Est-ce la fin de la reprise post-Covid ? C’est ce que laisse penser la nouvelle édition du rapport Perspectives économiques publié ce mardi 11 juin par le groupe de la Banque mondiale.
L’horizon reste séduisant, mais la route qui y mène est de plus en plus incertaine. Il y a d'abord du positif avec la croissance en Afrique subsaharienne qui devrait s'accélérer dans les deux années à venir, jusqu’à dépasser les 4% en 2025 selon le rapport du groupe de la Banque mondiale. Si les principales causes identifiées sont le ralentissement de l’inflation et la hausse de l’investissement, les auteurs du rapport rappellent que ces prédictions s'écrivent en pointillés.
Poids de la dette publique et inflation
L'aggravation du poids que font peser les dettes publiques sur les budgets des pays d'Afrique subsaharienne fait planer le doute sur leurs capacités futures de financement. Sans oublier la grande inconnue : l'inflation. Si celle-ci devrait bien baisser dans la période à venir, il est probable qu’elle le fasse plus lentement que ne le laissaient penser les précédentes estimations.
D'autant plus que les tensions actuelles au Moyen-Orient pourraient amener une augmentation durable du coût de l'énergie, tirant les prix à la hausse. Les banques centrales du monde entier pourraient donc bien être contraintes de renoncer à certaines baisses des taux d'intérêt, ce qui constituerait indéniablement une épine dans le pied des États africains.
L’horizon reste séduisant, mais la route qui y mène est de plus en plus incertaine. Il y a d'abord du positif avec la croissance en Afrique subsaharienne qui devrait s'accélérer dans les deux années à venir, jusqu’à dépasser les 4% en 2025 selon le rapport du groupe de la Banque mondiale. Si les principales causes identifiées sont le ralentissement de l’inflation et la hausse de l’investissement, les auteurs du rapport rappellent que ces prédictions s'écrivent en pointillés.
Poids de la dette publique et inflation
L'aggravation du poids que font peser les dettes publiques sur les budgets des pays d'Afrique subsaharienne fait planer le doute sur leurs capacités futures de financement. Sans oublier la grande inconnue : l'inflation. Si celle-ci devrait bien baisser dans la période à venir, il est probable qu’elle le fasse plus lentement que ne le laissaient penser les précédentes estimations.
D'autant plus que les tensions actuelles au Moyen-Orient pourraient amener une augmentation durable du coût de l'énergie, tirant les prix à la hausse. Les banques centrales du monde entier pourraient donc bien être contraintes de renoncer à certaines baisses des taux d'intérêt, ce qui constituerait indéniablement une épine dans le pied des États africains.
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