi elle doit se reconnaître dans une vision de l’immigration positive, dynamique, intégrée et plurielle.
Elle doit enfin s’infuser dans la mise en valeur des langues maternelles, l’appropriation du savoir, la quête de la qualité de l’éducation et de la formation, la promotion des langues nationales, l’enracinement culturel, et le développement de l’environnement lettré.
La langue française est non seulement un élément important de l’intégration, mais également un patrimoine commun partagé.
À l’heure du village global, la réalité du foisonnement culturel offre un potentiel de richesse économique, un levier puissant pour autant qu’on en soit conscient et que l’on œuvre avec une vision. Le Sommet de la Francophonie est riche de sa diversité culturelle, avec Dakar comme terre d’accueil dans un Sénégal de « Teranga » pour des locuteurs venus des quatre coins du monde avec leurs savoir-faire, leurs compétences, leurs langues et leur culture. Croisée des chemins où le désir de construire ensemble est le ciment de demain, il est primordial d’appréhender l’autre comme un alter-ego qui fera partie de la richesse de notre vie, d’où que l’on vienne.
La Francophonie, organisation et Société, distincte par sa langue, il est certain que Dakar constituera un laboratoire social à plusieurs égards. La pluriethnicité qui est déjà une réalité au Sénégal ne sera pas un phénomène social récent et sera corroborée par la diversité ethnoculturelle. On tente de construire une société solide et ouverte tout en prenant en compte sa propre réalité sociopolitique et linguistique : Il s’agit d’un modèle multiculturel.
L’interculturalisme permet de s’approprier des éléments positifs de la société sœur tout en apportant des aspects positifs de sa culture d’origine. On valorise une meilleure mixité sociale sur le plan de l’intégration. C’est une vision d’enrichissement mutuel dans le respect de l’autre, un mieux vivre ensemble, une voie de l’émergence !
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