Le journaliste Yoro Dia, s’est voulu catégorique sur l’achat de combustible de mauvaise qualité par la SENELEC. Il a estimé que cela a été fait de manière volontaire. «Pour moi, le fait qu’on ait acheté du fuel de mauvaise qualité, c’est volontaire», a-t-il soutenu au cours de l’émission «Remue-ménage» de la Rfm. «Il y a quelqu’un qui a voulu avoir des marges ou quelqu’un qui doit forcément avoir des commissions», a ajouté le journaliste qui estime que «c’est là où c’est dramatique».
A l’en croire, il est incompréhensible que le Sénégal achète du mauvais combustible parce qu’il regorge de compétence, de cadres. «Vu la somme dépensée de 24 milliards, alors que la SENELEC est une grande société, avec des polytechniciens, des techniciens, des sociétés de contrôle, cela est incompréhensible », a martelé Yoro Dia qui pense que c’est à la limite, un crime économique (…).
Il estime «qu’aujourd’hui, la question c’est comment évaluer l’impact de ces délestages sur l’économie, le taux de croissance». Ce qui n’est pas encore le cas apparemment car le journaliste que la situation n’est pas bien gérée. «Je pense que la question est tellement grave que le gouvernement ne la gère pas de façon responsable», s’est-il convaincu.
Par ailleurs, l’ancien rédacteur en chef de Walfadjiri /Fm pense que l’autre problème, c’est qu’un gouvernement intelligent aurait du tirer la sonnette d’alarme depuis longtemps. «Aujourd’hui, on assiste à ce qu’un Français appelle Gustave Lemon, la psychologie des sourds », compare Yoro Dia. « Il y a eu des manifestations à Mbour, à Kaolack, à Ben Barak », argumente-t-il avant d’ajouter que cette psychologie risque d’entrainer un effet de contagion.
«Les jeunes de Kaffrine, de Ziguinchor vont se dire si les autres jeunes du Sénégal manifestent, pourquoi pas nous ?». selon lui, un tel scénario est lourd de danger. Ce qui fait croire au journaliste «c’est la menace la plus grave pour le régime de l’Alternance depuis dix ans. Car les gens la gère avec une irresponsabilité illimité».
A l’en croire, il est incompréhensible que le Sénégal achète du mauvais combustible parce qu’il regorge de compétence, de cadres. «Vu la somme dépensée de 24 milliards, alors que la SENELEC est une grande société, avec des polytechniciens, des techniciens, des sociétés de contrôle, cela est incompréhensible », a martelé Yoro Dia qui pense que c’est à la limite, un crime économique (…).
Il estime «qu’aujourd’hui, la question c’est comment évaluer l’impact de ces délestages sur l’économie, le taux de croissance». Ce qui n’est pas encore le cas apparemment car le journaliste que la situation n’est pas bien gérée. «Je pense que la question est tellement grave que le gouvernement ne la gère pas de façon responsable», s’est-il convaincu.
Par ailleurs, l’ancien rédacteur en chef de Walfadjiri /Fm pense que l’autre problème, c’est qu’un gouvernement intelligent aurait du tirer la sonnette d’alarme depuis longtemps. «Aujourd’hui, on assiste à ce qu’un Français appelle Gustave Lemon, la psychologie des sourds », compare Yoro Dia. « Il y a eu des manifestations à Mbour, à Kaolack, à Ben Barak », argumente-t-il avant d’ajouter que cette psychologie risque d’entrainer un effet de contagion.
«Les jeunes de Kaffrine, de Ziguinchor vont se dire si les autres jeunes du Sénégal manifestent, pourquoi pas nous ?». selon lui, un tel scénario est lourd de danger. Ce qui fait croire au journaliste «c’est la menace la plus grave pour le régime de l’Alternance depuis dix ans. Car les gens la gère avec une irresponsabilité illimité».
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