De mémoire de statisticiens, il n’y a jamais eu autant de pauvres aux États-Unis. Pour être exact, un Américain sur sept vit actuellement sous le seuil de pauvreté, soit 43,6 millions de personnes selon le rapport annuel du Bureau américain du recensement publié jeudi. Un record depuis que cet organisme a établi ce triste décompte il y a 51 ans.
La progression de cette catégorie de la population en 2009 a été de 14,1 %, soit la plus forte augmentation depuis 1994. Les critères retenus, pour tracer la ligne rouge, sont de 10 830 dollars de revenus (8 244 euros) par an - ou 902 dollars par mois - pour un individu seul et de 22 050 dollars (16 784 euros) par an, soit 1 837 dollars par mois pour une famille.
Le rapport s’alarme notamment de la situation des plus jeunes, puisque le Bureau du recensement considère qu’un enfant sur cinq est touché par cette explosion de la grande pauvreté.
"Ce rapport fournit le tableau le plus précis à ce jour de l’impact social de la crise économique", écrit le New York Times. En effet, depuis le début de la récession, quatre millions d’Américains ont rejoint le bataillon des très pauvres. Une progression en flèche qui s’est accompagnée de l’augmentation du nombre de personnes ayant perdu leur couverture sociale suite à la perte d’un emploi. Une tendance qui n'était jamais apparue auparavant.
Plan de soutien
Si cet état de fait est directement lié à l’augmentation du chômage, c’est surtout le chômage de longue durée qui enfonce les Américains dans la grande pauvreté. "C’est la grande spécificité de cette crise par rapport aux précédentes : les gens ne retrouvent pas de travail, puis arrivent en fin de droits, dépourvus de toute aide de l’État", note le Times.
Seul lueur de ce tableau noir : le plan de soutien à l’économie de Barack Obama aurait, selon le Centre pour les politiques budgétaires, permis à 6,2 millions de familles d’éviter de passer sous le seuil de pauvreté.
Les États-Unis sont, par ailleurs, dans une situation pire que les principaux pays Européens. Mais de peu seulement. Ainsi, en France, il y a actuellement, selon le gouvernement, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit 13 % de la population contre 14 % aux États-Unis.
Cependant, les calculs diffèrent entre l’Europe et les États-Unis. Les Américains retiennent un chiffre absolu pour les revenus en prenant en compte, outre le salaire, des critères tels que le type de logement, le niveau scolaire etc. Eurostat, l’institut européen des statistiques, émet, quant à lui, des résultats relatifs en fonction du niveau de vie moyen. En 2010, pour passer en dessous du seuil de pauvreté en Europe, il fallait ainsi gagner moins de 60 % du revenu moyen.
La progression de cette catégorie de la population en 2009 a été de 14,1 %, soit la plus forte augmentation depuis 1994. Les critères retenus, pour tracer la ligne rouge, sont de 10 830 dollars de revenus (8 244 euros) par an - ou 902 dollars par mois - pour un individu seul et de 22 050 dollars (16 784 euros) par an, soit 1 837 dollars par mois pour une famille.
Le rapport s’alarme notamment de la situation des plus jeunes, puisque le Bureau du recensement considère qu’un enfant sur cinq est touché par cette explosion de la grande pauvreté.
"Ce rapport fournit le tableau le plus précis à ce jour de l’impact social de la crise économique", écrit le New York Times. En effet, depuis le début de la récession, quatre millions d’Américains ont rejoint le bataillon des très pauvres. Une progression en flèche qui s’est accompagnée de l’augmentation du nombre de personnes ayant perdu leur couverture sociale suite à la perte d’un emploi. Une tendance qui n'était jamais apparue auparavant.
Plan de soutien
Si cet état de fait est directement lié à l’augmentation du chômage, c’est surtout le chômage de longue durée qui enfonce les Américains dans la grande pauvreté. "C’est la grande spécificité de cette crise par rapport aux précédentes : les gens ne retrouvent pas de travail, puis arrivent en fin de droits, dépourvus de toute aide de l’État", note le Times.
Seul lueur de ce tableau noir : le plan de soutien à l’économie de Barack Obama aurait, selon le Centre pour les politiques budgétaires, permis à 6,2 millions de familles d’éviter de passer sous le seuil de pauvreté.
Les États-Unis sont, par ailleurs, dans une situation pire que les principaux pays Européens. Mais de peu seulement. Ainsi, en France, il y a actuellement, selon le gouvernement, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit 13 % de la population contre 14 % aux États-Unis.
Cependant, les calculs diffèrent entre l’Europe et les États-Unis. Les Américains retiennent un chiffre absolu pour les revenus en prenant en compte, outre le salaire, des critères tels que le type de logement, le niveau scolaire etc. Eurostat, l’institut européen des statistiques, émet, quant à lui, des résultats relatifs en fonction du niveau de vie moyen. En 2010, pour passer en dessous du seuil de pauvreté en Europe, il fallait ainsi gagner moins de 60 % du revenu moyen.
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