«Officiellement, le locataire de l'Elysée était venu clarifier le débat sur les expulsions de Roms. Il a finalement provoqué un clash magistral, au cours duquel il n'a même pas été soutenu - contrairement à ce qu'il dit - par ses homologues», écrit Philippe Waucampt dans le Républicain lorrain. Une analyse reprise par nombre d'éditorialistes des quotidiens régionaux.
«Sarkozy et Berlusconi contre le reste du monde!»
Jean-Claude Kiefer, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, qualifie le Conseil européen de «foire d'empoigne», parlant de «prise de tête entre Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso», le président de la Commission européenne. «La circulaire ministérielle du cabinet Hortefeux désignant nommément la minorité ethnique des Roms a fait plus qu'empoisonner ce Conseil européen», poursuit-il. «Elle a isolé la France» dont le «crédit politique souffre désormais de sérieuses entames... à cause de réactions précipitées et électoralistes.»
Pour François Martin, du Midi Libre, le sommet européen a dégénéré en «crise majeure» plaçant la France «au centre d'une polémique internationale». Selon Bruno Dive de Sud-Ouest, Nicolas Sarkozy en ressort ainsi «secoué et isolé». «Que seul Berlusconi ait volé à son secours en dit long sur sa situation et sur la qualité de ses alliés», ajoute-t-il. «Sarkozy et Berlusconi contre le reste du monde! A la fin, toujours, les grands esprits se rencontrent», ironise encore Gilles Debernardi dans le Dauphiné Libéré.
«Sarkozy et Berlusconi contre le reste du monde!»
Jean-Claude Kiefer, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, qualifie le Conseil européen de «foire d'empoigne», parlant de «prise de tête entre Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso», le président de la Commission européenne. «La circulaire ministérielle du cabinet Hortefeux désignant nommément la minorité ethnique des Roms a fait plus qu'empoisonner ce Conseil européen», poursuit-il. «Elle a isolé la France» dont le «crédit politique souffre désormais de sérieuses entames... à cause de réactions précipitées et électoralistes.»
Pour François Martin, du Midi Libre, le sommet européen a dégénéré en «crise majeure» plaçant la France «au centre d'une polémique internationale». Selon Bruno Dive de Sud-Ouest, Nicolas Sarkozy en ressort ainsi «secoué et isolé». «Que seul Berlusconi ait volé à son secours en dit long sur sa situation et sur la qualité de ses alliés», ajoute-t-il. «Sarkozy et Berlusconi contre le reste du monde! A la fin, toujours, les grands esprits se rencontrent», ironise encore Gilles Debernardi dans le Dauphiné Libéré.
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