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« Le partenariat ARTP/ Global Voice Group n’a rien de bon », selon la direction de la Sonatel.

« Dire que la Sonatel est un voleur c’est insulté l’Etat du Sénégal » s’est emporté ce jeudi face à la presse, le directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la Sonatel. Car pour M. Seydi Ahmed Sy Sarr, l’Etat qui est actionnaire dans la société est représenté dans le conseil d’administration, de même que l’armée. Les sonatéliens ne sont pas contre les objectifs du partenariat ARTP/ Global Voice Group relatifs aux retombées financières pour l’Etat et la lutte contre la fraude mais c’est le modèle qui pose problème.



« Le partenariat ARTP/ Global Voice Group n’a rien de bon », selon la direction de la Sonatel.
Pour les retombées financières, M. Seydi Ahmed Sy Sarr trouve scandaleux l’apport de 5 milliards brandis par l’ARTP. Car là où 12 millions de sénégalais recevront 5 milliards dans leur caisse (trésor public) de l’autre côté de Global Voice Group, une dizaine de personnes vont se partager 5 milliards. Sur ce le directeur de la réglementation et des affaires juridiques qui était face à la presse avec l’absence du Directeur général de la Sonatel présentement à l’étranger, a rappelé que la Sonatel représente 12% de recettes fiscales du Sénégal.

Sur les conséquences de cette décision, le conférencier a rappelé l’augmentation des tarifs internationaux, la menace des emplois, la violation de la vie privée des personnes et des pays qui peuvent cesser de transférer leurs appels internationaux par le Sénégal avec l’augmentation des tarifs sur la place de Dakar.

La légèreté des autorités sur cette prise de décision est aussi quelque part soulevée car elles ont affirmé qu’elles n’avaient pas toutes les informations en prenant l’acte. Le directeur de la Sonatel était reçu en audience par le premier ministre avec la présence du ministre de la communication. Ces derniers disaient attendre le retour du chef de l’Etat pour voir la suite à donner à cette affaire.

Il en est d’ailleurs de même de la mise sur pied depuis 2002 de l’ARTP, « sans la consultation préalable de la Sonatel » qui est accusée aujourd’hui par la Sonatel de se transformer en ministre des finances.

NDIAGA DIOUF

Jeudi 29 Juillet 2010 - 22:35


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