« Les esprits d’élite discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes. » Jules Romains
La planète Facebook Sénégal a ses gourous autoproclames, ses maîtres à penser… qui ne réfléchissent pas ! Dans le même temps, des officines facilement identifiables, y distillent des sujets charriant des valeurs sociétales qui veulent nous imposer une certaine vision du monde. Lorsque des voix contraires s'élèvent pour ramer à contre-courant, on voit la meute rugir et se lancer, dans le désordre et dans un unanimisme suspect, dans des élucubrations qui veulent enfumer le débat afin que plus personne n'y voit clair.
A 64 ans, le terrorisme de la pensée unique n'a plus de prise sur moi et, lorsque le temps me le permet, je jette quelques pierres dans la mare pour alerter et tirer l'alarme sur nos torpeurs complices. Il en est ainsi au sujet d'un fait divers qui est monté en épingle pour poser les jalons d'une démarche souterraine à laquelle, consciemment ou inconsciemment, on cherche à associer le plus grand nombre.
Le débat de fond oppose deux approches :
- Celle qui veut diviser l’espèce humaine en genres. Puis les opposer. Toujours la même méthode : créer des consensus artificiels sur des buzz et imposer derrière un agenda méthodique et implacable. Toujours le meme objectif stratégique : diviser pour régner.
- Celle qui considère l'espèce humaine comme UNE, INDIVISIBLE avec des différences qui se conjuguent et se complètent. Ma philosophie de la vie et mes convictions profondes reposent sur cette seconde approche. Sous ce rapport hommes et femmes sont égaux. Même devant le vice et devant le péché. Il n'y a pas de victime en la matière. La responsabilité étant partagée. Quant au viol, il est haïssable à tous points de vue ! Mais il n'est que la manifestation d'un délabrement mental profond d'une société qui doit s’interroger en profondeur. Rien, ni personne, ne devrait souffrir d'une violence, quelle qu'elle soit et d’où qu’elle vienne. Humains comme animaux !
Parlons un peu de la première approche!
La division en genres de l’espèce humaine est un projet. Une démarche. Elle repose sur une vision du monde. Elle vise des objectifs, notamment d'imposition d’un modèle occidental de vie. Ce modèle, depuis trois siècles, a des visées dominatrices sur toute l’humanité. Sous le rouleau compresseur militaro-industriel, l'Europe et ses excroissances en Amérique, en Afrique, en Asie et en Océanie, impose son mode de vie et ses modèles mentaux. Piétinant les valeurs de civilisations autres que son propre schéma, l’occident est parvenu à fasciner, certaines élites des peuples soumis, par son système éducatif et la prédominance de son pouvoir médiatique . Cependant, les réseaux sociaux ont ouvert des brèches qui permettent de nouvelles inspirations. Une nouvelle respiration ! Il faut y construire des digues, de nouveaux pôles de résistance pour contenir l’envahissement par des modèle de prêt à penser dangereux.
Ceux de ma génération ont grandi dans le contexte de la guerre froide. Nos adolescences ont été forgées par les luttes idéologiques entre deux blocs rivaux. Deux visions du monde différentes. Nous avons assisté à la tentative de faire naître un troisième pôle et faire entendre une autre voix. Celle du Tiers-Monde . Tous les débats contemporains sont encore empreints de cette lutte farouche entre un Ordre Mondial dominant et dominé par l'occident capitaliste et néo-libéral, contre la grande majorité de l’humanité confinée dans la pauvreté organisée. Paradoxalement, les pays pauvres sont le réservoir de ressources des pays riches. Et c'est ce mécanisme que toute une superstructure médiatique de diffusion d’idées et de pensées est chargé de consolider. Des débats de société, apparemment anodins, ont des enjeux complexes qu'il nous faut apprendre à décoder. Les démarches de plusieurs ONG et associations dites de droits humains doivent faire l'objet d'analyses profondes. Identifier les bailleurs, connaître leur vision du monde et les courants de pensées qu'ils véhiculent. Comprendre que rien n’est gratuit !
Pour en revenir au fait-divers qui déchaine des passions, discutons des valeurs qui sous-tendent nos grilles d'analyse. Laissons de côté les protagonistes en question pour ne pas verser dans la médisance et la calomnie. Parlons des principes. Chaque individu a la Liberté de croire ou de ne pas croire. Celle de pratiquer ou pas le culte de son choix. La vraie démocratie c'est d’accepter que chacun énonce son point de vue à partir de ses croyances et de ses valeurs. Et que l’écoute de bonne foi soit de rigueur.
La pensée unique voudrait que sur des sujets comme le genre, la sexualité et les mœurs le chaos soit la règle. Que les confusions règnent en maîtres. Eh ! bien non ! Il y a le choix d’adopter des règles de vie différentes du modèle occidental en se sentant bien dans sa peau et en menant une vie épanouie et heureuse.
On en parle ?
Par Amadou Tidiane Wone via sa page Facebook
A 64 ans, le terrorisme de la pensée unique n'a plus de prise sur moi et, lorsque le temps me le permet, je jette quelques pierres dans la mare pour alerter et tirer l'alarme sur nos torpeurs complices. Il en est ainsi au sujet d'un fait divers qui est monté en épingle pour poser les jalons d'une démarche souterraine à laquelle, consciemment ou inconsciemment, on cherche à associer le plus grand nombre.
Le débat de fond oppose deux approches :
- Celle qui veut diviser l’espèce humaine en genres. Puis les opposer. Toujours la même méthode : créer des consensus artificiels sur des buzz et imposer derrière un agenda méthodique et implacable. Toujours le meme objectif stratégique : diviser pour régner.
- Celle qui considère l'espèce humaine comme UNE, INDIVISIBLE avec des différences qui se conjuguent et se complètent. Ma philosophie de la vie et mes convictions profondes reposent sur cette seconde approche. Sous ce rapport hommes et femmes sont égaux. Même devant le vice et devant le péché. Il n'y a pas de victime en la matière. La responsabilité étant partagée. Quant au viol, il est haïssable à tous points de vue ! Mais il n'est que la manifestation d'un délabrement mental profond d'une société qui doit s’interroger en profondeur. Rien, ni personne, ne devrait souffrir d'une violence, quelle qu'elle soit et d’où qu’elle vienne. Humains comme animaux !
Parlons un peu de la première approche!
La division en genres de l’espèce humaine est un projet. Une démarche. Elle repose sur une vision du monde. Elle vise des objectifs, notamment d'imposition d’un modèle occidental de vie. Ce modèle, depuis trois siècles, a des visées dominatrices sur toute l’humanité. Sous le rouleau compresseur militaro-industriel, l'Europe et ses excroissances en Amérique, en Afrique, en Asie et en Océanie, impose son mode de vie et ses modèles mentaux. Piétinant les valeurs de civilisations autres que son propre schéma, l’occident est parvenu à fasciner, certaines élites des peuples soumis, par son système éducatif et la prédominance de son pouvoir médiatique . Cependant, les réseaux sociaux ont ouvert des brèches qui permettent de nouvelles inspirations. Une nouvelle respiration ! Il faut y construire des digues, de nouveaux pôles de résistance pour contenir l’envahissement par des modèle de prêt à penser dangereux.
Ceux de ma génération ont grandi dans le contexte de la guerre froide. Nos adolescences ont été forgées par les luttes idéologiques entre deux blocs rivaux. Deux visions du monde différentes. Nous avons assisté à la tentative de faire naître un troisième pôle et faire entendre une autre voix. Celle du Tiers-Monde . Tous les débats contemporains sont encore empreints de cette lutte farouche entre un Ordre Mondial dominant et dominé par l'occident capitaliste et néo-libéral, contre la grande majorité de l’humanité confinée dans la pauvreté organisée. Paradoxalement, les pays pauvres sont le réservoir de ressources des pays riches. Et c'est ce mécanisme que toute une superstructure médiatique de diffusion d’idées et de pensées est chargé de consolider. Des débats de société, apparemment anodins, ont des enjeux complexes qu'il nous faut apprendre à décoder. Les démarches de plusieurs ONG et associations dites de droits humains doivent faire l'objet d'analyses profondes. Identifier les bailleurs, connaître leur vision du monde et les courants de pensées qu'ils véhiculent. Comprendre que rien n’est gratuit !
Pour en revenir au fait-divers qui déchaine des passions, discutons des valeurs qui sous-tendent nos grilles d'analyse. Laissons de côté les protagonistes en question pour ne pas verser dans la médisance et la calomnie. Parlons des principes. Chaque individu a la Liberté de croire ou de ne pas croire. Celle de pratiquer ou pas le culte de son choix. La vraie démocratie c'est d’accepter que chacun énonce son point de vue à partir de ses croyances et de ses valeurs. Et que l’écoute de bonne foi soit de rigueur.
La pensée unique voudrait que sur des sujets comme le genre, la sexualité et les mœurs le chaos soit la règle. Que les confusions règnent en maîtres. Eh ! bien non ! Il y a le choix d’adopter des règles de vie différentes du modèle occidental en se sentant bien dans sa peau et en menant une vie épanouie et heureuse.
On en parle ?
Par Amadou Tidiane Wone via sa page Facebook
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