C'est une prise de position rarissime. « L’impeachment n’est pas une réponse appropriée pour des désaccords concernant une décision judiciaire », a déclaré le juge conservateur John Roberts, en réponse aux critiques virulentes de Donald Trump contre un magistrat fédéral. Le président de la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, a souligné que la procédure d’appel « existait pour cette raison », rappelant ainsi le cadre institutionnel prévu pour contester une décision de justice.
Plus tôt dans la journée, Donald Trump s’en était violemment pris à James Boasberg, magistrat fédéral à Washington, qui avait ordonné samedi 15 mars l’arrêt de l’expulsion de migrants accusés d’appartenir à un gang vénézuélien. Ce magistrat avait refusé que la Maison-Blanche s'appuie sur une loi de temps de guerre contre les étrangers pour justifier ces expulsions. Pourtant, l’administration Trump est passée outre, poursuivant les renvois et ignorant la demande du juge de faire revenir les avions transportant les migrants expulsés.
« Ce juge, comme beaucoup des juges corrompus devant lesquels je suis forcé de comparaître, devrait être destitué », a alors réclamé le milliardaire sur sa plateforme Truth Social, estimant faire « seulement ce que les électeurs ont demandé ». Ce juge « n'a pas été élu président », a-t-il martelé, en le qualifiant de « gauchiste radical dérangé, fauteur de troubles et agitateur ». Un appel entendu par l'élu républicain Brandon Gill, qui a annoncé sur X avoir déjà lancé la procédure de mise en accusation devant la Chambre des représentants du juge Boasberg, qualifié de « militant radical ».
Les propos de John Roberts marquent la volonté de préserver l’indépendance du pouvoir judiciaire, à un moment où Donald Trump multiplie les critiques à l'encontre des juges qui bloquent ses politiques. Son refus potentiel d’obéir aux décisions judiciaires, comme il l’a fait en appelant à la révocation d'un magistrat – une première depuis le début de son nouveau mandat, laisse toutefois craindre une crise constitutionnelle où la justice ne serait plus un contre-pouvoir.
Plus tôt dans la journée, Donald Trump s’en était violemment pris à James Boasberg, magistrat fédéral à Washington, qui avait ordonné samedi 15 mars l’arrêt de l’expulsion de migrants accusés d’appartenir à un gang vénézuélien. Ce magistrat avait refusé que la Maison-Blanche s'appuie sur une loi de temps de guerre contre les étrangers pour justifier ces expulsions. Pourtant, l’administration Trump est passée outre, poursuivant les renvois et ignorant la demande du juge de faire revenir les avions transportant les migrants expulsés.
« Ce juge, comme beaucoup des juges corrompus devant lesquels je suis forcé de comparaître, devrait être destitué », a alors réclamé le milliardaire sur sa plateforme Truth Social, estimant faire « seulement ce que les électeurs ont demandé ». Ce juge « n'a pas été élu président », a-t-il martelé, en le qualifiant de « gauchiste radical dérangé, fauteur de troubles et agitateur ». Un appel entendu par l'élu républicain Brandon Gill, qui a annoncé sur X avoir déjà lancé la procédure de mise en accusation devant la Chambre des représentants du juge Boasberg, qualifié de « militant radical ».
Les propos de John Roberts marquent la volonté de préserver l’indépendance du pouvoir judiciaire, à un moment où Donald Trump multiplie les critiques à l'encontre des juges qui bloquent ses politiques. Son refus potentiel d’obéir aux décisions judiciaires, comme il l’a fait en appelant à la révocation d'un magistrat – une première depuis le début de son nouveau mandat, laisse toutefois craindre une crise constitutionnelle où la justice ne serait plus un contre-pouvoir.
Autres articles
-
L'ONU annonce une chute de 40% de ses financements pour l'aide alimentaire
-
États-Unis: Donald Trump renonce à nommer Elise Stefanik ambassadrice à l'ONU
-
La Birmanie frappée par un violent séisme ressenti jusqu'en Chine et en Thaïlande
-
États-Unis: la Maison Blanche tente de calmer la polémique après la diffusion d'informations militaires
-
La Corée du Sud fait état de 18 morts dans l'un des pires feux de forêt de son histoire