Il est 7 heures du matin ce mercredi à Kiubo. Le ciel est bleu, mais les chutes sont couvertes des brouillards. Un vent léger souffle sur la rivière Lufira. À 300 mètres de la rivière, deux visiteurs prennent le petit déjeuner au restaurant de Kiubo Falls Lodge.
Bodil Furu, une Norvégienne vivant à Lubumbashi se souvient de la première fois qu’elle a visité ce lieu il y a plus de 5 ans. « On a pêché à l’aide d’une tige de bambou. J’ai attrapé une sardine, je pense qu’elle avait la taille de 5 centimètres. J’étais très contente. Je pense que j’avais gagné la compétition de la pêche. »
Et la pêche, Bodil l’a expérimentée dans la rivière Luvilombo, qui se jette dans la Lufira. Ici aussi, on y découvre des petites chutes. Malgré tout, le nombre des visites est très faible surtout en cette période pluvieuse.
Toutefois, les fêtes de fin d’année sont une aubaine pour ce site, indique Silvère Kabwija, gérant de l’hôtel Kiubo Falls. « Là, il y a déjà des réservations et le lodge est déjà plein. La plupart des touristes qui viennent sont des étrangers vivant au Congo et des nationaux. Mais nous recevons très peu de touristes qui arrivent fraîchement de l’étranger. »
Repenser le secteur du tourisme
En RDC, le secteur du tourisme n’est pas très développé malgré les potentialités. Sumba Mali, directeur de Palma Okapi Tours, une agence de tourisme basée à Lubumbashi, estime qu’il faut repenser ce secteur. « Il faut rendre les sites ainsi que les moyens de transport plus attractifs », pense-t-il. « En plus, il y a nécessité de promouvoir la culture, car la culture et le tourisme vont ensemble. Enfin, la population doit arriver à s’approprier le patrimoine touristique et historique. »
De son côté, le gouvernement congolais s’est engagé à promouvoir le tourisme. Une loi a même été promulguée il y a 4 ans. Mais beaucoup de défis restent encore à relever. « Tous les discours politiques parlent du tourisme, mais dans les faits, on ne sent pas l’implication des institutions étatiques dans la promotion et le développement du tourisme », regrette Marcel Kuete, le directeur de l’Office national du tourisme pour la région Sud. « Il y a des arrêtés qui devraient accompagner certaines dispositions de la loi, mais jusqu’à ce jour, seulement 4 sont disponibles sur la dizaine. »
Quoi qu'il en soit, le ministre congolais du Tourisme a, au début du mois, invité les hommes d’affaires à investir dans ce secteur aussi porteur de développement..
Bodil Furu, une Norvégienne vivant à Lubumbashi se souvient de la première fois qu’elle a visité ce lieu il y a plus de 5 ans. « On a pêché à l’aide d’une tige de bambou. J’ai attrapé une sardine, je pense qu’elle avait la taille de 5 centimètres. J’étais très contente. Je pense que j’avais gagné la compétition de la pêche. »
Et la pêche, Bodil l’a expérimentée dans la rivière Luvilombo, qui se jette dans la Lufira. Ici aussi, on y découvre des petites chutes. Malgré tout, le nombre des visites est très faible surtout en cette période pluvieuse.
Toutefois, les fêtes de fin d’année sont une aubaine pour ce site, indique Silvère Kabwija, gérant de l’hôtel Kiubo Falls. « Là, il y a déjà des réservations et le lodge est déjà plein. La plupart des touristes qui viennent sont des étrangers vivant au Congo et des nationaux. Mais nous recevons très peu de touristes qui arrivent fraîchement de l’étranger. »
Repenser le secteur du tourisme
En RDC, le secteur du tourisme n’est pas très développé malgré les potentialités. Sumba Mali, directeur de Palma Okapi Tours, une agence de tourisme basée à Lubumbashi, estime qu’il faut repenser ce secteur. « Il faut rendre les sites ainsi que les moyens de transport plus attractifs », pense-t-il. « En plus, il y a nécessité de promouvoir la culture, car la culture et le tourisme vont ensemble. Enfin, la population doit arriver à s’approprier le patrimoine touristique et historique. »
De son côté, le gouvernement congolais s’est engagé à promouvoir le tourisme. Une loi a même été promulguée il y a 4 ans. Mais beaucoup de défis restent encore à relever. « Tous les discours politiques parlent du tourisme, mais dans les faits, on ne sent pas l’implication des institutions étatiques dans la promotion et le développement du tourisme », regrette Marcel Kuete, le directeur de l’Office national du tourisme pour la région Sud. « Il y a des arrêtés qui devraient accompagner certaines dispositions de la loi, mais jusqu’à ce jour, seulement 4 sont disponibles sur la dizaine. »
Quoi qu'il en soit, le ministre congolais du Tourisme a, au début du mois, invité les hommes d’affaires à investir dans ce secteur aussi porteur de développement..
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