Elise Stefanik se voyait déjà à la table du Conseil de sécurité, elle qui avait été la femme la plus jeune élue à la chambre des représentants, à 30 ans, en 2014, elle qui avait déjà inscrit sur sa bio Instagram « ambassadeur à l’ONU désignée ».
Lors de son audition devant le Sénat, elle avait affiché une position ultra pro-israélienne, et la détermination caractéristique de la jeune garde trumpiste. Elle voulait mettre au pas des Nations unies biaisées et inefficaces selon elle, et imposer à l’Iran des négociations sur le nucléaire alors que Washington a justement quitté le cadre des pourparlers lors du premier mandat Trump. Mais le président américain a décidé ce jeudi que « d’autres pouvaient faire un bon boulot à l’ONU ». Il a surtout besoin d’elle pour s’assurer une majorité à la Chambre des représentants, où elle occupe le siège d’une circonscription du nord de l’État de New York et faire passer ses nouvelles lois.
Pour l’instant, les républicains occupent 218 sièges, les démocrates 213 et des élections sont prévues dans les semaines à venir pour pouvoir distribuer quatre sièges devenus vacants. Devoir réorganiser une élection pour remplacer Elise Stefanik et remettre en jeu un cinquième siège, cela n’est pas si risqué en soi, mais la gouverneure démocrate de New York a interdit que de nouvelles élections se tiennent sous trois mois, un pari jugé trop risqué par Donald Trump.
Lors de son audition devant le Sénat, elle avait affiché une position ultra pro-israélienne, et la détermination caractéristique de la jeune garde trumpiste. Elle voulait mettre au pas des Nations unies biaisées et inefficaces selon elle, et imposer à l’Iran des négociations sur le nucléaire alors que Washington a justement quitté le cadre des pourparlers lors du premier mandat Trump.
Courte majorité à la Chambre
Pour l’instant, les républicains occupent 218 sièges, les démocrates 213 et des élections sont prévues dans les semaines à venir pour pouvoir distribuer quatre sièges devenus vacants. Devoir réorganiser une élection pour remplacer Elise Stefanik et remettre en jeu un cinquième siège, cela n’est pas si risqué en soi, mais la gouverneure démocrate de New York a interdit que de nouvelles élections se tiennent sous trois mois, un pari jugé trop risqué par Donald Trump.
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