Le coordonnateur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT), Dr Fodé Danfakha, a appelé à renforcer la mobilisation des ressources domestiques pour soutenir les programmes de santé, à la suite du gel du financement des États-Unis.
“Cette situation nous apprend une leçon, c’est le moment d’aller vers la mobilisation domestique. On travaille sur un document de plaidoyer pour essayer de mobiliser les ressources à travers les partenaires et les entreprises locales”, a-t-il déclaré à l’APS.
Il a suggéré d'explorer avec l’État la possibilité d’allouer certaines taxes à la prise en charge des maladies. “Beaucoup de pays ont développé leur système sanitaire en taxant certains produits afin d’assurer la prise en charge des patients et améliorer le plateau technique”, a-t-il expliqué.
Dr Danfakha a précisé que "le programme de lutte contre la tuberculose n’est pas encore fortement impacté par le retrait américain, le principal soutien financier restant le Fonds mondial. " Toutefois, il a averti qu’un éventuel retrait des États-Unis de ce fonds entraînerait "une diminution des ressources allouées."
Le PNT, qui affiche un déficit de financement d’environ 72 %, prévoit d’intensifier la mobilisation nationale pour combler ce gap. “Pour 2025, on peut aller jusqu’à 1,6 milliard”, a-t-il indiqué, soulignant l’engagement de l’État à assurer la disponibilité des médicaments et intrants nécessaires.
Le budget alloué à l’achat des médicaments pour la tuberculose pharmacosensible a d’ailleurs été revu à la hausse, passant de 260 millions à 900 millions de francs CFA en 2024.
S'exprimant sur le thème de cette année, “Oui, nous pouvons mettre fin à la tuberculose”, Dr Danfakha a plaidé pour " une approche multisectorielle impliquant l’État, la société civile et le secteur privé." Il a estimé que “la lutte contre la tuberculose ne relève pas seulement du système de santé”.
“Cette situation nous apprend une leçon, c’est le moment d’aller vers la mobilisation domestique. On travaille sur un document de plaidoyer pour essayer de mobiliser les ressources à travers les partenaires et les entreprises locales”, a-t-il déclaré à l’APS.
Il a suggéré d'explorer avec l’État la possibilité d’allouer certaines taxes à la prise en charge des maladies. “Beaucoup de pays ont développé leur système sanitaire en taxant certains produits afin d’assurer la prise en charge des patients et améliorer le plateau technique”, a-t-il expliqué.
Dr Danfakha a précisé que "le programme de lutte contre la tuberculose n’est pas encore fortement impacté par le retrait américain, le principal soutien financier restant le Fonds mondial. " Toutefois, il a averti qu’un éventuel retrait des États-Unis de ce fonds entraînerait "une diminution des ressources allouées."
Le PNT, qui affiche un déficit de financement d’environ 72 %, prévoit d’intensifier la mobilisation nationale pour combler ce gap. “Pour 2025, on peut aller jusqu’à 1,6 milliard”, a-t-il indiqué, soulignant l’engagement de l’État à assurer la disponibilité des médicaments et intrants nécessaires.
Le budget alloué à l’achat des médicaments pour la tuberculose pharmacosensible a d’ailleurs été revu à la hausse, passant de 260 millions à 900 millions de francs CFA en 2024.
S'exprimant sur le thème de cette année, “Oui, nous pouvons mettre fin à la tuberculose”, Dr Danfakha a plaidé pour " une approche multisectorielle impliquant l’État, la société civile et le secteur privé." Il a estimé que “la lutte contre la tuberculose ne relève pas seulement du système de santé”.
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