L’épidémie de fièvre hémorragique, qui a fait 122 morts depuis le début de l’année en Guinée, serait due, en partie, à une nouvelle souche du virus Ebola. Les scientifiques s’interrogeaient depuis le début de l’épidémie sur la présence d’Ebola en Guinée et au Liberia, alors que ce virus est originaire de République démocratique du Congo (RDC), à des milliers de kilomètres de là.
« L’analyse suggère que cette souche virale en Guinée, baptisée 'Guinean EBOV', a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d’un ancêtre commun récent et n’a pas été introduite ultérieurement en Guinée », concluent les virologues dans la dernière édition de la revue New England Journal of Medicine.
Six souches distinctes du virus Ebola
Le virus Ebola, qui provoque une fièvre hémorragique violente et est mortel dans 30 à 90 % des cas, a été isolé pour la première fois en 1976 dans le nord du Zaïre, désormais République démocratique du Congo.
Jusqu’à présent, cinq souches de virus avaient été identifiées, essentiellement en Afrique centrale, en RDC, en Ouganda, et au Soudan. Avec cette souche originaire de Guinée, il existerait donc six formes distinctes du virus Ebola.
« Les symptômes cliniques des premiers cas étaient surtout de la fièvre, des vomissements et de très fortes diarrhées. Des hémorragies internes n’ont pas été constatées chez la plupart des patients dont l’infection a été confirmée », précisent les auteurs de l’étude, qui ont analysé le sang de 20 patients hospitalisés en Guinée.
D’après les premières analyses, le virus a pu passer inaperçu pendant un certain temps en Guinée, les décès étant attribués à d’autres maladies. Les premiers cas en Guinée ont pu probablement commencer dès décembre dernier, voir avant. Les scientifiques recherchent toujours la source animale de cette nouvelle souche, qui a ensuite contaminé l’Homme. Les chauves-souris, porteuses saines de la maladie, sont particulièrement observées.
L’épidémie de fièvre hémorragique s’est propagée de la Guinée au Liberia voisin. Sur les 197 cas de fièvres hémorragiques en Guinée, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que 101 avaient été confirmés en laboratoire comme dus au virus Ebola. Au Liberia, 6 cas d’Ebola ont été confirmés sur les 27 personnes touchées par une fièvre hémorragique.
Il n’existe pour le moment aucun vaccin et aucun traitement du virus Ebola. Les personnes contaminées doivent donc être isolées pour limiter la propagation de la maladie.
« L’analyse suggère que cette souche virale en Guinée, baptisée 'Guinean EBOV', a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d’un ancêtre commun récent et n’a pas été introduite ultérieurement en Guinée », concluent les virologues dans la dernière édition de la revue New England Journal of Medicine.
Six souches distinctes du virus Ebola
Le virus Ebola, qui provoque une fièvre hémorragique violente et est mortel dans 30 à 90 % des cas, a été isolé pour la première fois en 1976 dans le nord du Zaïre, désormais République démocratique du Congo.
Jusqu’à présent, cinq souches de virus avaient été identifiées, essentiellement en Afrique centrale, en RDC, en Ouganda, et au Soudan. Avec cette souche originaire de Guinée, il existerait donc six formes distinctes du virus Ebola.
Moins d’hémorragies internes
Cette nouvelle épidémie guinéenne a provoqué moins de cas de fièvre hémorragique que les précédentes formes du virus. Le taux de mortalité s’est établi autour de 86 % pour les cas confirmés, expliquent les virologues.« Les symptômes cliniques des premiers cas étaient surtout de la fièvre, des vomissements et de très fortes diarrhées. Des hémorragies internes n’ont pas été constatées chez la plupart des patients dont l’infection a été confirmée », précisent les auteurs de l’étude, qui ont analysé le sang de 20 patients hospitalisés en Guinée.
Un virus passé inaperçu
Mais « l’émergence du virus Ebola en Guinée met en lumière le risque d’autres épidémies dans toute cette partie de l’Afrique de l’Ouest », mettent en garde les scientifiques. Auparavant, les premiers et seuls autres cas de fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest avaient eu lieu en 1994 en Côte d’Ivoire.D’après les premières analyses, le virus a pu passer inaperçu pendant un certain temps en Guinée, les décès étant attribués à d’autres maladies. Les premiers cas en Guinée ont pu probablement commencer dès décembre dernier, voir avant. Les scientifiques recherchent toujours la source animale de cette nouvelle souche, qui a ensuite contaminé l’Homme. Les chauves-souris, porteuses saines de la maladie, sont particulièrement observées.
Pas de traitement ni de vaccin
Le virus Ebola se transmet par contact direct entre les sécrétions et tissus biologiques infectés, comme le sang ou les plaies. Il est transmissible de l’animal à l’Homme, que le sujet infecté soit vivant ou mort. Les rites funéraires et le manque d’hygiène sont les plus importants facteurs de transmission.L’épidémie de fièvre hémorragique s’est propagée de la Guinée au Liberia voisin. Sur les 197 cas de fièvres hémorragiques en Guinée, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que 101 avaient été confirmés en laboratoire comme dus au virus Ebola. Au Liberia, 6 cas d’Ebola ont été confirmés sur les 27 personnes touchées par une fièvre hémorragique.
Il n’existe pour le moment aucun vaccin et aucun traitement du virus Ebola. Les personnes contaminées doivent donc être isolées pour limiter la propagation de la maladie.
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