Ce barrage, dont le début des travaux de construction sont annoncés pour fin 2025, participe - pour le gouvernement - de sa politique d’anticipation des besoins des ménages et surtout des secteurs de l’industrie.
« Déséquilibre entre offre et demande »
L’offre actuelle va, certes, s’enrichir dans les tous prochains mois des 420 mégawatts du barrage de Nachtigal, dont les travaux sont en cours d’achèvement. Mais à l’horizon 2030, cela pourrait ne pas suffire, explique Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Énergie :
« En 2030, le barrage de Nachtigal sera certes en production, mais nous ferons face à un déséquilibre entre l’offre et la demande. Nous avons fait des prévisions de demande et à cet horizon, on ne sera plus en mesure de satisfaire la demande des populations ou la demande des industries. Nous devons transformer nos matières premières : les industries ont davantage besoin d’énergie ».
« Plus gros aménagement énergétique du Cameroun »
Pour conduire le projet et les travaux de construction du barrage, une société totalement dédiée a été créée à cet effet, la KHPC. La directrice générale Marlène Biessy s’exprime sur l’importance de ce barrage : « Avec les 500 mégawatts que représente l’aménagement électrique de Kikot, ce sera le plus gros aménagement énergétique du Cameroun, mais également de la sous-région de l’Afrique centrale à l’horizon 2030, l’année du début de l’exploitation de cet aménagement. »
La KHPC est une société de projets détenus à part égale par l’État du Cameroun et par son partenaire Électricité de France (EDF).
« Déséquilibre entre offre et demande »
L’offre actuelle va, certes, s’enrichir dans les tous prochains mois des 420 mégawatts du barrage de Nachtigal, dont les travaux sont en cours d’achèvement. Mais à l’horizon 2030, cela pourrait ne pas suffire, explique Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Énergie :
« En 2030, le barrage de Nachtigal sera certes en production, mais nous ferons face à un déséquilibre entre l’offre et la demande. Nous avons fait des prévisions de demande et à cet horizon, on ne sera plus en mesure de satisfaire la demande des populations ou la demande des industries. Nous devons transformer nos matières premières : les industries ont davantage besoin d’énergie ».
« Plus gros aménagement énergétique du Cameroun »
Pour conduire le projet et les travaux de construction du barrage, une société totalement dédiée a été créée à cet effet, la KHPC. La directrice générale Marlène Biessy s’exprime sur l’importance de ce barrage : « Avec les 500 mégawatts que représente l’aménagement électrique de Kikot, ce sera le plus gros aménagement énergétique du Cameroun, mais également de la sous-région de l’Afrique centrale à l’horizon 2030, l’année du début de l’exploitation de cet aménagement. »
La KHPC est une société de projets détenus à part égale par l’État du Cameroun et par son partenaire Électricité de France (EDF).
Autres articles
-
Afrique du Sud: à Johannesburg, la crise de l'eau amplifiée par le délabrement des infrastructures
-
Soudan: plus de 30 civils tués et des dizaines d'autres blessés en deux jours
-
Crise libyenne: «Une mission de l’UA en Libye pour susciter l’adhésion massive à la charte de la réconciliation»
-
Inondations au Tchad: pourquoi déclarer l’état d’urgence est un sujet sensible
-
Crise de 2010-2011 en Côte d’Ivoire: le procureur adjoint de la CPI veut relancer la coopération avec Abidjan