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La marche comme moyen de transport: pourquoi devrait-on y croire ?



La marche comme moyen de transport: pourquoi devrait-on y croire ?

La ville de Grenoble a installé 270 panneaux dans ses rues pour faciliter les déplacements piétons. Elle a repris la signalétique développée par l’Inpes pour la campagne « Bouger 30 minutes par jour, c’est facile  ». Cette dernière consiste à informer les citadins sur les temps de parcours à pied dans leur ville. Parce que faciliter la marche en l’intégrant au mode de vie quotidien, c’est protéger sa santé, mais aussi la qualité de vie de chacun et l’environnement de tous.

Partout, le constat est le même : la technologie, l'urbanisation, l'omniprésence de l'automobile génèrent de plus en plus de sédentarité. Pourtant, pratiquer une activité physique régulière comme marcher environ trente minutes par jour est bénéfique à la santé. C’est depuis plus de dix ans, ce que recommande le Programme national nutrition-santé (PNNS) que l’Inpes s’attache à faire connaître. À présent, les Français sont familiers des repères du PNNS  mais ils ont besoin qu’on les aide à les mettre en pratique au quotidien.

Pour l’activité physique, la ville est un allié de taille et un endroit privilégié. Parfois motivé par des raisons économiques et écologiques, le développement des transports doux (marche, trottinette, bicyclette) est ainsi un formidable moyen de prendre soin de sa santé.

En reprenant le concept de la campagne de l’Inpes exprimant des temps de trajets moyens à pied (et non plus des distances), la nouvelle signalétique urbaine de Grenoble  veut inciter ses habitants à reconsidérer la marche comme un moyen de transport. Le piéton peut ainsi estimer son temps de parcours et prendre conscience que de nombreuses destinations sont « à sa portée », dans des délais raisonnables.  Les panneaux ont été déployés à partir du centre-ville, qui génère un important flux de piétons, en direction des voies vertes et des zones urbaines sensibles.

L’Inpes accompagne la ville de Grenoble dans la réalisant de l’évaluation scientifique du dispositif (« l’impact panneau »).  Cette évaluation est menée par le laboratoire Hypoxie-Physiopathologie, l’Université Joseph Fourier, l’Inserm U1042 et l’unité médicale sports et pathologies du CHU sud de Grenoble. 

L’implantation de la signalétique, menée en partenariat avec la Communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole, le Syndicat mixte des transports en collectifs et l’Inpes, s’inscrit dans la continuité du plan de santé publique de Grenoble. La politique de santé de la ville entend agir sur  les déterminants environnementaux et favoriser le développement d’aptitudes personnelles dans l’esprit de la charte d’Ottawa et de la démarche des "Villes Santé OMS ", dont Grenoble vient de prendre la présidence. Testée en septembre dernier via l’installation de quelques panneaux provisoires, la signalétique a été étendue sur toute la ville et lancée officiellement le 29 avril 2013 en présence de la directrice générale de l’Inpes. La ville incite les citoyens à laisser des commentaires sur cette opération via son site.

Le dispositif de signalétique pour piétons a déjà été testé dans 9 villes de France et a reçu un accueil positif des citoyens, identifiant clairement ses avantages aussi bien pour leur bien-être que pour l’intérêt de la ville. L’Inpes était présent aux deux derniers salons des Maires  pour présenter ce projet et le kit d’aide à l’installation de panneaux incitant à la marche, qu’il met à disposition de toutes les collectivités notamment via le site mangerbouger.fr, dossier « Pourquoi mettre en place une signalétique piétonne ? »


Dépêche

Vendredi 16 Août 2013 - 17:20


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