I) Les enjeux politiques.
Les élections locales du 16 Mars 2014, constituent la dernière étape du processus de liquidation du régime de Wade, après la prise des pouvoirs exécutif et législatif par Benno Book Yakaar (BBY), sous la direction de Macky Sall, Président de l’APR et de la Coalition Macky 2012, qui l’ont qualifié au second tour à l’issu du scrutin des Présidentielles du 26 Février 2012. Les élections locales sont donc l’opportunité de parachever ce processus pour réduire le dernier bastion de ce régime rejeté par le peuple Sénégalais. Elles ne devraient pas être l’occasion d’une compétition électorale pour déterminer le poids de chacun des composantes de la vie politique au Sénégal, mais bien, celle de la continuation de la compétition entre les forces du changement entamé depuis le 25 mars 2012, dont la principale est BBY, et les forces rétrogrades qui sont vomies par le peuple, dont les principaux sont le PDS et son rejeton, Bokk Guis Guis.
Ces élections nécessitent donc une plus grande cohésion de BBY pour ne laisser aucune chance aux forces rétrogrades de rebondir en conservant et / ou engrangeant une quelconque collectivité locale.
Par conséquent, il faut surtout éviter que les préoccupations de carrière chez certains cadres et militants de partis appartenant à BBY, parviennent à faire triompher leur désir de positionnement sur l’échiquier politique, en convainquant leur Parti de la nécessité de tenter une aventure individuelle, sous prétexte de mieux se préparer pour les échéances des Présidentielles de 2017. Ce serait, pour l’APR, la mise en jeu prématuré, dès 2014, du pouvoir du Président de la République, si des éléments de son Parti et de sa Coalition Macky 2012, l’amenaient à aller seul à ces élections, en se basant sur l’ampleur de la transhumance en leur direction, et du bonus électoral que leur donnerait l’exercice du pouvoir exécutif.
Une telle approche semble oublier, que ces deux circonstances, que sont les ralliements et l’exercice du pouvoir exécutif, n’ont sauvé ni le PS, ni le PDS, et risquent de disloquer la coalition BBY sur laquelle repose le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
Dans une pareille aventure, les alliés du Président Macky, dans BBY, seront obligés de se repositionner pour la conquête du pouvoir, individuellement ou dans de nouvelles coalitions, tandis que son Parti, ou Macky 2012, risque de sortir minoritaire de ces élections. Et l’on peut même s’interroger, si le Chef de l’Etat ne va pas frôler l’humiliation, en obtenant un score inférieur à ses 26% du premier tour des élections présidentielles du 26 Février, vu l’ampleur des forces qu’il aura à faire face dans cette bataille pour les collectivités locales.
Un tel désastre électoral ouvrirait la voie à une exigence politique, de masse, de son départ, avant même la fin de son premier mandat, que des esprits simplistes pensent qu’il est déjà acquis constitutionnellement. La déstabilisation politique et institutionnelle que cette situation va engendrer, n’augure pas de bonnes perspectives pour la préservation de nos acquis démocratiques, de l’intégrité territoriale de notre pays, et de notre cohésion sociale et nationale, dans un contexte économique et social tendu par des frustrations de toutes sortes, et une sous région en guerre, dans laquelle, notre armée nationale est partie prenante. Déjà, l’incertitude que le débat sur une probable aventure solitaire de l’APR est entrain de développer dans l’opinion, commence à contribuer à crisper davantage le climat politique et social du pays, et n’est certainement pas étrangère aux difficultés croissantes du pouvoir à gérer le mécontentement populaire qui enfle à vue d’œil.
D’où la nécessité, pour le Président Macky Sall, d’y mettre un terme le plus rapidement possible, en exprimant publiquement sa volonté de parachever la prise du pouvoir par BBY à l’occasion des élections locales du 16 Mars 2014, et en reconduisant la prise en compte des résultats obtenus par les coalitions qui composent BBY au premier tour des Présidentielles du 26 Février 2012, comme cela a été le cas pour la composition du gouvernement et pour la confection des listes aux Législatives.
Cependant, ce sont les résultats obtenus dans chaque Département qui seront considérés, à la place des scores nationaux, puisqu’il s’agit d’élections locales. Ce sont ces seuls résultats qui peuvent objectivement exprimer la représentation politique des uns et des autres, mais aucunement les résultats des Locales de Mars 2009, ou les Législatives de Juillet 2012. Les membres de BBY qui n’étaient pas allés au premier tour des Présidentielles du 26 Février 2012, peuvent, comme ils l’ont fait aux Législatives de Juillet, aller en alliance aves les coalitions de BBY, ou tenter d’aller sous leur drapeau, quitte à se retrouver, comme à l’Assemblée nationale, pour gouverner ensemble les collectivités locales.
Les enjeux politiques des élections locales condamnent les forces de changement dans BBY à renforcer leur alliance et à parfaire leur cohésion, pour créer les conditions politiques nécessaires qui conditionnent la prise en charge, avant la tenue du scrutin, des enjeux institutionnels qu’elles portent, comme les nues portent la pluie.
En effet, contrairement aux Législatives de Juillet 2012, les conditions de temps et de moyens sont aujourd‘hui réunis, pour procéder aux changements institutionnels prévus, afin d’approfondir les conquêtes démocratiques du peuple tant attendues.
.
II) Les enjeux institutionnels
Les enjeux institutionnels posent d’emblée la problématique des Régions, puisqu’il s’agit aussi, dans ces élections locales, de renouveler les Conseils régionaux.
Dans cette perspective, les régions héritées de Wade et son système électoral ne devraient plus être reconduits, pour amorcer, en direction des Locales du 16 Mars 2014, la mise en œuvre des Conclusions pertinentes des Assises nationales en la matière
Il s’agit d’abord de matérialiser la réforme régionale pour l’avènement de « Grands Pôles Régionaux de Développement » au tour des Six régions retenues, autant par les Assises nationales, que par le Programme de « Yonnu Yokuté » que le Président Macky Sall a présenté aux Sénégalais au premier tour de l’élection présidentielle du 26 Février 2012. Ensuite, il s’agit de mettre en place la « Charte des libertés » qui « définit le mode de scrutin à toutes les élections », de prendre des mesures de « généralisation des candidatures libres », de régler le « statut de l’Elu », de mettre en place la « Haute Autorité de Régulation de la Démocratie », de procéder à une « réforme consensuelle du Code électoral sous son égide », d’adopter le « bulletin unique », et l’ « élection du Maire au suffrage universel direct ».
Toutes ces réformes, dont la « Charte des libertés » qui nécessite un référendum, pourraient être adoptées et mises en place au mois de Mai 2013 au plus tard, en même temps que la révision de la Constitution projetée. En tout état de cause, un calendrier précis, en la matière, est d’une urgente nécessité, pour éviter d’être dans l’obligation de reconduire le système hérité de Wade, ce qui serait inacceptable, ou de reporter les Locales, qui serait aussi autant inacceptable.
BBY est donc aujourd’hui interpellé à assumer sa volonté politique de changement en la matière, pour renforcer son crédit malmené par des prises de positions individuelles de quelques uns de ses cadres, dont certains mettent la charrue avant les bœufs, en proposant des « scrutins uninominaux à un ou deux tours », alors que la « Haute Autorité » qui est compétente en la matière n’est pas encore créée. Dans cette perspective, le Comité créé à cet effet, par le Président de la République, dirigé par le Président des Assises nationales, devrait finaliser le plus rapidement possible ses travaux, d’autant plus qu’un Projet consensuel de réforme de la Constitution, issu des Conclusions des Assises nationales, est à sa disposition ; ce qui devrait permettre de raccourcir les délais de concertation, afin de créer les conditions de tenue d’un référendum en fin Mars début Avril, et de mettre en place des nouvelles institutions nécessaires à l’organisation des élections locales. C’est cela qui permettrait, dès 2014, de mettre en œuvre les dispositions des Conclusions des Assises nationales énoncées au Chapitre IV, intitulées « Faire progresser notablement la gouvernance locale et la participation citoyenne » (page 271), notamment, en son point 2 : « Démocratie locale et participation » (page 273).
Les conditions institutionnelles et réglementaires seraient ainsi réunies pour permettre au M23, devenu « Organisation d’Utilité Publique », de jouer son rôle d’organisation, de formation et d’encadrement des populations, afin qu’elles soient en mesure d’assumer leurs nouvelles conquêtes démocratiques d’interpellation et de contrôle citoyens, des élus au niveau des collectivités locales et de l’Assemblée nationale, de l’Administration territoriale, Des Directeurs de Société publique de ressort de leur territoire, et des Ministres de la République. Cet approfondissement de la Démocratie représentative par l’avènement de l’initiative citoyenne et du contrôle citoyen, ne saurait être relégué à d’autres horizons.
C’est pour cette raison que, tous ceux qui tentent de fragiliser le M23, en manipulant des jeunes pour le discréditer, et tous ceux qui jettent, aujourd’hui, en pâture, le mouvement « Y en a marre », devraient être contraints sans état d’âme. Ils cherchent en vain à faire oublier au peuple, le rôle décisif de « Y en a marre » et du M23, dans l’éveil citoyen et la mobilisation populaire, qui ont imposé à Wade, le 26 Février, l’acceptation d’un second tour historique, qui a vu naître une vaste coalition nationale, Beno Book Yakaar, (BBY) au tour du candidat Macky Sall, qualifié pour affronter Wade, pour le battre d’un score jamais égalé dans l’histoire électorale de notre peuple. Les faits d’arme de ces deux mouvements sont du même ordre que ceux de BBY, dans le processus de liquidation du régime de Wade. Donc, ceux qui minimisent le rôle historique de « Yen amarre », du M23 et de BBY, dans l’avènement de la nouvelle alternance, ne travaillent pas pour aider le Président Macky à réussir ce que le peuple attend de lui, en le portant au pouvoir le 25 Mars 2012, et en lui conférant une majorité qualifiée à l’Assemblée nationale. Ils devraient être considérés comme des forces rétrogrades, qui se sont incrustées dans le mouvement de lutte pour l’alternance à des fins de carrière et de positionnement individuels, et devraient être combattues comme telles, au même titre que le PDS et Bokk Guis Guis.
Ibrahima Sène PIT /SENEGAL
Les élections locales du 16 Mars 2014, constituent la dernière étape du processus de liquidation du régime de Wade, après la prise des pouvoirs exécutif et législatif par Benno Book Yakaar (BBY), sous la direction de Macky Sall, Président de l’APR et de la Coalition Macky 2012, qui l’ont qualifié au second tour à l’issu du scrutin des Présidentielles du 26 Février 2012. Les élections locales sont donc l’opportunité de parachever ce processus pour réduire le dernier bastion de ce régime rejeté par le peuple Sénégalais. Elles ne devraient pas être l’occasion d’une compétition électorale pour déterminer le poids de chacun des composantes de la vie politique au Sénégal, mais bien, celle de la continuation de la compétition entre les forces du changement entamé depuis le 25 mars 2012, dont la principale est BBY, et les forces rétrogrades qui sont vomies par le peuple, dont les principaux sont le PDS et son rejeton, Bokk Guis Guis.
Ces élections nécessitent donc une plus grande cohésion de BBY pour ne laisser aucune chance aux forces rétrogrades de rebondir en conservant et / ou engrangeant une quelconque collectivité locale.
Par conséquent, il faut surtout éviter que les préoccupations de carrière chez certains cadres et militants de partis appartenant à BBY, parviennent à faire triompher leur désir de positionnement sur l’échiquier politique, en convainquant leur Parti de la nécessité de tenter une aventure individuelle, sous prétexte de mieux se préparer pour les échéances des Présidentielles de 2017. Ce serait, pour l’APR, la mise en jeu prématuré, dès 2014, du pouvoir du Président de la République, si des éléments de son Parti et de sa Coalition Macky 2012, l’amenaient à aller seul à ces élections, en se basant sur l’ampleur de la transhumance en leur direction, et du bonus électoral que leur donnerait l’exercice du pouvoir exécutif.
Une telle approche semble oublier, que ces deux circonstances, que sont les ralliements et l’exercice du pouvoir exécutif, n’ont sauvé ni le PS, ni le PDS, et risquent de disloquer la coalition BBY sur laquelle repose le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
Dans une pareille aventure, les alliés du Président Macky, dans BBY, seront obligés de se repositionner pour la conquête du pouvoir, individuellement ou dans de nouvelles coalitions, tandis que son Parti, ou Macky 2012, risque de sortir minoritaire de ces élections. Et l’on peut même s’interroger, si le Chef de l’Etat ne va pas frôler l’humiliation, en obtenant un score inférieur à ses 26% du premier tour des élections présidentielles du 26 Février, vu l’ampleur des forces qu’il aura à faire face dans cette bataille pour les collectivités locales.
Un tel désastre électoral ouvrirait la voie à une exigence politique, de masse, de son départ, avant même la fin de son premier mandat, que des esprits simplistes pensent qu’il est déjà acquis constitutionnellement. La déstabilisation politique et institutionnelle que cette situation va engendrer, n’augure pas de bonnes perspectives pour la préservation de nos acquis démocratiques, de l’intégrité territoriale de notre pays, et de notre cohésion sociale et nationale, dans un contexte économique et social tendu par des frustrations de toutes sortes, et une sous région en guerre, dans laquelle, notre armée nationale est partie prenante. Déjà, l’incertitude que le débat sur une probable aventure solitaire de l’APR est entrain de développer dans l’opinion, commence à contribuer à crisper davantage le climat politique et social du pays, et n’est certainement pas étrangère aux difficultés croissantes du pouvoir à gérer le mécontentement populaire qui enfle à vue d’œil.
D’où la nécessité, pour le Président Macky Sall, d’y mettre un terme le plus rapidement possible, en exprimant publiquement sa volonté de parachever la prise du pouvoir par BBY à l’occasion des élections locales du 16 Mars 2014, et en reconduisant la prise en compte des résultats obtenus par les coalitions qui composent BBY au premier tour des Présidentielles du 26 Février 2012, comme cela a été le cas pour la composition du gouvernement et pour la confection des listes aux Législatives.
Cependant, ce sont les résultats obtenus dans chaque Département qui seront considérés, à la place des scores nationaux, puisqu’il s’agit d’élections locales. Ce sont ces seuls résultats qui peuvent objectivement exprimer la représentation politique des uns et des autres, mais aucunement les résultats des Locales de Mars 2009, ou les Législatives de Juillet 2012. Les membres de BBY qui n’étaient pas allés au premier tour des Présidentielles du 26 Février 2012, peuvent, comme ils l’ont fait aux Législatives de Juillet, aller en alliance aves les coalitions de BBY, ou tenter d’aller sous leur drapeau, quitte à se retrouver, comme à l’Assemblée nationale, pour gouverner ensemble les collectivités locales.
Les enjeux politiques des élections locales condamnent les forces de changement dans BBY à renforcer leur alliance et à parfaire leur cohésion, pour créer les conditions politiques nécessaires qui conditionnent la prise en charge, avant la tenue du scrutin, des enjeux institutionnels qu’elles portent, comme les nues portent la pluie.
En effet, contrairement aux Législatives de Juillet 2012, les conditions de temps et de moyens sont aujourd‘hui réunis, pour procéder aux changements institutionnels prévus, afin d’approfondir les conquêtes démocratiques du peuple tant attendues.
.
II) Les enjeux institutionnels
Les enjeux institutionnels posent d’emblée la problématique des Régions, puisqu’il s’agit aussi, dans ces élections locales, de renouveler les Conseils régionaux.
Dans cette perspective, les régions héritées de Wade et son système électoral ne devraient plus être reconduits, pour amorcer, en direction des Locales du 16 Mars 2014, la mise en œuvre des Conclusions pertinentes des Assises nationales en la matière
Il s’agit d’abord de matérialiser la réforme régionale pour l’avènement de « Grands Pôles Régionaux de Développement » au tour des Six régions retenues, autant par les Assises nationales, que par le Programme de « Yonnu Yokuté » que le Président Macky Sall a présenté aux Sénégalais au premier tour de l’élection présidentielle du 26 Février 2012. Ensuite, il s’agit de mettre en place la « Charte des libertés » qui « définit le mode de scrutin à toutes les élections », de prendre des mesures de « généralisation des candidatures libres », de régler le « statut de l’Elu », de mettre en place la « Haute Autorité de Régulation de la Démocratie », de procéder à une « réforme consensuelle du Code électoral sous son égide », d’adopter le « bulletin unique », et l’ « élection du Maire au suffrage universel direct ».
Toutes ces réformes, dont la « Charte des libertés » qui nécessite un référendum, pourraient être adoptées et mises en place au mois de Mai 2013 au plus tard, en même temps que la révision de la Constitution projetée. En tout état de cause, un calendrier précis, en la matière, est d’une urgente nécessité, pour éviter d’être dans l’obligation de reconduire le système hérité de Wade, ce qui serait inacceptable, ou de reporter les Locales, qui serait aussi autant inacceptable.
BBY est donc aujourd’hui interpellé à assumer sa volonté politique de changement en la matière, pour renforcer son crédit malmené par des prises de positions individuelles de quelques uns de ses cadres, dont certains mettent la charrue avant les bœufs, en proposant des « scrutins uninominaux à un ou deux tours », alors que la « Haute Autorité » qui est compétente en la matière n’est pas encore créée. Dans cette perspective, le Comité créé à cet effet, par le Président de la République, dirigé par le Président des Assises nationales, devrait finaliser le plus rapidement possible ses travaux, d’autant plus qu’un Projet consensuel de réforme de la Constitution, issu des Conclusions des Assises nationales, est à sa disposition ; ce qui devrait permettre de raccourcir les délais de concertation, afin de créer les conditions de tenue d’un référendum en fin Mars début Avril, et de mettre en place des nouvelles institutions nécessaires à l’organisation des élections locales. C’est cela qui permettrait, dès 2014, de mettre en œuvre les dispositions des Conclusions des Assises nationales énoncées au Chapitre IV, intitulées « Faire progresser notablement la gouvernance locale et la participation citoyenne » (page 271), notamment, en son point 2 : « Démocratie locale et participation » (page 273).
Les conditions institutionnelles et réglementaires seraient ainsi réunies pour permettre au M23, devenu « Organisation d’Utilité Publique », de jouer son rôle d’organisation, de formation et d’encadrement des populations, afin qu’elles soient en mesure d’assumer leurs nouvelles conquêtes démocratiques d’interpellation et de contrôle citoyens, des élus au niveau des collectivités locales et de l’Assemblée nationale, de l’Administration territoriale, Des Directeurs de Société publique de ressort de leur territoire, et des Ministres de la République. Cet approfondissement de la Démocratie représentative par l’avènement de l’initiative citoyenne et du contrôle citoyen, ne saurait être relégué à d’autres horizons.
C’est pour cette raison que, tous ceux qui tentent de fragiliser le M23, en manipulant des jeunes pour le discréditer, et tous ceux qui jettent, aujourd’hui, en pâture, le mouvement « Y en a marre », devraient être contraints sans état d’âme. Ils cherchent en vain à faire oublier au peuple, le rôle décisif de « Y en a marre » et du M23, dans l’éveil citoyen et la mobilisation populaire, qui ont imposé à Wade, le 26 Février, l’acceptation d’un second tour historique, qui a vu naître une vaste coalition nationale, Beno Book Yakaar, (BBY) au tour du candidat Macky Sall, qualifié pour affronter Wade, pour le battre d’un score jamais égalé dans l’histoire électorale de notre peuple. Les faits d’arme de ces deux mouvements sont du même ordre que ceux de BBY, dans le processus de liquidation du régime de Wade. Donc, ceux qui minimisent le rôle historique de « Yen amarre », du M23 et de BBY, dans l’avènement de la nouvelle alternance, ne travaillent pas pour aider le Président Macky à réussir ce que le peuple attend de lui, en le portant au pouvoir le 25 Mars 2012, et en lui conférant une majorité qualifiée à l’Assemblée nationale. Ils devraient être considérés comme des forces rétrogrades, qui se sont incrustées dans le mouvement de lutte pour l’alternance à des fins de carrière et de positionnement individuels, et devraient être combattues comme telles, au même titre que le PDS et Bokk Guis Guis.
Ibrahima Sène PIT /SENEGAL
Autres articles
-
Diomaye, la photo officielle du corps sacré (Par Bacary Domingo Mané)
-
La citoyenneté, socle de la rupture systémique (Par Bocar Kâne)
-
Analyse du rachat supposé de la Société générale sénégalaise par l'Etat du Sénégal SÉNÉGAL PAR L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
-
Alerte : René Capain Basséne très mal en point après son admission à l’hôpital (Famille)
-
Proclamation des résultats des élections : l'expert électoral Ndiaga Sylla relève des manquements