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Les otages israéliens tués «par erreur» à Gaza brandissaient un drapeau blanc, selon l’enquête

Israël pleure samedi la mort de trois otages tués « par erreur » par ses propres soldats dans la bande de Gaza, où l'armée multiplie les raids aériens malgré les pressions de son allié américain pour plus de retenue. Selon l'enquête préliminaire sur l'incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l'un d'entre eux criait à l'aide en hébreu. Des familles d'otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération.



■ L'UNRWA a déclaré jeudi qu'elle n'est plus en mesure d'apporter de l'aide à ceux qui n'ont pas pu fuir vers le sud de la bande de Gaza. Elle rapporte aussi que des personnes affamées arrêtent ses camions d'aide à Gaza. La situation humanitaire à Gaza « empire de jour en jour », a déclaré un porte-parole de l'Unicef.
 
■ L'armée israélienne annonce avoir tué trois otages identifiés « par erreur » comme une « menace », a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, à la télévision ce vendredi. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, dès l'annonce de l'armée, regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l'État d'Israël dans le deuil ».
 
■ Les forces israéliennes ont annoncé avoir ciblé un bâtiment dans la ville de Jabaliya, avoir mené une opération terrestre dans deux écoles dans la ville de Gaza. L'armée a également annoncé avoir perquisitionné des appartements à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Selon l'agence palestinienne Wafa, au moins 14 personnes sont mortes à Jabaliya après des frappes israéliennes dans plusieurs maisons.
 
■ Jake Sullivan, conseiller à la sécurité de la Maison Blanche, au cours d'une visite en Israël, a discuté de la possibilité d'un basculement de l'offensive israélienne sur le territoire de Gaza vers des « opérations de plus faible intensité » dans un « futur proche ». Il a aussi estimé qu'il ne serait pas « juste » qu'Israël occupe la bande de GazaIl rencontre le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, ce vendredi.
 
■ Israël a annoncé ce vendredi avoir approuvé « temporairement » l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, au sud de la bande de Gaza, afin de décongestionner celui de Rafah entre le territoire palestinien et l'Egypte. L’OMS a salué cette décision, mais demande à ce que l’aide puisse « aller partout » dans l’enclave.
 
■ Environ 18 800 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, selon le gouvernement du Hamas. Près de 51 000 personnes ont également été blessées. Selon le ministère de la Santé de l'enclave, 70 % des victimes sont des femmes et des jeunes de moins de 18 ans. Plus de 1 200 Israéliens ont été tués.
 
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14h57 : Thomas Vescovi, chercheur indépendant et spécialiste de la politique intérieure israélienne analyse pour RFI les conséquences de la bavure de l'armée israélienne
 
 «Je crois que ça signale surtout l'échec complet en fait de la stratégie du cabinet de guerre qui est de prétendre pouvoir libérer des otages par la force», Thomas Vescovi
Aucun matériel médical n'est arrivé à l'hôpital al-Awda de Gaza depuis plus de deux mois, s’agace son directeur
 
Le directeur de l'hôpital al-Awda Ahmed Muhanna a affirmé que, depuis deux mois, les fournitures médicales de base et essentielles n'ont toujours pas atteint cet établissement du nord de la bande de Gaza.
 
Dans un message audio envoyé à la chaîne qatarie Al Jazeera, Muhanna a déclaré qu'aucune aide médicale n'était parvenue à l'hôpital al-Awda depuis 67 jours, précisant qu'il n'y avait pas d'oxygène disponible dans l'établissement.
 
« Les chars israéliens sont autour de l'hôpital... et l'un d'entre eux a fermé l'entrée, a-t-il déclaré. Ils ont pris pour cible deux étages de l'hôpital depuis l'extérieur, détruisant les salles de chirurgie. Nous recherchons le soutien des sociétés internationales, en particulier du Croissant-Rouge et de l'Organisation mondiale de la santé », a-t-il ajouté.
 
Le député français Thomas Portes juge « inacceptable » que des Français participent à la guerre à Gaza « au sein de l'armée israélienne »
 
Le député français Thomas Portes (Seine-Saint-Denis) a estimé qu'il est « inacceptable » que des ressortissants français participent à la guerre à Gaza, dans le contexte où des « crimes de guerre » seraient commis par l'armée israélienne. Selon le membre du parti de gauche La France Insoumise, ils doivent être rappelés. Le législateur s'est référé à un rapport de la radio Europe 1 selon lequel plus de 4 000 ressortissants français étaient engagés avec l'armée israélienne à Gaza.
 
« Alors que l’ONU, par la voix de plusieurs de ses rapporteurs spéciaux, alerte sur les risques génocidaires, que plus de 17 000 personnes [sic] Palestiniens ont été tués, la présence de citoyens de nationalité française déshonore la France », a-t-il posté sur X (anciennement appelé Twitter). « Je demande au ministre de la Justice que les personnes de nationalité française (y compris les binationaux) coupables de crimes de guerre soient traduites devant la justice française », a-t-il ajouté.
L’armée égyptienne abat un drone dans le Sinaï, frontalier d’Israël
 
Un drone a été abattu par les forces aériennes égyptiennes samedi dans le Sinaï égyptien frontalier d'Israël, a rapporté le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News. « Un objet volant non identifié s'est écrasé dans les eaux territoriales égyptiennes au large de la ville de Dahab, a indiqué la chaîne de télévision Al-Qahera News. L'armée de l'air égyptienne a détecté l'objet volant avant de l'abattre », précise la même source.
 
Une source au sein des services de sécurité a précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'un « drone » dont « l'origine reste inconnue ». « L'objet volant est tombé dans la mer. Les forces de sécurité sont présentes sur les lieux », ont de leur côté affirmé à l'AFP des témoins.
 
Les otages israéliens tués « par erreur » brandissaient un drapeau blanc et l'un criait à l'aide en hébreu, selon l’enquête militaire
 
Les trois otages israéliens tués par erreur à Gaza par les forces israéliennes brandissaient un drapeau blanc, selon une enquête préliminaire officielle sur l'incident, a déclaré samedi un responsable militaire. L'incident s'est produit dans une zone de combats intenses où les militants du Hamas opèrent en tenue civile et utilisent des tactiques de tromperie, a justifié le responsable, qui a ajouté que les otages ont été la cible de tirs contraires aux règles d'engagement d'Israël.
 
Un soldat a vu les otages émerger à quelques dizaines de mètres des forces israéliennes dans la région de Shejaiya, a déclaré le responsable. « Ils sont tous sans chemise et ont un bâton avec un tissu blanc dessus. Chiffon blanc. Le soldat se sent menacé et ouvre le feu. Il déclare qu'il s'agit de terroristes, ils [les forces - NDLR] ouvrent le feu, deux d'entre eux sont tués immédiatement », a déclaré le responsable militaire.
 
Le troisième otage a été blessé et s'est réfugié dans un bâtiment voisin où il a appelé à l'aide en hébreu, a indiqué le responsable.
 
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, dès l'annonce de l'armée, regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l'État d'Israël dans le deuil ».
 
La visite de la ministre française des Affaires étrangères au Liban, en Israël et en Cisjordanie repoussée en raison d’une « avarie technique » sur son avion
 
La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna qui devait se rendre au Liban ce samedi a dû repousser à lundi 18 décembre son voyage en raison d'un problème technique sur l'avion qui la transportait à Beyrouth. Sa visite s'inscrit dans les efforts de la France pour éviter un embrasement régional du conflit entre Israël et le Hamas.
 
Les pilotes du Falcon 900, à bord duquel avaient pris place la ministre, des conseillers, des journalistes ainsi que des agents de la garde rapprochée, ont jugé que, pour des raisons de sécurité, il était préférable de faire demi-tour et de revenir se poser sur la base de la Villacoublay, près de Paris.
 
La ministre des Affaires étrangères n'a toutefois pas renoncé à sa visite et se rendra à Beyrouth lundi. Comme prévu dans son calendrier original, elle sera le lendemain en visite en Israël et en Cisjordanie.
 
Samedi, elle devait notamment s'entretenir avec le Premier ministre Najib Mikati, le chef du parlement Nabih Berri, allié du Hezbollah. Catherine Colonna devait également s'entretenir avec le commandant de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) dans la capitale libanaise.
 
Modification du programme suite à une avarie technique :
L’armée israélienne confirme l’incursion en Israël de deux drones depuis le Liban, annonce riposter en attaquant « à l’ artillerie »
 
Les forces de défense israéliennes ont publié un communiqué confirmant que deux drones « hostiles » se sont « infiltrés » dans le territoire israélien depuis le Liban. Cela fait suite aux alarmes qui avaient retenti dans le nord d'Israël plus tôt dans la journée de samedi.
 
L'un des drones a été intercepté et détruit, et l'autre s'est écrasé dans la région de Margaliot.
 
L’armée a indiqué reposter en attaquant « à l’artillerie le territoire libanais ».
Des sirènes retentissent dans le nord d’Israël après une l’incursion présumée d’un drone
 
Des sirènes ont retenti dans le nord d'Israël en raison d'une possible infiltration d'un drone en territoire israélien. Les alarmes ont retenti dans les communautés de Kfar Blum, Amir, Gonen, Sde Nehemia, Lehavot HaBashan, Dishon et Mevo'ot HaHermon, entre autres, rapporte le quotidien israélien Ha'aretz.
 
Les soldats israéliens mènent un raid dans un village près de Ramallah, en Cisjordanie occupée
 
Selon des vidéos authentifiées par la chaîne qatari Al Jazeera, les forces israéliennes ont effectué un raid sur la ville de Ni'lin, à l’ouest de la capitale de la Cisjordanie occupée Ramallah.
 
Plus tôt, au moins 16 Palestiniens avaient été arrêtés par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée, notamment à Hébron, Tulkarm, Jéricho et Ramallah.
 
L’armée israélienne arrête une quinzaine de Palestiniens en Cisjordanie occupée
 
Les forces israéliennes ont arrêté 16 Palestiniens en Cisjordanie occupée, a déclaré dans un communiqué l’ONG Club des prisonniers palestiniens. Le club a indiqué que le nombre de personnes détenues dans le territoire occupé depuis le début de la guerre, le 7 octobre, s'élève désormais à 4 520.
 
L’armée israélienne annonce avoir ciblé un bâtiment à Jabaliya, des écoles à Gaza et des appartements à Khan Younès
 
L'armée israélienne a déclaré que son aviation avait ciblé un bâtiment à Jabaliya après que ses forces ont essuyé des tirs et qu'un certain nombre de militants du Hamas ont été identifiés sur le toit, clame-t-elle. Il n'était pas clair si le bâtiment était l'un de ceux que l’agence palestinienne WAFA a rapporté avoir été touchés, ayant tué au moins 14 Palestiniens.
 
Les forces israéliennes ont déclaré que ses forces avaient tué des troupes du Hamas retranchés dans deux écoles de la ville de Gaza et perquisitionné des appartements à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. L’armée assure qu’ils contenaient des armes, et découvert ce qu'elle a décrit comme une infrastructure souterraine utilisée par le Hamas.
 
Ces informations n'ont pas pu être vérifiées par une source indépendante.
 
Au moins 14 personnes ont trouvé la mort dans des frappes aériennes qui ont touché deux maisons à Jabaliya et des dizaines d'autres ont été tuées lors d'une dans une autre frappe aérienne qui a touché une autre maison dans cette ville, selon l'agence de presse palestinienne officielle WAFA.
 
L’agence a également indiqué qu'un grand nombre de civils étaient piégés sous les sous les décombres. Les informations de l'agence WAFA n'ont pas pu être vérifiées par une source indépendante.
 
La ville du nord de la bande de Gaza avait été visée par des très intenses bombardements des forces israéliennes, qui visaient le camp de réfugiés abritant quelque 116 000 personnes. De nombreux pays avaient alors critiqué Israël pour ses frappes : « Ils ne font aucune différence entre civils et cibles militaires », avait alors résumé le journaliste et intellectuel Hassan Jaber à notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa.
 
Des dizaines se rassemblent aux funérailles du journaliste d’Al Jazeera Samer Abou Daqa, tué par une frappe israélienne en plein reportage
 
Des dizaines de personnes étaient présentes samedi aux funérailles du journaliste Samer Abou Daqa, caméraman d'Al Jazeera tué dans une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza, selon la chaîne qatarie.
 
La chaîne Al Jazeera a déclaré qu'elle tient Israël pour responsable du ciblage et de l'assassinat systématiques de ses journalistes et de leurs familles. Plus de 60 journalistes et employés de médias sont morts depuis le début de la guerre Israël/Hamas, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Ce chiffre record, jamais enregistré dans l’histoire de la profession, a poussé de nombreuses associations à accuser Israël de cibler délibérément les journalistes.
 
Le chef de bureau d'Al Jazeera à Gaza Waël Dahdouh, qui avait perdu son épouse et deux de ses enfants au début de la guerre, a lui été blessé au bras par des éclats d'obus et transféré dans un hôpital de Khan Younès. « Nous étions en reportage, nous avions filmé, nous avions terminé et nous étions avec la défense civile mais alors que nous revenions, ils nous ont frappés avec un missile. Tant que je respire, il n'y a pas de problème. Dieu nous aide, c'est tout », a déclaré à l'AFP Waël Dahdouh.

RFI

Samedi 16 Décembre 2023 - 15:25


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