Le remplaçant du Général Michael T. Flynn, mis en cause dans l'affaire de l'ingérence russe, pourrait être remplacé à son tour. Le président américain a pris la décision de limoger son conseiller à la sécurité nationale, H.R. McMaster, a affirmé jeudi soir le Washington Post, ajoutant que le président américain prévoit de se débarrasser d'autres hauts responsables après le renvoi spectaculaire de son secrétaire d'État, Rex Tillerson.
Les rumeurs sur un possible renvoi du général H.R. McMaster vont bon train depuis des semaines dans les médias américains. Le général serait «trop rigide» et «ses comptes rendus trop longs». Cette fois, Donald Trump est bien décidé à s'en séparer «et discute activement de ses remplaçants potentiels», affirme le quotidien américain en se référant à cinq sources «informées de ces projets». Selon lesdites sources, Donald Trump, qui ne s'est jamais vraiment entendu avec H.R. McMaster, souhaite prendre son temps car il ne veut pas humilier le général trois étoiles et veut s'assurer de trouver un solide successeur. Deux noms émergent, celui de John Bolton, un ancien ambassadeur américain aux Nations unies, et celui de Keith Kellog, le chef de cabinet du Conseil national de sécurité. Donald Trump apprécierait particulièrement la compagnie de ce dernier parce qu'il serait «fun» et passerait bien à la télévision.
Donald Trump «aime le conflit»
Interrogée sur l'information du Washington Post, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a déclaré qu'il n'y avait pas de changements au Conseil national de sécurité (NSC), mais elle ne s'est pas prononcée sur la possibilité qu'il y en ait prochainement. «Je viens de parler au @POTUS (acronyme usuel de «président des États-Unis», ndlr) et au général H.R. McMaster - contrairement à certaines informations ils ont une bonne relation de travail et il n'y a pas de changements au NSC», a déclaré Sarah Sanders.
Dans son article sur la possibilité d'un départ de H.R. McMaster, le Washington Post écrit que «cette turbulence entre dans le cadre d'un chamboulement potentiel plus large qu'envisage Trump, qui inclura probablement de hauts responsables de la Maison-Blanche». «Il y aura du changement. Je pense que vous voulez voir du changement. Je veux aussi voir des idées différentes», a expliqué lui-même le président américain jeudi à des journalistes. La semaine dernière, Donald Trump s'était déjà justifié sur les nombreux départs qui touchent l'administration américaine. «J'aime le conflit. J'aime avoir deux personnes avec des points de vue différents. J'aime regarder ça, voir ça et je pense que c'est la meilleure manière de procéder», avait-il confié. Selon le Washington Post, les hauts fonctionnaires de la Maison-Blanche expriment parfois une certaine anxiété et de la nervosité face à cette manière de gouverner par le chaos. À d'autres moments, ses conseillers ont l'impression d'être «les personnages d'une fable absurde», plaisantant ouvertement des prochains départs annoncés par le Président sur Twitter. «Trump aime regarder ses subordonnés se battre pour son approbation. Beaucoup de rumeurs sont alimentées par Trump lui-même», écrit le Washington Post.
La liste des départs ne cesse de s'allonger
Qui seront les prochains sur la liste? Le quotidien américain cite plusieurs noms. Parmi eux, le secrétaire aux Anciens combattants, David Shulkin, le secrétaire au Logement et au Développement urbain, Ben Carson, la secrétaire à l'Éducation, Betsy DeVos, ou l'administrateur de l'Agence de protection de l'environnement, Scott Pruitt. Même le chef de cabinet de la Maison-Blanche, l'ancien général John F. Kelly, pourrait être sur la sellette.
Ces noms viendraient s'ajouter à une longue liste de départs, récemment enrichie. Le Président a annoncé mardi matin sur Twitter le limogeage de son secrétaire d'État, Rex Tillerson, qu'il compte remplacer par l'actuel chef de la CIA, Mike Pompeo, avec qui il entretient de bien meilleures relations. Le 6 mars, le conseiller économique du président américain, Gary Cohn, a quitté son poste pour protester contre la décision de Donald Trump d'imposer de nouveaux droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium. Avant eux, le président américain s'était séparé de son influent conseiller et stratège Steve Bannon, de son premier conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, du secrétaire général de la Maison-Blanche, Reince Priebus, et de son porte-parole, Sean Spicer.
Les rumeurs sur un possible renvoi du général H.R. McMaster vont bon train depuis des semaines dans les médias américains. Le général serait «trop rigide» et «ses comptes rendus trop longs». Cette fois, Donald Trump est bien décidé à s'en séparer «et discute activement de ses remplaçants potentiels», affirme le quotidien américain en se référant à cinq sources «informées de ces projets». Selon lesdites sources, Donald Trump, qui ne s'est jamais vraiment entendu avec H.R. McMaster, souhaite prendre son temps car il ne veut pas humilier le général trois étoiles et veut s'assurer de trouver un solide successeur. Deux noms émergent, celui de John Bolton, un ancien ambassadeur américain aux Nations unies, et celui de Keith Kellog, le chef de cabinet du Conseil national de sécurité. Donald Trump apprécierait particulièrement la compagnie de ce dernier parce qu'il serait «fun» et passerait bien à la télévision.
Donald Trump «aime le conflit»
Interrogée sur l'information du Washington Post, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a déclaré qu'il n'y avait pas de changements au Conseil national de sécurité (NSC), mais elle ne s'est pas prononcée sur la possibilité qu'il y en ait prochainement. «Je viens de parler au @POTUS (acronyme usuel de «président des États-Unis», ndlr) et au général H.R. McMaster - contrairement à certaines informations ils ont une bonne relation de travail et il n'y a pas de changements au NSC», a déclaré Sarah Sanders.
Dans son article sur la possibilité d'un départ de H.R. McMaster, le Washington Post écrit que «cette turbulence entre dans le cadre d'un chamboulement potentiel plus large qu'envisage Trump, qui inclura probablement de hauts responsables de la Maison-Blanche». «Il y aura du changement. Je pense que vous voulez voir du changement. Je veux aussi voir des idées différentes», a expliqué lui-même le président américain jeudi à des journalistes. La semaine dernière, Donald Trump s'était déjà justifié sur les nombreux départs qui touchent l'administration américaine. «J'aime le conflit. J'aime avoir deux personnes avec des points de vue différents. J'aime regarder ça, voir ça et je pense que c'est la meilleure manière de procéder», avait-il confié. Selon le Washington Post, les hauts fonctionnaires de la Maison-Blanche expriment parfois une certaine anxiété et de la nervosité face à cette manière de gouverner par le chaos. À d'autres moments, ses conseillers ont l'impression d'être «les personnages d'une fable absurde», plaisantant ouvertement des prochains départs annoncés par le Président sur Twitter. «Trump aime regarder ses subordonnés se battre pour son approbation. Beaucoup de rumeurs sont alimentées par Trump lui-même», écrit le Washington Post.
La liste des départs ne cesse de s'allonger
Qui seront les prochains sur la liste? Le quotidien américain cite plusieurs noms. Parmi eux, le secrétaire aux Anciens combattants, David Shulkin, le secrétaire au Logement et au Développement urbain, Ben Carson, la secrétaire à l'Éducation, Betsy DeVos, ou l'administrateur de l'Agence de protection de l'environnement, Scott Pruitt. Même le chef de cabinet de la Maison-Blanche, l'ancien général John F. Kelly, pourrait être sur la sellette.
Ces noms viendraient s'ajouter à une longue liste de départs, récemment enrichie. Le Président a annoncé mardi matin sur Twitter le limogeage de son secrétaire d'État, Rex Tillerson, qu'il compte remplacer par l'actuel chef de la CIA, Mike Pompeo, avec qui il entretient de bien meilleures relations. Le 6 mars, le conseiller économique du président américain, Gary Cohn, a quitté son poste pour protester contre la décision de Donald Trump d'imposer de nouveaux droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium. Avant eux, le président américain s'était séparé de son influent conseiller et stratège Steve Bannon, de son premier conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, du secrétaire général de la Maison-Blanche, Reince Priebus, et de son porte-parole, Sean Spicer.
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