Depuis de longs mois, les divergences de points de vue entre le ministère des Transports et le conseil d’administration de la compagnie au sujet des orientations stratégiques d’Air Madagascar se faisaient de plus en plus persistantes. Mamy Rakotondraibe et Rinah Rakotomanga, respectivement président et vice-présidente du conseil d’administration, viennent d’être démis de leur fonction. Les déboires judiciaires de l’un (en détention préventive pour suspicion de détournements de fonds de la Caisse nationale de prévoyance sociale dont il était le directeur général jusqu’à mars dernier) et les frasques et suspicions de passation de marché frauduleuse de l’autre auront eu raison d’eux.
Le membre du gouvernement a également fait savoir qu’il était en désaccord avec différentes décisions stratégiques trop coûteuses ou incohérentes prises ces derniers mois. Il a ainsi remis en cause la création de Madagascar Airlines, le nom du nouveau groupe englobant entre autre Air Madagascar : « c'est un montage qui ne colle pas », a-t-il assené face à la presse. Avant de tirer à boulets rouges sur une série de décisions ne pouvant selon lui qu’accroître les 80 millions de dollars de dette colossale de la compagnie, comme cette location d’un Boeing 787 pour les longs courriers, jugée bien trop coûteuse par rapport aux capacités financières de la société.
De leur côté, les syndicats de la compagnie s’interrogent. Quid du plan de redressement concocté par l’équipe limogée et qui aurait dû être communiqué depuis plusieurs mois déjà ? « Ça va être la cacophonie », soupire l’un d’eux, révélant que Rinah Rakotomanga a réuni une partie du personnel ce week-end face à qui elle n’a cessé de marteler que la décision du ministre ne la concernait pas.
La nouvelle organisation de la compagnie aérienne devrait être connue ce jour. L’ensemble des syndicats prévoient de tous se réunir dans la foulée, pour discuter du futur de leur société.
Le membre du gouvernement a également fait savoir qu’il était en désaccord avec différentes décisions stratégiques trop coûteuses ou incohérentes prises ces derniers mois. Il a ainsi remis en cause la création de Madagascar Airlines, le nom du nouveau groupe englobant entre autre Air Madagascar : « c'est un montage qui ne colle pas », a-t-il assené face à la presse. Avant de tirer à boulets rouges sur une série de décisions ne pouvant selon lui qu’accroître les 80 millions de dollars de dette colossale de la compagnie, comme cette location d’un Boeing 787 pour les longs courriers, jugée bien trop coûteuse par rapport aux capacités financières de la société.
De leur côté, les syndicats de la compagnie s’interrogent. Quid du plan de redressement concocté par l’équipe limogée et qui aurait dû être communiqué depuis plusieurs mois déjà ? « Ça va être la cacophonie », soupire l’un d’eux, révélant que Rinah Rakotomanga a réuni une partie du personnel ce week-end face à qui elle n’a cessé de marteler que la décision du ministre ne la concernait pas.
La nouvelle organisation de la compagnie aérienne devrait être connue ce jour. L’ensemble des syndicats prévoient de tous se réunir dans la foulée, pour discuter du futur de leur société.
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