Malgré des difficultés accentuées et amplifiées depuis quelques mois, les Meuniers du Sénégal privilégient le dialogue avec tous les acteurs de la chaîne de valeur qu'ils ont le devoir de servir, de soutenir et d'accompagner durablement.
« La crise sanitaire générale et le dérèglement climatique ont provoqué une profonde déstabilisation des prix de matières premières céréalières. Partout dans le monde, la flambée des prix, la rétention des céréales de qualité et la spéculation se sont installés. Les cours mondiaux, qui sont en hausse, continuent depuis 2019 passant de 147 000 FCFA à 213 000 FCFA la tonne. Ce qui a obligé la filière meunière à constamment ajuster son action pour garantir la continuité de production et éviter la rupture », a déclaré Claude Demba Diop, président des Meuniers Industriels du Sénégal.
Selon lui, « les espoirs de relance et de retour à la normale sont vains et la dégradation de la situation des industries s'est accentuée avec l'explosion des prix du transport maritime et l'indisponibilité des navires. Il s'y rajoute la prolongation des délais de livraison et l'application de taxes à l'export de certains pays producteurs de blé ».
« De sorte que la sonnette d'alarme a fait réagir les Etats partout dans le monde pour soutenir les industriels et par là toute la chaine de valeur », a souligné le président de l’AMIS.
D’après Claude Demba Diop, au Sénégal des actions de haute portée sont venues au secours de l'industrie meunière. Ainsi, la « TVA est passée d'une réduction de 6% en février 2021 à une suspension totale avec une suppression des droits de douane depuis le 1er septembre 2021 », a-t-il fait savoir.
Révision prix du sac de 50 kg de farine de blé
Pour éviter la faillite et la fermeture d'usines qui guettent toujours un pan important de l'économie et de l'emploi local, les Meuniers du Sénégal ont préconisé de « ramener les industries meunières à l'équilibre si nous ne voulons pas drainer toute la filière dans le précipice ».
Les Meuniers Industriel du Sénégal ont demandé la révision du prix du sac de farine de blé. « Malgré un contexte social préoccupant à tous les niveaux, il est à présent incontournable d'activer l'ultime levier d'ajustement en révisant le prix du sac de 50 kg de farine de blé. Il en est ainsi partout dans la sous-région et même au-delà face à cette situation dramatique ».
1 000 emplois directs et 15 000 emplois indirects menacés
C'est fort de cette responsabilité sociale et entrepreneuriale, ont-ils dit, que les meuniers en appellent à l’ensemble des acteurs de la filière pour le sauvetage de l'autosuffisance en farine et de la production locale. Selon eux, les 1 000 emplois directs et 15 000 emplois indirects sont foncièrement menacés.
« La révision du prix serait de 18 500 FCFA par sac, en fait, ce qui représente 370 FCFA du kilogramme à comparer à 332 F auparavant. A titre comparatif cette hausse est inférieure de 1000 à 3000 FCFA par sac par rapport aux prix pratiqués dans la sous-région. Le prix annoncé rejoint le plafond fixé en décembre 2017 au sortir des Concertations Nationales de la Filière Boulangère », a expliqué Claude Demba Diop.
Selon lui, la situation des cours mondiaux de blé est totalement indépendante des gouvernements et des industriels. En conséquence, « tenir les politiques et les meuniers comme responsables est une erreur qui serait fatale », a-t-il laissé entendre.
D’après les Meuniers Industriel du Sénégal « seule l'industrie peut apporter du développement, de l’emploi et des recettes fiscales nécessaires au devenir du Sénégal ».
« Les Meuniers sont aujourd’hui au bord du gouffre, la filière est jusque-là à genoux, maintenant elle est aux abois. Il faut à présent courir à son chevet », ont-ils supplié.
« La crise sanitaire générale et le dérèglement climatique ont provoqué une profonde déstabilisation des prix de matières premières céréalières. Partout dans le monde, la flambée des prix, la rétention des céréales de qualité et la spéculation se sont installés. Les cours mondiaux, qui sont en hausse, continuent depuis 2019 passant de 147 000 FCFA à 213 000 FCFA la tonne. Ce qui a obligé la filière meunière à constamment ajuster son action pour garantir la continuité de production et éviter la rupture », a déclaré Claude Demba Diop, président des Meuniers Industriels du Sénégal.
Selon lui, « les espoirs de relance et de retour à la normale sont vains et la dégradation de la situation des industries s'est accentuée avec l'explosion des prix du transport maritime et l'indisponibilité des navires. Il s'y rajoute la prolongation des délais de livraison et l'application de taxes à l'export de certains pays producteurs de blé ».
« De sorte que la sonnette d'alarme a fait réagir les Etats partout dans le monde pour soutenir les industriels et par là toute la chaine de valeur », a souligné le président de l’AMIS.
D’après Claude Demba Diop, au Sénégal des actions de haute portée sont venues au secours de l'industrie meunière. Ainsi, la « TVA est passée d'une réduction de 6% en février 2021 à une suspension totale avec une suppression des droits de douane depuis le 1er septembre 2021 », a-t-il fait savoir.
Révision prix du sac de 50 kg de farine de blé
Pour éviter la faillite et la fermeture d'usines qui guettent toujours un pan important de l'économie et de l'emploi local, les Meuniers du Sénégal ont préconisé de « ramener les industries meunières à l'équilibre si nous ne voulons pas drainer toute la filière dans le précipice ».
Les Meuniers Industriel du Sénégal ont demandé la révision du prix du sac de farine de blé. « Malgré un contexte social préoccupant à tous les niveaux, il est à présent incontournable d'activer l'ultime levier d'ajustement en révisant le prix du sac de 50 kg de farine de blé. Il en est ainsi partout dans la sous-région et même au-delà face à cette situation dramatique ».
1 000 emplois directs et 15 000 emplois indirects menacés
C'est fort de cette responsabilité sociale et entrepreneuriale, ont-ils dit, que les meuniers en appellent à l’ensemble des acteurs de la filière pour le sauvetage de l'autosuffisance en farine et de la production locale. Selon eux, les 1 000 emplois directs et 15 000 emplois indirects sont foncièrement menacés.
« La révision du prix serait de 18 500 FCFA par sac, en fait, ce qui représente 370 FCFA du kilogramme à comparer à 332 F auparavant. A titre comparatif cette hausse est inférieure de 1000 à 3000 FCFA par sac par rapport aux prix pratiqués dans la sous-région. Le prix annoncé rejoint le plafond fixé en décembre 2017 au sortir des Concertations Nationales de la Filière Boulangère », a expliqué Claude Demba Diop.
Selon lui, la situation des cours mondiaux de blé est totalement indépendante des gouvernements et des industriels. En conséquence, « tenir les politiques et les meuniers comme responsables est une erreur qui serait fatale », a-t-il laissé entendre.
D’après les Meuniers Industriel du Sénégal « seule l'industrie peut apporter du développement, de l’emploi et des recettes fiscales nécessaires au devenir du Sénégal ».
« Les Meuniers sont aujourd’hui au bord du gouffre, la filière est jusque-là à genoux, maintenant elle est aux abois. Il faut à présent courir à son chevet », ont-ils supplié.
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