Trois ans après des premières accusations de « corruption », l’ancien président de l’IAAF de 1999 à 2015, le Sénégalais Lamine Diack, âgé de 85 ans, a été de nouveau mis en examen le 26 juin à Paris pour des soupçons d’« abus de confiance », selon deux sources proches du dossier. Contactés, ses avocats n’ont pas répondu.
La justice française lui reproche d’avoir permis à l’un de ses fils, Papa Massata Diack, « de s’approprier des recettes de la fédération internationale provenant de sponsors », tels que la banque d’État russe VTB, le géant coréen Samsung, la société chinoise Sinopec, Abu Dhabi Cooperation ou la télévision chinoise CCTV, d’après le compte rendu de son interrogatoire dont l’AFP a eu connaissance.
Ces nouveaux soupçons ont été revélés grâce à la coopération de l’IAAF qui avait interpellé la justice en juillet 2017 sur les conditions douteuses de contrats de droits télévisés et de sponsoring, passés de 2008 à 2015, entre la fédération et le géant japonais de la publicité Dentsu, chargé de commercialiser les droits. Papa Massata Diack, puissant conseiller marketing de la fédération, y figurait en première ligne.
JeuneAfrique
La justice française lui reproche d’avoir permis à l’un de ses fils, Papa Massata Diack, « de s’approprier des recettes de la fédération internationale provenant de sponsors », tels que la banque d’État russe VTB, le géant coréen Samsung, la société chinoise Sinopec, Abu Dhabi Cooperation ou la télévision chinoise CCTV, d’après le compte rendu de son interrogatoire dont l’AFP a eu connaissance.
Ces nouveaux soupçons ont été revélés grâce à la coopération de l’IAAF qui avait interpellé la justice en juillet 2017 sur les conditions douteuses de contrats de droits télévisés et de sponsoring, passés de 2008 à 2015, entre la fédération et le géant japonais de la publicité Dentsu, chargé de commercialiser les droits. Papa Massata Diack, puissant conseiller marketing de la fédération, y figurait en première ligne.
Papa Massata Diack refuse toujours de répondre
Depuis octobre 2015, trois juges d’instruction financiers mènent une vaste enquête sur un système de corruption présumée pour étouffer des cas de dopage en Russie et pour faciliter des négociations avec des sponsors et des diffuseurs russes, avant les JO de Londres 2012 et les Mondiaux d’athlétisme à Moscou en 2013. La justice française, compétente parce que des fonds ont pu être blanchis sur son territoire, avait été saisie par l’Agence mondiale antidopage (AMA).JeuneAfrique
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