Ces structures ont fonctionné plus ou moins en harmonie, jusqu'à ce qu'en 2012, Mélès Zenaoui, Président du Forum des Chefs d'Etat et son Point focal, pour avoir plus de regard sur les finances et les actions du Panel, créent le Comité des Points focaux, CPF, qui par la suite s'est érigé en organe de gestion du MAEP.
Ainsi “Depuis 2012, le Panel n'a plus en charge les affaires administratives et financières » du MAEP, affirme Akere Muna.
Cette nouvelle structure, le CPF, est constituée de ministres et hauts cadres. Dans leurs différents pays, ils sont des affidés du pouvoir en place, donc enclin à défendre les intérêts des présidents qu'ils représentent au sein du MAEP explique cet expert du Mécanisme. Or ce sont ces politiciens qui supervisent le Secrétariat du MAEP, sensé les évaluer, poursuit notre interlocuteur.
Mais pour le mauricien, Joseph Tsang Mang Kin, la création du CPF „n'a pas été prévu dans les documents de base du MAEP, donc sa création a suscité beaucoup de remous parce qu'il se présentait de part sa composition et ses fonctions comme juge et partie dans le processus.“
Désormais, ajoute-t-il, “Le CPF se considère comme supérieur hiérarchique du Panel qui ne serait qu’un organe technique.”
Or bien avant la création du CPF, le Panel avait la charge de superviser le Secrétariat. Pour Joseph Tsang Mang Kin, l'imposition du CPF a porté atteinte à la crédibilité du processus d'évaluation des pays, puisque l'autorité morale et l'intégrité du processus que garantissait le Panel directement nommé par les chefs d'Etat, se sont envolées.
Outre cela, le MAEP ne dispose toujours pas de personnalité juridique. Il fonctionne depuis 2002 sur la base d'un Accord de siège provisoire, précise Akere Muna. Cette situation retarde depuis 10 ans donc l'intégration du MAEP à l'Union africaine en tant qu'agence.
Ainsi “Depuis 2012, le Panel n'a plus en charge les affaires administratives et financières » du MAEP, affirme Akere Muna.
Cette nouvelle structure, le CPF, est constituée de ministres et hauts cadres. Dans leurs différents pays, ils sont des affidés du pouvoir en place, donc enclin à défendre les intérêts des présidents qu'ils représentent au sein du MAEP explique cet expert du Mécanisme. Or ce sont ces politiciens qui supervisent le Secrétariat du MAEP, sensé les évaluer, poursuit notre interlocuteur.
Mais pour le mauricien, Joseph Tsang Mang Kin, la création du CPF „n'a pas été prévu dans les documents de base du MAEP, donc sa création a suscité beaucoup de remous parce qu'il se présentait de part sa composition et ses fonctions comme juge et partie dans le processus.“
Désormais, ajoute-t-il, “Le CPF se considère comme supérieur hiérarchique du Panel qui ne serait qu’un organe technique.”
Or bien avant la création du CPF, le Panel avait la charge de superviser le Secrétariat. Pour Joseph Tsang Mang Kin, l'imposition du CPF a porté atteinte à la crédibilité du processus d'évaluation des pays, puisque l'autorité morale et l'intégrité du processus que garantissait le Panel directement nommé par les chefs d'Etat, se sont envolées.
Outre cela, le MAEP ne dispose toujours pas de personnalité juridique. Il fonctionne depuis 2002 sur la base d'un Accord de siège provisoire, précise Akere Muna. Cette situation retarde depuis 10 ans donc l'intégration du MAEP à l'Union africaine en tant qu'agence.
http://http://www.pressafrik.com/admin/downloads/17875/154927/
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