Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Ps
Le Parti socialiste Sénégal a estimé lors de la réunion de son bureau politique «le gouvernement se livre une nouvelle fois à un exercice qui s’apparente davantage à un plan cosmétique de communication qu’à un véritable plan d’assainissement des finances publiques et de soutien aux ménages puisqu’il propose une politique d’austérité qui affecte exclusivement les populations».
Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng secrétaire général du Ps, «il y a un paradoxe saisissant entre les incantations sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables». A ce sujet, ont-ils développé, «l’augmentation surréaliste des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, l’impudeur qui consiste à allouer un « budget de campagne électorale » de plus 9 milliards au Ministère de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir»
Les socialistes d’ajouter : «la crise socio-économique rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement». En effet, ont-ils indiqué, dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, le rétablissement de la TVA sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques. «Il s’y ajoute le niveau injustement élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole», ont-ils souligné
Après ces critiques, le Ps a tenté de faire des propositions afin de rompre avec ces pratiques et booster par la même occasion l’économie Sénégalaise. «le Parti socialiste maintient sa proposition d’un véritable plan d’économies budgétaires, fondé sur des mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, et orienté vers la juste affectation des ressources publiques à l’assainissement financier, à l’amélioration du quotidien des populations ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement, avec un effet d’entraînement sur l’économie».
Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng secrétaire général du Ps, «il y a un paradoxe saisissant entre les incantations sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables». A ce sujet, ont-ils développé, «l’augmentation surréaliste des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, l’impudeur qui consiste à allouer un « budget de campagne électorale » de plus 9 milliards au Ministère de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir»
Les socialistes d’ajouter : «la crise socio-économique rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement». En effet, ont-ils indiqué, dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, le rétablissement de la TVA sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques. «Il s’y ajoute le niveau injustement élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole», ont-ils souligné
Après ces critiques, le Ps a tenté de faire des propositions afin de rompre avec ces pratiques et booster par la même occasion l’économie Sénégalaise. «le Parti socialiste maintient sa proposition d’un véritable plan d’économies budgétaires, fondé sur des mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, et orienté vers la juste affectation des ressources publiques à l’assainissement financier, à l’amélioration du quotidien des populations ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement, avec un effet d’entraînement sur l’économie».
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