Des centaines de personnes ont évacué samedi 18 novembre l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, où s'entassaient selon l'ONU au moins 2 300 malades, médecins et déplacés pris au piège par la guerre. Le personnel médical a précisé que 120 malades, dont des bébés prématurés, étaient encore dans l'établissement.
Israël accepte que deux camions de carburant ravitaillent Gaza chaque jour, en dépit de l'opposition d'une partie de la caste politique au sein de l'État hébreu. Une livraison de 17 000 litres a pu être opérée vendredi 17 novembre, permettant le rétablissement partiel des services de télécommunications.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) alerte sur le « risque immédiat de famine » dans la bande de Gaza. « On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise », s'est insurgé le patron des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi 17 novembre que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 12 000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 5 000 enfants. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi 10 novembre. Le bilan de l'attaque sur le site d'un festival de musique a en revanche été revu à la hausse et s'élève désormais à 364 morts, contre 270 morts auparavant. L'armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
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