La marche, autorisée, s’est déroulée sans heurts.
Les motos pétaradent en tête de cortège suivies d’une impressionnante foule colorée de rouge, en signe de colère et de révolte. Ils seraient environ un million selon les organisateurs, 30 000 selon un communiqué officiel du gouvernement et 500 000 tout au plus selon une source sécuritaire.
« Alpha Condé doit partir en 2020 ! résume un manifestant. Après ses deux mandats, il doit s’en aller. Le peuple de Guinée a besoin de quelqu’un d’autre. Dix ans ça suffit ! Nous sommes fatigués. Amoulanfé ! » Des foulards, des pagnes, des masques écarlates et le mot d’ordre « Amoulanfé », « ça ne passera pas » en langue soussou.
« À bas la dictature, non au troisième mandat, Alpha Zéro », peut-on lire sur certaines pancartes. « Nous sommes contre la modification de la Constitution, nous sommes contre le pouvoir à vie, nous sommes contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Nous sommes là aujourd’hui pour manifester notre colère. »
« Nous demandons au président de la République de renoncer à son projet de troisième mandat et à son projet de modification de la Constitution », renchérit une manifestante.
Depuis le toit ouvrant de leurs 4x4, les leaders de l’opposition politique, Sidya Touré, Kabèlè Camara et Cellou Dalein Diallo adressent de grands gestes à leurs militants. Ce dernier se félicite d'une démonstration de force sans heurts ni violences.
« Toute la Guinée est là aujourd’hui pour dire non au troisième mandat. Il faut se réjouir aussi du caractère pacifique de la manifestation. Les Guinéens ont montré qu’ils ne sont pas violents. »
L’esplanade du stade du 28-Septembre, le point d’arrivée, est noire de monde. Le pari semble réussi pour le FNDC, dont les principaux leaders issus de la société civile ont été condamnés à de la prison ferme ce mardi. Et dont les manifestants réclament également la libération.
« Sanoh Abdourahamane, sa place n’est pas à la maison centrale, Elie Kamano, sa place n’est pas à la prison centrale », lance Faya Milimono, du Bloc Libéral. Un mot d’ordre répété par Kabèlè Camara. « Libérez les prisonniers, les membres du FNDC de Conakry à Lola, la Haute Guinée, la Basse Guinée, non à une nouvelle Constitution, non au référendum, non au troisième mandat. »
Tous appellent à poursuivre la mobilisation la semaine prochaine.
Les motos pétaradent en tête de cortège suivies d’une impressionnante foule colorée de rouge, en signe de colère et de révolte. Ils seraient environ un million selon les organisateurs, 30 000 selon un communiqué officiel du gouvernement et 500 000 tout au plus selon une source sécuritaire.
« Alpha Condé doit partir en 2020 ! résume un manifestant. Après ses deux mandats, il doit s’en aller. Le peuple de Guinée a besoin de quelqu’un d’autre. Dix ans ça suffit ! Nous sommes fatigués. Amoulanfé ! » Des foulards, des pagnes, des masques écarlates et le mot d’ordre « Amoulanfé », « ça ne passera pas » en langue soussou.
« À bas la dictature, non au troisième mandat, Alpha Zéro », peut-on lire sur certaines pancartes. « Nous sommes contre la modification de la Constitution, nous sommes contre le pouvoir à vie, nous sommes contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Nous sommes là aujourd’hui pour manifester notre colère. »
« Nous demandons au président de la République de renoncer à son projet de troisième mandat et à son projet de modification de la Constitution », renchérit une manifestante.
Depuis le toit ouvrant de leurs 4x4, les leaders de l’opposition politique, Sidya Touré, Kabèlè Camara et Cellou Dalein Diallo adressent de grands gestes à leurs militants. Ce dernier se félicite d'une démonstration de force sans heurts ni violences.
« Toute la Guinée est là aujourd’hui pour dire non au troisième mandat. Il faut se réjouir aussi du caractère pacifique de la manifestation. Les Guinéens ont montré qu’ils ne sont pas violents. »
L’esplanade du stade du 28-Septembre, le point d’arrivée, est noire de monde. Le pari semble réussi pour le FNDC, dont les principaux leaders issus de la société civile ont été condamnés à de la prison ferme ce mardi. Et dont les manifestants réclament également la libération.
« Sanoh Abdourahamane, sa place n’est pas à la maison centrale, Elie Kamano, sa place n’est pas à la prison centrale », lance Faya Milimono, du Bloc Libéral. Un mot d’ordre répété par Kabèlè Camara. « Libérez les prisonniers, les membres du FNDC de Conakry à Lola, la Haute Guinée, la Basse Guinée, non à une nouvelle Constitution, non au référendum, non au troisième mandat. »
Tous appellent à poursuivre la mobilisation la semaine prochaine.
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